mardi 23 décembre 2014

Marathon de La Rochelle (09/14) par Didier BIGOT

La Rochelle était une reprise des courses longues pour moi, 2 ans de disette, je venais me tester et savoir ou j'en suis dans ma remise en forme. J'avais annoncé 3h45 à tout le monde, mais dans ma tête, j'espérai bien être dans les 3h30.

Le temps était parfait pour faire une bonne course, je suis donc parti sur des bases de 5'10'' au kilo sur les 5 premiers kilos et ensuite je suis passé au 10km en 51'20''. comme j'avais de bonnes sensations, j'ai donc décidé d'accélérer, je croise Laure au xx kilomètre, lui glisse un ou deux petits mots et comme elle était bien accompagné, je continue ma route. Passage au 21km en 1h41'30'', houla ! je suis sûrement trop rapide et je vais sûrement le payer, mais bon ! les spectateurs sont là, merci à Serge pour les encouragements.

Je continu sur la même vitesse et respecte tous les ravitaillements, les sensations sont toujours là et le plaisir de courir aussi. Passage au 30km en 2h24'15'', je suis surpris d'être toujours aussi bien, mais arrivé au 34km, je commence à sentir la fatigue et je passe au 35km en 2h49'30'', au 37km je commence à avoir les jambes lourdes et décide de m'arrête et me décontracter les jambes. J'ai bien fait de le faire, ensuite je repars sur du 12km/h et passe la ligne d'arrivée pour mon plus grand bonheur en 3h23'30.  

Laure est arrivé 5' après moi, bravo à elle pour sa perf et sa régularité sur la course, c'est prometteur.

Maintenant je sais où j'en suis.... je suis ravis de mon résultat et de ma course, même si les copains de club m'ont traité de "petit joueur" à l'arrivée, mais moi j'ai compris une chose, même si j'aurais pu faire mieux, le principal c'est de ne pas griller les étapes, j'ai repris l'entraînement pour préparer les prochaines échéances.

mercredi 19 novembre 2014

Paris-Versailles par David PITON (Septembre)

Dimanche 28/09/2014 se déroulait la 37ème édition de la Grande Classique. Le Paris-Versailles. 16km, 25000 dossards, 21919 participants, une belle météo.

Départ de Paris, au pied de la Tour Eiffel,
Issy Les Moulineaux, par les quais de la Seine,
Meudon, avec la célèbre "Côte des Gardes" et son parcours forestier,
Chaville, en bas de la descente des fonds de la chapelle,
Vélizy et Viroflay, une longue ligne droite vallonnée et en sous-bois,
Arrivée à Versailles, avenue de Paris, face au Château de Versailles

Voici mon résultat :

Temps réalisé : 1h21min19sec.
Déjà victorieux l'an passé, l'Ethiopien Mule WASIHUN LAKEWU a conservé sa couronne à Versailles avec un chrono de 47m42s.

Classement général : 4698ème sur 21929 classés 25000 inscrits

Classement catégorie Senior : 2493ème sur 7759 classés

Classement Homme : 4419ème sur 16032 classés


Je suis très très content de mon chrono. Ma préparation physique régulière (run avec du dénivelé, fitness) plusieurs fois par semaine m'a donné de la force et de la résistance pendant l'épreuve. Sachant que, je voulais la terminer en 1h30 min max.

C'était ma première participation à l'épreuve et dès à présent, je ferais de nouveau parti des inscrits pour la cuvée 2015.

Prochaine sortie me concernant, le 16/11/2014, pour le Even'Trail de Monts (37) 13km ou 22km. Cela sera ma dernière sortie de l'année.

vendredi 31 octobre 2014

Coulée verte par François DE MORAS (Octobre 2014)

L'an passé suite à blessure, peu d'entrainement, 1h55 à l'arrivée.
Cette année, bonne forme, entraînement insuffisant mais plus que l'an passé, 2h03 à l'arrivée, soit 10' de plus que ce que j'étais en droit d'espérer compte tenu de la chaleur.
Bref, j'aurais mieux fait d'aller à la plage.

Dans la balance:
Côté moins:

  • j'avais déjà trop chaud avant le départ, au repos. Plein d'espoir mais moyennement confiant.
  • j'étais bien jusqu'au 6 ou 7ème km (le km en 5', tranquille car je faisais à l'entrainement en fractionné le km en 4'20 voir 4'15), puis ensuite coup de faiblesse dont j'espérais que çà aille mieux en m'alimentant, mais non. Je courrais à l'ombre et au vent, mais dès qu'il y avait du soleil, rien ne répondait, comme quand on appuie sur l'accélérateur et que cela ne répond pas; je marchais (j'ai eu une Ami 6 puis une 2CV comme çà, par forte chaleur il fallait s'arrêter pour faire refroidir le moteur...). Les pulsations cardiaques étaient au max de façon anormale par rapport à ma vitesse, j'ai préféré prendre zéro risque. Imaginer ma veuve dans les bras d'une carte bleue qui ne soit pas banque MACIF m'était insupportable -;).

Bref, la forte chaleur n'est pas faite pour moi, je l'avais déjà ressenti le 9 juin au trail des vignes.
Le dépassement à  4 km de l'arrivée par le drapeau des 2h00 m'a fait l'effet d'une balle dans la nuque: le coup de grâce.

Côté plus:

  • acquisition d'une meilleure condition physique sur les 6 dernières semaines. Presque moins 2 kg: à continuer. Encore moins 2kg pour retrouver mon corps de jeune fille ;-)
  • jamais vu autant de coureur ni autant de public.
  • les encouragements des bénévoles aux stands
  • est ce grâce à la pincée de sel? j'ai pourtant moins transpiré que les années précédentes (malgré - 2kg entre le début et la fin de la course)
  • c'est quand même fait, et j'en tire l'expérience.
  • une participation record des salariés du groupe MACIF.


Merci à tous.

Merci à Serge de continuer à s'investir pour nous alors qu'il pourrait se la couler douce au lieu de se la Coulée Verte...

Photos de la Coulée verte (Octobre 2014)





Trail de GERMOND ROUVRE par Serge MIHALA (Octobre 2014)

Dimanche dernier nous étions quelques un(e)s de l'amcf  de Mutavie  de la SMIP à courir en duo les 16 (petits kms) du trail de GERMOND ROUVRE.

Sébastien BOUTROIS/ Christophe MORONVAL 1'08"43 Mutavie

Laure NADEAU MAURIN (loin devant moi)  avec Stéphane GUYON  1'16"53 Mutavie

François MARSAULT avec Jean-Lou ROY (adhérent de son club du Spiridon)   1'12"10

Hervé GUERANDEL/Serge MIHALA  1'35"47 Macif

Hugues JAGUENEAU en dilettante  1'18"35 SMIP


La veille, le samedi  il tombait des cordes.

