jeudi 10 avril 2008

Marathon de Paris, le 6 avril 2008 par Patrick

Samedi 5 avril. Train direction Paris pour retrouver mon compagnon de course.

C'est avec lui que je m'entraine et cours depuis plus de 10 ans et ce n'est pas parce que je suis devenu Niortais que nous allons stopper nos vieilles habitudes.

Arrivé en fin de journée, direction le Parc des expositions afin de récupérer le précieux dossard. Quelques visites de stands, beaucoup de vendeurs d'équipements, des incitations pour des courses en tous genres, bref, un grand classique mais très agréable.

Diner léger le soir. Un peu de vin ? Est-ce bien raisonnable ? C'est l'entrainement qui compte et cela ne remettra pas en cause la performance de dimanche. Bon va pas plus de 2 verres alors !

Le lendemain, réveil 2 heures avant pour le petit déjeuner. Merci Oversti*** pour son gâteau qui évite de se lever aux aurores. Ensuite, les sportifs se préparent. Short, maillot, dossard, ceinture avec le gel. Merci encore Oversti**. On dirait des Hawaïennes avec les flacons qui
pendouillent à la ceinture.

Nous arrivons vers 8h et nous nous garons près de l'arrivée. Beaucoup de personnes avec des sacs poubelles et des ponchos fournis par le magazine Jogging.
Il fait frais ! Environ 3°.

Nous nous rendons dans le sas des 3h15. Musique de Vangelis qui retentie, moment d"émotion, coup de feu, 8h45, c'est le départ.
Ne pas aller trop vite, éviter les sacs poubelles et bouteilles qui jonchent le sol, trouver les espaces qui permettent de se libérer.

5ème km, on trouve nos marques, nous sommes dans le bon rythme, pas d'arrêt au premier ravitaillement. Nous doublons des handisports. Le premier tire une charette avec une personne à la manière d'un pousse-pousse. Le double de nos efforts !

10ème km, pas de soucis, les gestes sont fluides et la cadence correcte. Toujours pas d'arrêt au ravitaillement. On attaque le premier flacon de gel. Il faisait frais mais maintenant nous avons chaud.

15ème km, récupération d'une bouteille d'eau pour écouler le gel qui a tendance à faire des paquets dans la gorge. C'est fou comme c'est pas bon.
Ce qui est impressionnant à Paris, c'est qu'il y a du monde tout du long.

20ème Km, on arrive à Vincennes et c'est le début du bois. On aperçoit le rocher des singes du zoo. Je commence à sentir mes jambes. Je me dis que c'est normal et que je n'ai fais que la moitié.

25ème Km, mon copain Louis est toujours fringant et me donne le rythme. Facile me dis-je, quand comme lui, on le fais en 3h03. On prend maintenant le tube de gel plus tonique.

30ème Km, on rejoint les quais. Plus que 12, plus que 12. Je me concentre sur la cadence. Je regarde mon cardio (en fait, régulièrement !) et je vois que je suis à 170. Il va falloir tenir ou ralentir.

32ème Km. Là cela devient dur et je commence à ressentir sérieusement mes jambes. Début de sensation de crampe à l'intérieur de la cuisse gauche. Je lutte, elle ne viendra pas. Mon copain prend de la distance... C'était convenu, si un de nous ralenti, l'autre n'attend pas.

35ème Km. Je doute sérieusement de passer sous la barre des 3h15, vu que l'allure est moindre et que je ne me vois pas ré-accélérer. Je me retourne et vois les lièvres du groupe des 3h15 se rapprocher. Je tente d'accélérer mais sans succès. Je me dis que je vais m'accrocher mais ils passent et me dépassent lentement mais surement.

36, 37, 38, 39... Le mental sert à canaliser les efforts. Ne pas ralentir de trop, regarder au loin, observer les passants, prendre un tube de gel... Tenir.

40ème Km, c'est le début de la fin. Plus que 2 bornes. C'est quoi 2 bornes, moins de 10mn normalement. Sauf que ce n'est pas une situation normale.

42ème Km, la foule est plus compacte, les cris, les encouragements et les applaudissements sont plus nombreux et plus forts. Cela provoque une (très) légère poussée d'adrénaline qui m'incite à tenter un pseudo-sprint. Toute la grâce d'un épileptique en action.

Franchissement de la ligne d'arrivée en 3h17'30''. Et m..., j'ai raté les 3h15. J'arrête les marathons !!!

Je retrouve mon pote. On refais la course. Je lui dis que les trails c'est vachement bien, que j'en ai soupé des marathons.
Au bout de quelques km, je me dis qu'en fait, il faut avoir acquis l'allure avant le début des séances d'entrainements. C'est ça le secret. J'en prend acte pour le prochain. En 2009 ?


Patrick

samedi 5 avril 2008

Message de Bernard Baudet



Je viens de recevoir mon nouveau livre : "Ma thérapie...par le sport" qui décrit mon parcours sportif et qui explique pourquoi je fais du sport. Je consacre un petit résumé à l'amicale MACIF à l'occasion du marathon de Paris de 2000.

En pièce jointe, mon document publicitaire.

Amitiés

Bernard Baudet ( tel 04 50 60 47 13 ou 06 88 46 73 71 )