Dimanche matin, miracle, c'était le "grand bleu" il faisait frais mais il faisait beau. Le temps idéal pour une course ou l'on sait que malgré tout
on va transpirer....plus pour certain que d'autres d'ailleurs n'est ce pas Hervé !!!

9h30 c'est le départ. Le soleil est là mais on ne peut pas dire qu'il chauffe très fort. 300m de route puis on entre dans les chemins de terre. En fait 90%
des 16km seront des sentiers environnants à la commune.

Le spectacle est magnifique à cette époque de l'année la végétation change de couleur, les feuilles ne sont pas encore tombées.

Même si on regarde ou on met les pieds quand çà descend quand çà remonte on a le temps d'admirer le paysage ... enfin je ne parle pas des premiers,
je parle de ceux qui comme moi iraient bien plus vite .... mais ils ne peuvent pas !! alors "on visite" on échange des mots avec les bénévoles aux ravitaillements,
aux croisements des chemins .

J'avais fais ce trail en 2003 avec mon beau frère, je m'étais baladé !!! dimanche les côtes m'ont parues plus raides, comme mes jambes toutes la semaine d'ailleurs !!!

Bon maintenant on va récupérer pour la Coulée Verte. ( car cette semaine c'était métro à PARIS  et muscu avec valise de tee shirts)

UTMB 2014 par Vincent DECENEUX (Octobre 2014)

Trente minutes avant le départ vendredi (17h30), nous apercevions la noirceur du ciel au dessus des Houches. La pluie nous a accompagné une bonne partie de la soirée et de la nuit.  Heureusement, le froid n'était pas de la partie. La douceur était toutefois toute relative en altitude et nécessitait, lors des passages de col ou des arrêts prolongés, de bien se couvrir.

L'eau, la boue, les chemins glissants ont gâché les premières heures de course, imposant essorage des chaussettes,  vidange des chaussures et entraînant de nombreuses chutes. Je n'y échappe pas, heureusement sans gravité. Au ravitaillement de Vallorcine, rencontre avec Sébastien Chaigneau (un des meilleurs trailer français) qui était présent pour encourager les coureurs. Après quelques mots échangés, je repars.
J'ai pu constater combien il était facile de perdre du temps aux ravitaillements. Tout au long de la course, la technique est simple pour la gestion de l'alimentaire et des ravitaillements :  remplissage des bidons, dévorer rapidement (soupe, coca, fruits, pain, saucisson, tuc, orange....) et emporter des barres ou autres produits. Il faut dire qu'à ce sujet, j'ai de la chance, mon épouse travaille chez un façonnier qui fabrique notamment les barres d'overstim, décathlon, stc nutrition  etc .... J'avais donc un fournisseur et une réserve importante dans le sac.

Le samedi matin, à partir du lever soleil,  nous pouvons commencer à profiter des paysages sur le versan italien.  Le temps restera sec, soleil, du matin au soir
Arrivée à Courmayeur, après une descente vertigineuse (que Christian et David ont parcouru en sens inverse lors du départ de la TDS) : la présence d'un sac d'allègement déposé par l'organisation permet de se changer complètement et de repartir avec des affaires sèches. J'en profite également pour discuter avec mon frère qui est venu me supporter. Courmayeur marque le début des choses sérieuses après 77 km de course.

Petit à petit je gagne du temps sur les barrières horaires. L'objectif est d'avoir au moins deux heures d'avance sur ces barrières couperets, mais je ne veux pas aller trop vite pour éviter une fin de course difficile.

Régulièrement, toutes les 10-12heures, je dois recharger ma montre gps qui m'est très utile pour suivre l'altitude et les kilomètres parcourus (surtout la nuit, la distance parcourue est difficile à évaluer).

Au ravitaillement d'Arnuva (95 ème km) j'ai de légers vertiges. Je prévois de m'octroyer 30 mn de sommeil, mais je suis réveillé après 12 mn par de la musique de Plastic Bertrand (à priori les micro-siestes sont vraiment efficaces pour récupérer )! Repos à Trient également (139 ème km) : avec 2 heures d'avances sur les barrières horaires, je décide, avec un compagnon de marche, de griller une heure  pour un faire un solide repas puis 15 minutes de sommeil (sur 20 de prévues) et remise en état des pieds (tartine de pommade pour éviter les ampoules).

Tout au long du parcours, apparaissent des douleurs musculaires, aux tendons et articulations. Heureusement, elles repartent (cheville notamment) mais pas toujours aussi vite qu'elles arrivent . Au final, pas de crampes, tendinites et autres pépins du coureur.

L'arrivée sur Chamonix  est grandiose.  L'émotion à l'approche de l'arrivée monte crescendo et je pense que je ne saurai la retranscrire pleinement. Très forte, elle balaye tout. Les difficultés rencontrées sont vite effacées. Les encouragements du public vous portent. Il faut dire que j'ai de la chance de ne pas arriver de nuit mais en tout début d'après-midi. Les terrasses des cafés, restaurants sont remplies et chacun y va de son petit mot. Le fait d'avoir son prénom écrit en gros sur le dossard permet à beaucoup de vous appeler par votre prénom, ce qui renforce les encouragements. Le public est vraiment fantastique, tous les coureurs sont encouragés.

En dehors du parcours, de la distance, les courses de l'utmb font parties d'un événement fantastique. On peut certes reprocher l'aspect imposant de l'organisation, le coté commercial, mais cela contribue aussi à créer un événement hors norme. Par exemple, toutes les courses n'offrent pas le suivi en temps réel de votre progression : passer un col en pleine montagne, être pointé par un contrôleur et dans les 10 mn qui suivent, votre épouse reçoit un sms indiquant votre passage est quelque chose d'exceptionnel. Sur le même principe, la progression du coureur peut également être suivie sur internet en temps quasi réel. Cela permet à vos proches de vivre cette course à vos côté même s'ils ne sont pas présents.

La dimension internationale de la course contribue également à en faire une course à part et permet des rencontres tout au long du parcours, parfois surprenantes : juste avant de rentrer dans Chamonix, j' aperçois un attroupement de coureurs. Ce sont des japonais qui, en groupe, se refont une beauté à une rivière, se nettoient, enlèvent les traces de boue, se rafraîchissent le visage, des femmes mettent un t-shirt propre, une casquette plus tendance que course avant la ligne d'arrivée

Au final, je dirai que c'est une aventure qui se prépare longtemps à l'avance, qui nécessite de se connaître physiquement, mentalement et d'être totalement confiant dans son matériel.


Bref, je pense que vous l'aurez deviné, l'an prochain, je vais ressigner. L'occasion peut être de faire une équipe MACIF avec Christian Charrier et David Hamelin.

Paris-Versailles par David PITON (Septembre 2014)

Dimanche 28/09/2014 se déroulait la 37ème édition de la Grande Classique. Le Paris-Versailles. 16km
25000 dossards, 21919 participants, une belle météo.

Départ de Paris, au pied de la Tour Eiffel,
Issy Les Moulineaux, par les quais de la Seine,
Meudon, avec la célèbre "Côte des Gardes" et son parcours forestier,
Chaville, en bas de la descente des fonds de la chapelle,
Vélizy et Viroflay, une longue ligne droite vallonnée et en sous-bois,
Arrivée à Versailles, avenue de Paris, face au Château de Versailles

Voici mon résultat :

Temps réalisé : 1h21min19sec.
Déjà victorieux l'an passé, l'Ethiopien Mule WASIHUN LAKEWU a conservé sa couronne à Versailles avec un chrono de 47m42s.

Classement général : 4698ème sur 21929 classés 25000 inscrits

Classement catégorie Senior : 2493ème sur 7759 classés

Classement Homme : 4419ème sur 16032 classés


Je suis très très content de mon chrono. Ma préparation physique régulière (run avec du dénivelé, fitness) plusieurs fois par semaine m'a donné de la force et de la résistance pendant l'épreuve. Sachant, je voulais la terminer en 1h30min max.

C'était ma première participation à l'épreuve et dès à présent, je ferais de nouveau parti des inscrits pour la cuvée 2015.

Prochaine sortie me concernant, le 16/11/2014, pour le Even'Trail de Monts (37) 13km ou 22km. Cela sera ma dernière sortie de l'année.

Trail des Vignes de Granzay Gript par Serge MIHALA (Septembre 2014)

Samedi 20 septembre nous étions 5 de l'amcf à courir le trail des vignes à GRANZY-GRIPT "chez Patrick BEGOUT"

Je n'avais pas eu le temps avant de faire un petit topo sur ce trail sympa;
Départ sous la canicule, heureusement  2 passages dans les bois à l'ombre très appréciés, nous permettent de refroidir un peu, mais trop court, car il faisait très chaud, trop chaud.
Dommage, car comme en 2013 la châleur fatigue le corps et plombe les chronos, enfin pas pour tout le monde...pour ma part je reprenais juste après 2 entraînements les 2 semaines d'avant course...un peu juste, pour faire 15 bornes je le savais mais à l'inscription Patrick m'a poussé vers le stand des 15 !!!!
 En 2013 je n'avais pas couru j'étais supporter...et déjà j'avais chaud !

L'ambiance de ce trail des Vignes est festive, les bénévoles se décarcassent pour faire plaisir et après les parents et grands-parents, ce sont les enfants qui courent.
Notez la date pour l'année prochaine.

sur le 6,5 km
Valérie LENNE du Siège S = 41:47

sur le 15km
Thomas JACQUES Siège S  =  1:06.31
Muriel MAHLER de COA  = 1:29:.26
François QUINTREAU = 1:29.29
Serge MIHALA = 1:32.51
Christine LARGEAU de MM = 1:46.19

et hors amcf
 Loïc GOSSE du Siège S = 1:32.00

Hugues JAGUENEAU SMIP : 1:07.15

Pascal MARCHANT que je connais depuis ....plus de 40 ans est encore dans les meilleurs  1er V3 (à partir de 60 ans) = 1:11.25
Claude PLOQUIN  2ème V3 . 1:21.28

En course le principal est de se faire plaisir car on est bien sûr pas toutes et tous au même niveau. Au 8ème km j'ai fait équipe avec Sophie une jeune V1
elle marchait et on s'est motivé ... enfin à l'arrivée, elle m'a mis 100m au moins !!! ah les jeunes il n'y a plus de respect pour les anciens !!

vendredi 19 septembre 2014

Marathon du Médoc 2014 par Laure NADEAU-MAURIN

En résumé = super marathon du Médoc 2014, le WE dernier : nous avons bien ri, bien profité des dégustations, et accessoirement, couru 42 km.

En un peu plus développé = l’équipe de joyeux drilles de Mutavie (6 coureurs) et moi-même, renforcée par la présence de Sylvain Desmier (AMCF) qui a rejoint le groupe suite à un désistement, avons eu la grande chance de participer au 30ème marathon du Médoc, qui, pour cette date anniversaire, avait mis les petits plats dans les grands (ou les petits verres dans les grands).

La météo est au RV dès notre départ dans la bonne humeur le vendredi en début d’après-midi pour un WE bordelais : soleil et chaleur, ça promet pour le lendemain. Levés de bonne heure le samedi matin pour nous apprêter (le costume étant obligatoire pour cette 30ème édition sur le thème des carnavals du monde), la température est un peu fraîche à l’arrivée dans les vignes de Pauillac, mais cela ne va pas durer. Nous rejoignons la ligne de départ : un festival de couleurs, de costumes, de musique… très impressionnant et totalement différent d’un départ de course habituel. Pas de doute, c’est le côté festif qui prime.

Départ 9h30,  les 10.000 coureurs s’élancent sous un feu d’artifice (à faire pâlir certaines villes qui ne font pas aussi bien le 14 juillet) qui anime les 5 premiers km de ligne droite le long de la Gironde.

Les choses sérieuses - ou plutôt le contraire - commencent au 5ème km avec l'arrivée dans la cour du 1er château (Montrose) , et il y en aura 21 autres d’ici l’arrivée en passant par St Estèphe en haut jusqu'à Beychevelle en bas avec retour à Pauillac pour finir. Je n’en ferai donc pas la liste, mais ils sont tous plus beaux les uns que les autres, nous traversons des parcs incroyables et dégustons (souvent dans des verres à pied, s’il vous plaît), mais avec modération (il faut assurer les 42 km) certains très bons vins servis par des bénévoles tout sourire (3500 en tout). Des chemins sablonneux, d'autres poussiéreux ou caillouteux, un peu de route également, le tout au milieu d’hectares et d’hectares de vignes plus ou moins vallonnés, sous un soleil omniprésent, avec les châteaux en toile de fond : nous engrangeons les images, les souvenirs et les km. On ne les voit d’ailleurs pas passer, ces km, malgré le chrono qui dérape sérieusement (mais nous savions dès le départ que ce n’était pas l’objectif).

Nous courons tous les 8 ensemble la quasi totalité de l’épreuve, en parvenant toujours à ressouder le groupe (malgré le nb de coureurs), lorsque les arrêts ravitos sont plus longs pour certains que pour d’autres. Cela nous a d’ailleurs permis à Sylvain et moi de pouvoir faire qq accélérations salvatrices (quand on ne court pas à son rythme, cela fait du bien de pouvoir se « dégourdir » les jambes en prenant un peu de vitesse de temps en temps).

Il fait certes chaud (certains coureurs regrettent certainement leur choix de costume) mais, pour ma part, j’en souffre bcp moins que pour les 10 Bornes de St Maxire le WE précédent (la vitesse n’est pas la même non plus). Le parcours ne présente pas de difficultés majeures, qq côtes mais modérées, et le sable et la poussière peuvent être évités en courant à fleur des pieds de vigne. Le parcours 2014  a été inversé par rapport aux années précédentes, ce qui, aux dires des connaisseurs, est une très bonne idée (pour ne pas finir sur la longue ligne droit de 5 km sur route).

Petit focus quand même sur les dernières haltes pour la qualité des ravitaillements : huîtres (fraîches à souhait) au 38ème km, entrecôte (divine) au 39ème, fromages et fruits au 40ème, et glace (à point nommé) au 41ème. Et le 42ème km arrive : déjà ? Dans des conditions pareilles, je crois que j'aurais pu en faire le double…  Nous franchissons la ligne d’arrivée tous les 8 sur une seule ligne : 6h04 de bonheur et de festivités, une équipe Mutavie-Macif géniale, une organisation parfaite, et encore une fois, des souvenirs pour très longtemps.

Ce fut beaucoup moins sportif que toutes ces courses/trails dont nous venons de lire les comptes-rendus récemment (chapeau à tous les participants pour leurs exploits respectifs), mais les 42 km du Médoc, c’est à faire au moins une fois… en équipe bien sûr. Et puis, le raisin, c'est décidément très bon pour la santé : pas de courbatures, pas de blessures (les tendinites des genoux et du pied ne se sont pas manifestées, ni pendant, ni après) ! J'oublie certainement des choses, Sylvain rajoutera au besoin...

Maintenant, il faut se remettre sérieusement à l’entraînement, car en novembre, il faudra mettre beaucoup moins longtemps à La Rochelle !

lundi 15 septembre 2014

Course de Royan (Septembre 2014) par David MORGEAU

Vendredi 4/09, 9h pétante je pars de Frontenay Rohan-Rohan direction Royan, j’ai fais les choses bien j’ai pris ma journée pour ne pas me stresser et qu’une petite sortie vélo est prévue avec Fred Lam (tcg79) et « une surprise » me dit il en me prévenant la veille.

J’arrive sur site et je tombe sur les amis Royannais Stef (Gracia the speaker !!) Etienne (l’organisateur) et Kamel un autre speaker mon copain de chambré pour le we, super content d’être là, je sens déjà que ça va être un bon we !!!! enjoy ;-)

Vélo prêt, tenue enfilée je rejoins Fred, et là surprise le mec que j’avais en fond d’écran sur mon tel en chair et en os ….Mike Aigroz 6eme à Hawai en 2011 puis Toumy Degham (double vainqueur de l’épreuve) arrive à son tour.

C’est parti pour une partie de Manivelles d’une petite quarantaine de kilomètres et devinez de quoi parle 2 triathlètes roulant sur LOOK ??? bah de LOOK forcément … puis de roues… d’ailleurs au passage Merci Prez pour le prêt de tes RZR juste de la bombe !!!!

Après un petit repas toujours en face du champion Suisse et des conversations très enrichissantes sur l’entrainement et le matériel direction le logement pour une petite sieste, puis une légère nat en mer avec Fred et Stephanie direction le Garden pour la conf de presse, puis la réunion de la commission féminine avec la présence d’une ex grande triathlète Carole Péon (DTN) sur la mixité et la féminisation de la pratique du triple effort, puis repas partagé avec les membres présents à la réunion ainsi que Laëtitia et XL. ça chambre un peu…. XL veut encore me mettre encore une main aux fesses (enn gros il veut me rattraper car je nage et roule mieux que lui et qu’il va beaucoup mieux en cap) comme à Sireuil… verdict le lendemain vers 19h… ? ! (Enfin je l’espère).

Jour J, 7h, le sommeil est léger je me réveil pour manger un bon p’tit dej puis du riz pour bien me caler le ventre. Au levé je vois Anthony Pannier, Damien Landon arrivés dans le nuit deux grosses machines super sympas ayant fait un TOP 10 en 2013 ainsi qu’Alexandra Roucher 3eme des Fances de tri Longue Distance.

Vers 10h30 nous partons avec Damien faire un petit réveil musculaire à vélo pendant une trentaine de minutes retour au logement j’ai changé d’avis et plutôt que ma traditionnelle assiette purée jambon d’avant effort je mange un gâteau sport.

Gâteau terminé nous partons tout les 3 en direction du parc l’atmosphère est détendue sans pression particulière.

Entrée dans le parc, j’apperçois Michel Crochard (the photographe), je retrouve mon neveu venu m’encourager et Guigui du coté des « motards » avec les élites, ah oui je ne vous avez pas dis Etienne l’organisateur, mon ami, m’avait fait la bonne blague de me mettre avec les champions, bonne blague car je suis loin d’avoir le niveau mais l’avantage c’est que dans ce coin là du parc vélo au moment ou je sortirais de l’eau je n’aurais pas de peine à retrouver mon vélo car c’est le seul qui restera à cet endroit. Mdr !!!

Direction le briefing j’entends sans écouter et je rentre petit à petit dans ma bulle, puis en route vers la plage, je retrouve David on s’entraide pour fermer la combi et en route pour l’échauffement.

Sur la ligne de départ je vois Fred Lam, on se souhaite un « Gros Merde » ainsi que Mike qui m’encourage (décidement vraiment sympa ce Pro) avant la trompe de Brune.

Pan c’est parti, machine à laver habituelle 680 gus dans l’eau ça brasse un peu lol, mais assez surpris car je ne prends pas trop de coups, je suis partis à droite pour faire le moins de chemin, sur toute la ligne droite dès que j’arrive au niveau des bouées ça bouscule un peu mais ça se gère.
Ca me soule car ces derniers temps avec la plannif de Fred Rivaux j’avais des sensations en nat et là je n’arrive pas réellement à poser ma nage et à envoyer, pfffffffffffff tout ça pour ça !!! mais non pensées positive la plage arrive !!!!

Avec le recul, je sors de l’eau en 116e position et en 36min30 et 2200m pour 1900 normalement, c’est 3min de moins qu’en 2012 et je vois sur les photos que je sors juste devant Eric, c’est pas si mal que ça dans le coup car Eric nage bien mieux que moi d’habitude. Pas grave je vais essayer de gagner du temps sur la transition et me mets à réellement courir pour rejoindre rapidement le parc, j’entre et aperçois tout au loin Guigui qui pars déjà (arfffff cette machine ce guigui !!! 3eme de l’iron médoc distance Ironman 3,8/180/42) et comme prévus je trouve rapidement mon vélo, lol c’est le seul qui reste lol.

Transition et direction la route je pars sans trop mettre trop de chevaux car j’avais décidé d’en garder un peu en vélo (une fois n’est pas coutume) pour pouvoir courir sans me trainer, on test on verra bien.. Je double et redouble quand même, et dans le second talus un mec me passe ?!!! je reconnais Fred Berland un copain de Poitiers et un ancien cycliste de très haut niveau (équipe de France junior et espoir…).
Je décide d’essayer de rester avec lui sans me mettre dans le rouge et là surprise en restant à 10 12m, je suis bien emmené sans trop puiser, je décide donc de rester avec la Berluche et nous nous relayons régulièrement, les kilomètres défilent les concurrents aussi pendant 60 kilomètres, je m’alimente bien je m’hydrate bien, je le laisse partir à 25 km de l’arrivée vélo car mal placé je ne suis plus trop l’aspi et termine la partie vélo seul mais frais en 2h31 soit 10min de moins qu’en 2012 et 15min qu’en 2011.

Au passage je m’excuse de ne pas avoir répondu aux encouragements et aux petits signes de la main des collègues du SNT, dès que j’ai un dossard sur le dos je mets ma peau de con et je ne vois plus grand monde… ce n’est pas par snobisme alors toutes mes excuses.

Transition propre je repars avec la banane et de bonnes jambes, avec les encouragements des copains et copines du SNT de La Rochelle etc.
Au bout d’1 km je sens les crampes arriver, je préfère m’étirer de suite plutôt que d’arriver au point de non retour où il sera vraiment très compliqué de les faire partir. Ça repart aussitôt et plutôt pas mal, je regarde un peu la montre en me fixant moins de 5h, ça doit être jouable sauf si gros problème, ce qui peut arriver car Royan ne m’a jamais réussi entre les soucis gastriques de 2012 le claquage de 2011 et le Do Not Started de 2013 car blessé.

J’arrive à Pontaillac et le demi tour, « pffff j’aime pas courir dans le sable », montée des marches (pas celles de Cannes) en marchant pour éviter le claquage de 2011, arrivé en haut je repars et plutôt pas mal à chaque fois.
Je me retourne régulièrement pour voir si ca rentre derrière et bizarrement à part Isabelle Ferrer (impressionnante championne de France LD) et Audrey Le colleter, Stephan Dufaut et Rivière un anicien Elite en Cyclisme les places restent à peu près figées.

Direction la dernière boucle, l’acide lactique est bien là, je décide de continuer en gérant les crampes sans m’arrêter toujours sous les encouragements des copains je rattrape Carole Bridge qui a mené toute l’épreuve vélo, mais elle est en train de prendre chère et moi me fait doubler par 2 mecs, pas grave je continue à mon rythme la fin est proche tampis pour le top 30, ça donnera 1h40 sur le 20km avec 1km de sable soit 15min de mieux qu’en 2012 et 40min qu’en 2011.

Dernier demi tour, dernière ligne droite les copains sont là, la finish line aussi, 4h54 objectif atteint avec une belle 33eme place à la clef quel soulagement ! Quel bonheur aussi, alors que 3 semaines avant je pensais que je serais obligé de RE passer sur le billard pour ma gorge et dire à dieu à Royan.
Avec le recul il y a encore de la marge de progression dans toutes les disciplines au niveau entrainement donc au final le gars

Merci aux copains et copines du SNT de LA rochelle Tri et les autres pour leurs encouragements.
Merci aux camarades d’entrainements pour ces séances partagées.
Merci à Max mon doc, un futur Niortais, qui m’as remis sur pied et ses conseils en nat.
Merci à Fred, mon surfeur préféré, pour la planif de nat.
Merci aux copains Royannais pour leur accueil et leur superbe épreuve
Merci à Mike Aigroz pour ses ces échanges sa gentillesse, un mec vraiment à part.
Merci aux contributeurs pour les photos Guilou mon neveu, Richard, Anne (future Niortaise) et Michel un collègue.

jeudi 11 septembre 2014

TDS 2014, Courmayeur-Chamonix 119km 7200m D+ par Christian VANNIER - Août 2014

Je suis de retour à Chamonix cette année à la demande de Valérie qui avait raté mon arrivée sur l'UTMB l'année dernière.
Je décide donc de m'inscrire à la TDS car je suis sûr de mon inscription sans passer par le tirage au sort obligatoire sur l'UTMB.

Le départ de la course est à 7h00 le 27/08 de Courmayeur en Italie.
La veille, ce sera une journée de pluie en continue sur Chamonix avec un début de débordement de l'Arve (rivière qui traverse la ville).
Les chemins seront donc bien arrosés pour la course, pas de risque de poussières........

Mercredi 5h30, traversée du tunnel du Mont Blanc direction l'Italie.
Le temps est beau, pas un nuage et il ne fait même pas froid et ce sera comme cela pour toute la course.

7h00, les 1584 coureurs sont lâchés, 2km de bitume avant d'entamer la première montée vers l'arrête du Mont Favre 1200m plus haut.
En ce début de course, tout va bien.
Valérie me suivra sur la course en voiture et me rejoindra sur les ravitaillements accessibles par la route.
Je me suis fait un tableau de marche pour 30h de course,
Jusqu'au Col Chavanne, point haut de la course à 2600m d'altitude, je respecte mes temps de passage (20eme km)
Ensuite, ce sera le passage difficile de la course pour moi, je n'arrive plus à m'alimenter et le rythme s'en ressent.
Je n'avance plus et perd beaucoup de temps, j'arrive à Bourg St Maurice (km51) avec 20mn de retard sur mes prévisions.
J'arriverais à la base de vie du Cormet de Roselend (km66) avec 40mn de retard mais je peux de nouveau m'alimenter, il est 22h30.
A cet endroit, on peut bien sûr manger mais aussi se changer.
Et là, ce sera la "renaissance", je parviens à reprendre un bon rythme.
A partir de ce point, je n'arrêterais pas de doubler jusqu'à l'arrivée.
La trajet se fait maintenant de nuit, les frontales sont de sortie et on voit devant et derrière les lumières qui tracent le profil du parcours.

Quelques glissades et passages plus ou moins aériens plus loin, je suis en vue du ravitaillement du col du Joly (km86).

La particularité de ce ravitaillement du Col du Joly, éclairé et avec la musique à fond en pleine montagne c'est qu'il se voit de très loin et que l'on a l'impression de ne jamais y arriver......
J'y arrive à 4h10, des coureurs sont allongés, d'autres dorment sur des lits de camps...
J'y arrive plus tôt que prévu et réveille Valérie qui dormait dans la voiture.
Je décide de ne pas trop m'attarder et repart après avoir avalé une soupe et quelques morceaux de fromages.
Direction les Contamines avec prêt de 10km de descentes.
Je maintiens un bon rythme, enfin pour moi et arrivé aux Contamines (km96) à la levée du jour.
Encore une soupe et je repars pour le dernier gros morceau, la montée vers le col du Tricot, 1200m de dénivelé à se taper pour passer les 100km de course.

Je double toujours sans quasiment me faire dépasser, c'est vraiment bon pour le moral en cette fin de course.
Une anglaise rencontrée avec son mari aux Contamines est assise, en pleurs, épuisée, sur un rocher dans la fin de l'ascension et son mari l'encourage à continuer, la fin de course à du être longue.....

Une fois le Col du Tricot passé, on peut enfin envisager de passer la ligne d'arrivée.

Arrivé au Houches, je dis à Valérie que je ne m'arrête pas pour être sûr d'arriver en moins de 30h00.
La fin de course se fait principalement en descente et sur le plat vers Chamonix mais le moindre faux plat me semble être une pente à 20%....

Enfin l'arrivée à Chamonix, il fait beau et il y a foule dans la rue piétonne....

Les gens nous encouragent, Valérie me rejoint et nous passons la ligne ensemble après 29h30 de course.........

Le présence et le soutien de Valérie m'auront bien aidé tout au long de la course, cela permet d'être reboosté dans les moments de doutes et de fatigues...

Après une bonne bière en terrasse, direction la douche et la sieste......

Voilà, j'espère que ce récit ne vous paraîtra pas trop long.

mercredi 25 juin 2014

Sainte Marie de Ré par Serge MIHALA

Après le 7 le 19 ou le 33 à la remise des prix ....  François Marsault  1er dans sa catégorie sur le 33km....



lundi 26 mai 2014

La Pastourelle (Salers) par Christian VANNIER

Un retour de mon escapade cantalienne ce week-end (24/05) pour la Pastourelle.

L'AMCF avait organisée un déplacement à Salers il y a quelques années et  un nouveau parcours de 53km m'avait convaincu d'y retourner.
De plus, ce nouveau tracé donnait l'occasion de gravir le Puy Mary, le sommet le plus connu du Cantal.
Côté météo, les dieux du Cantal nous ont été favorables car après les fortes pluies du vendredi, nous avons eu droit à un temps sec et quelques apparitions du soleil.

Départ donné à huit heure pour les 400 coureurs.
Nous aurons eu le droit de traverser quelques névés sur les hauteurs et la veste était de rigueur car le vent était glacial sur les crêtes.
Quelques passage boueux étaient aussi au rendez vous occasionnant quelques glissades.

Dommage que les nuages ne nous aient pas permis d'admirer le panorama au sommet du Puy Mary.

Pour conclure, un superbe tracé mais exigeant comme pourra vous le confirmer Christine, autre membre de l'AMCF qui participait également au 53km.
Nous avons doc bien mérité la truffade servie à l'arrivée.

Rendez vous dans quinze jours sur l'Ile de Ré où les 33km risquent de me paraître bien long.....

mercredi 21 mai 2014

10ème Millet Volcano Trail par Nathanaël GAUMETON

Après plusieurs mois d'entraînement, c'est le lundi 20 avril à 10 heures que fut donné le départ du 10ème Millet Volcano Trail.

La course de 80 km est à parcourir en 5 étapes des îles éoliennes jusqu'à l’Etna. elle a débuté sur l’île de Vulcano avec une distance de 11 km et 500 m de dénivelé positif. J'ai fait le tour du cratère en traversant les fumerolles de soufre pour rejoindre le 21 avril l’île de Salina qui plante le décor de l’étape la plus technique et exigeante avec l’ascension des volcans jumeaux de l’île (18 km et 1800 m D+).

L’aventure a continué le 22 avec l’ascension du Stromboli sous les explosions de lave avant de faire une descente vertigineuse dans le sable volcanique (10 km, 1100 m D+) avec la mer en toile de fond.

Les 4ème et 5ème étapes ont consisté à tirer des jambes sur les pentes de l’Etna, le volcan actif le plus haut d’Europe. On est passé à 3000 m d’altitude au travers les murs de neige (13 km, 1000 m D+) tout proche des anciennes coulées de lave de la vallée Del Bove (28 km, 1400 m D+).

Parce que les organisateurs ont eu à cœur de faire plaisir à tout le monde, les accompagnateurs (mon épouse notamment) ont profité du paysage sur les chemins de trekking et les enfants ont courus quelques mini-trail.

Merci au masseur officiel, aux organisateurs et aux autres trailers, la bonne ambiance générale vous permet de franchir les 5 lignes d'arrivée, car au delà de la difficulté, c'est la cohésion du groupe de coureur qui vous transporte au delà de vos capacités.

mercredi 14 mai 2014

Course des sarabandes de La Rochelle par Valérie LENNE

Belle course samedi malgré le vent et le temps, on était quand même bien en t shirt ;)

Voilà quelques photos récupérées sur le site de la sarabande.

C'est super de courir toutes ensembles !

Le lien est là (attention, ne fonctionne pas avec IE6) https://plus.google.com/photos/112665367847709455136/albums/6012260624497647089?banner=pwa

Une photo




mardi 8 avril 2014

10km d'Usseau par Valérie LENNE

Ce matin, de bonne heure et sous une fine pluie, j'ai fais 5 min de voiture pour aller courir à Usseau. C'est pas souvent que je cours si près de chez moi et c'est très agréable ;)
Le parcours porte bien son nom, ça tourne pas mal, et on a bien fait un 8 à la fin des 10km700 ;) Belle promenade le long du Mignon et un tracé assez plat.
Je pars derrière un groupe de filles, mais je prend bien mon rythme de croisière et je double. On ne sait pas trop si les personnes qu'on double font 5 ou 10km. Je profite du ravitaillement pour boire un peu et manger un morceau de banane, ça m'aidera à faire passer la fatigue dans les jambes que j'ai senti après la moitié de la course.
Je double quelques personnes dans les derniers kilomètres et je garde le rythme mais la dernière côte est dure ! Allez j'arrive en 1h03min58, avec Julien qui m'accueille à l'arrivée ;) Nikel !

J'ai le temps de rentrer prendre un bon bain chaud avant d'aller voir la remise des coupes et le tirage au sort, il y a un week end thalasso à gagner !
Je fais bien d'arriver pour la remise des prix, car .... surprise ! on m'appelle sur le podium ! 1ère de ma catégorie ;) Après avoir regardé les résultats, en effet nous étions 3 féminines dans ma catégorie ! (dont une que j'ai doublé dans l'avant dernier km ;))
Voilà ma première coupe ! Juste pour info ... nous étions 80 sur le 10km ;)
Il n'y a pas de petite victoire :) héhé

mercredi 26 mars 2014

Foulées de L'assurance - La photo de famille du groupe Macif (Macif, Macif-Mutualité et Mutavie)


Foulées de l'assurance à Paris (mars 2014) par Laure NADEAU-MAURIN

C'était sympa encore cette édition, et quelle chance par rapport à la météo prédite. Un très bon cru (même si, à titre perso, j'espérais mettre qq secondes de moins; et 4ème V1, ce n'est que la médaille en chocolat !!), avec Robert sur le podium à la marche et une bonne représentation du Groupe avec tous ces T-shirts bleus....

lundi 24 mars 2014

Semi-Marathon la Rochelle par Marc PASTORINO

Le document du résumé de la course :
 Résumé


Semi-Marathon de la Rochelle - 16.03.2014 par Laure NADEAU-MAURIN

Ce n'est pas du tout frais, mais je n'ai pas eu le temps de rédiger plus tôt... voici donc un CR du semi de la Rochelle le WE dernier, écrit dans le train hier comme souvent (merci les trajets Paris-Niort).

Après qq courses récentes aux résultats plus ou moins heureux (IUT, 43'03", mais il manque toujours 150 m pour faire un vrai 10 km, 3ème place au scratch F / 15 km de Carrefour 1h05'39", 2ème au scratch F mais j'ai cru que j'allais y rester / Les filles de l'eau 31'52" sur 7 km, résultat pathétique mais course très sympa comme l'a écrit Valérie dans son CR), j'entame le semi bien entraînée mais un tantinet fatiguée et avec un genou douloureux depuis les 15 km de Carrefour.

Soleil au RV, ce qui change agréablement de la grêle de 2012, quelques niortais dans les rangs (Macif, Mutavie, 12-14, ASPTT pour ceux que j'ai pu voir), qq spectateurs, mais rien à voir avec la Coulée Verte : plus d'amateurs de terrasses de café ensoleillées, on les comprend. Le parcours est plus roulant qu'à Niort, la seule difficulté (?!) réside dans le faux plat du Mail (2 fois).

our une fois, je suis raisonnable et je pars doucement : je n'ai pas pu m'échauffer, pensant que le départ était à 9h30 (eh non, c'était 9h15 !), et finalement, ce petit rythme de départ me va bien et me permet d'accélérer au km 3. Cadence stable ensuite, pas forcément envie d'accélérer davantage pour ménager le genou, la fin de la course et ne pas revivre la galère des Filles de l'eau le WE précédent, où le départ trop rapide m'a plombée dès le 1er km. A partir du 12ème, toujours sur le même rythme, je commence à doubler un peu de monde mais je me fais rattraper au 18ème par un 12-14 qui me boostera jusqu'à l'arrivée (ça devient une habitude chez les 12-14, c'est top pour moi).

Au final : 1h35'15", toujours 2 genoux, un chrono de 3 minutes pile inférieur à mon meilleur résultat, et surtout bien du plaisir durant toute la course. Ça devrait quand même se payer le WE prochain aux Foulées ; j'essaierai quand même de faire honneur à nos couleurs, avec les 172 autres sportifs du Groupe...

mardi 11 mars 2014

La course des filles à Magné par Valérie LENNE

Hello les runners ! Reprise de la course aujourd'hui après 2 semaines de repos... et oui pas le temps de courir pendant les vacances.
J'accompagne ma copine Coralie sur sa première course, on vise 50 min au début de la course.
Super soleil, pas un nuage dans le ciel, on va bronzer cette après-midi ! J'ai peur que la chaleur nous pèse donc j'emmène ma bouteille (une fois n'est pas coutume).
Mais surprise, le départ se fait sur un terrain bien boueux ! Il faudra donc y repasser pour la première boucle et pour l'arrivée... ça promet.
Le trajet est assez plat et tranquille, quelques passages au bord de l'eau pour se rafraîchir. Mais au soleil on voit pas mal de filles s'arrêter à cause de la chaleur.

Les photos de la course : Les photos

lundi 3 mars 2014

Trail du Val d'Egray par Sébastien QUINAULT (23/02/2014)

J'ai participé ce dimanche à mon premier trail au Val d'Egray. Bilan : un peu moins d'1h20 pour courir les 13km.

Je vous confirme que la photo de la NR ne ment pas, le parcours était très humide, la première montée se faisant les pieds dans l'eau, puis ensuite très boueux (sur quasiment tout le parcours).
Concernant ma course, j'ai bien galéré sur les 4 premiers km, très difficile de trouver un rythme, puis je me suis glissé dans différents groupes et je me suis "laissé porter" le reste de la course.
Une bonne expérience, la satisfaction de ne pas avoir lâché et une course à refaire avec une préparation adaptée.

Le parcours est très sympa et la course très bien organisée. Merci à ceux qui la font vivre.

prochaine course : le semi de la Rochelle normalement.

Trail du Val d'Egray par Christine LARGEAU (23/02/2014)

Bon je m'y colle ! j'ai donc fait le parcours de 13 km, qui est effectivement dur et physique, et plus que gras je dirais"mouillé", car à un moment donné on passe dans un cours d'eau avec le niveau d'eau jusqu'à mi-mollet (et moi je suis grande... pour d'autres c'était pratiquement sous le genou), pour ensuite repartir sur une côte raide et grasse...
Bref que du bonheur... j'ai mis 1h 35mn, l'important c'est de participer.. n'est-ce pas ?

En conclusion, l'eau et la boue à outrance... c'est pas mon truc... mon prochain trail c'est Fressines... j'espère que ce sera moins gras.

Entre temps, je ferais quelques courses "normales" : Les foulées de l'assurance,  Les foulées du lyons et les boucles d'Usseau....

lundi 10 février 2014

Raid des Gabariers par Christian VANNIER

Ce week end (8 et 9 février), j'étais dans le Cantal, à Chalvignac, pour participer au raid des Gabariers, un trail de 39km et 1800 m D+.

Il s'agit d'une course qui mériterait plus de coureurs.
C'est super bien organisé et pourtant, nous n'étions au total à peine 150 au départ sur les deux distances (26 et 39km).

Vu les conditions climatiques et le fait que la course se situe en début de saison, ce fût une course très dure.

Mais l'accueil et les paysage permettent de faire passer tout ça.

6h18 de course et 6h00 sous la pluie,.
Des chemins transformés en patinoire mais c'est la boue qui faisait office de glace et  j'ai dû me gameler une dizaine de fois.
Une douzaine de cours d'eau à traverse, heureusement qu'il ne faisait pas trop froid.

Sur ce 39km, il y a eu un tiers d'abandon, cela donne une idée des conditions et des difficultés de la course.

Ce matin les jambes sont un peu dures.....

vendredi 7 février 2014

Trail de Celles sur Belle par Christine LARGEAU

J'étais au trail de L'Abbaye ce WE (2 février) pour le 17 km. C'était la première édition, avec 2 distances (7 et 17 km) et 400 inscrits en tout.

C'est un trail très technique et difficile, énormément de boue et d'eau, les pieds s'enfoncent jusqu'aux chevilles (j'ai failli y laisser mes chaussures plusieurs fois). Beaucoup de côtes, et avec la boue, quand tu fais trois pas, tu recules de deux.
A force de glisser, j'ai même fini par tomber... je te raconte pas dans quel état j'étais....

J'ai terminé en 2h, ce qui n'est pas brillant, mais pour avoir discuté avec qq coureurs, tout le monde l'a trouvé très difficile.
Il me semble qu'il faudrait une distance moyenne (genre 13 km), car en fait, les 4 derniers km paraissent insurmontables surtout quand tu passes après tout le monde (ce qui est mon cas) et après les quads, car l'organisation se déplaçait en quad...

voilà, bien contente d'avoir terminé, mais pas sûre de recommencer dans ces conditions.

mardi 21 janvier 2014

Trail Urbain Niort (12/2013) par Valérie LENNE

Le parcours est très "sympa" enfin sauf dans les montées :-)
La visite de Niort avec Le Pilori, la Mairie, les Halles, le stade Espinassou, le jardin des plantes et des endroits que je ne connaissais pas du tout ;) Même un petit tour dans la nature, j'ai bien fait de chausser mes chaussures de trail en tout cas !

Le trajet ne fait pratiquement que monter et descendre mais on tient le coup. Après deux boucles de presque 6 kms on redescend en bas du jardin des plantes juste pour le remonter par ses chemins sinueux qui griment qui grimpent et qui finissent de nous achever !!

Résultat 1h19 pour moi ! Je suis très contente de ma course, même si j'ai pas mal marché dans les côtes ou les escaliers, oui il y avait beaucoup d'escaliers !

Le dernier trail de 12 km au Val d'Egray m'avait pris 1h43 mais les conditions étaient bien différentes !

Marathon La Rochelle par Laure NADEAU-MAURIN (12/2013)

C'est bon, je suis rentrée dimanche soir avec ma médaille, mon coupe-vent et ma bourriche d'huîtres...

1er marathon, et comme passer de 21 à 42 km me semblait un palier trop important pour le franchir seul, j'ai effectué toute ma préparation avec un habitué, peu avare en bons conseils et qui a la gentillesse de prendre le même départ que moi (chez les féminines et les V2 et +) afin que nous courrions ensemble sur toute la distance. Le matin du 24.11, je n'en menais pas large pour autant...

A l'arrivée à la Rochelle, il fait froid, mais le ciel se dégage peu à peu. Peu d'échauffement, mais mieux vaut garder un peu de force pour la suite.

Sans historique sur un marathon, la couleur de notre dossard nous indique la bonne porte, qui est loin - très loin - du départ. Conséquence, après le coup de pistolet (que je n'ai même pas entendu), près de 2 minutes avant de passer sous l'arche du départ et surtout, impossible de doubler compte tenu de la densité des coureurs. Après 3 km de piétinement, la situation s'éclaircit un peu. Je m'aperçois alors que j'ai faim (malgré la bonne platée de pâtes, la banane et la part de gâteau, ingurgités 3 heures plus tôt comme il se doit). Donc dès le 1er ravitaillement : qq rondelles de banane.

Les 30 premiers km se font un peu en sous régime, j'ai le temps de regarder le paysage et de profiter des courants d'air très frais. A partir du 30ème, mon "coach" me dit qu'on peut accélérer car les forces n'ont pas été entamées. Même si je crains un peu de rencontrer le fameux "mur" dont tout le monde parle, je profite avec plaisir de pouvoir allonger la foulée. Ce fut le moment le plus agréable de la course. Les spectateurs encouragent en citant les prénoms inscrits sur les dossards. C'est motivant.

Nous continuons l'accélération progressive jusqu'au 39ème, mais là, je suis confrontée à une combat interne entre ma tête ("allez, on continue à accélerer") et mes jambes ("désolées, ça ne va pas être possible"). Je cherche l'arche d'arrivée du regard en arrivant dans le port, je ne la vois pas : pour la 1ère fois depuis le départ, je trouve que l'arrivée est loin (il reste presque 1km). Dernier sursaut d'orgueil en arrivant sur le tapis bleu. C'est fait. Michel Dessaint, au micro, nous glisse qq mots sympas et nous pose qq questions (je ne sais pas ce que j'ai raconté), puis je me rue sur les carreaux de chocolat pour rattraper le retard (3 jours à se nourrir presque uniquement de pâtes, c'est long...).

En résumé : 42km et 3h34'21" de bonheur, sans se mettre dans le rouge et sans rencontrer le mur, un temps presque idéal (grand ciel bleu mais température un peu fraîche face au vent), des spectateurs enthousiastes, un bon classement (39ème V1), des huîtres, presque 3 bananes et plusieurs poignées de raisins secs (j'ai mangé à tous les ravitos, j'espère que l'organisation avait prévu assez...). Le résultat aurait peut-être pu être un peu meilleur en forçant un peu plus (quoique), mais aucun regret : le manque d'expérience incite à la prudence, et si pour gagner une minute, il faut en baver 30 km, mon choix est vite fait.

La Cherveusienne 2013 par Sébastien VOYER

Juste un mot pour dire que la "Cherveusienne" s'est déroulée dans des conditions optimales ce WE  (8/12) : le soleil était au rendez-vous, l'ambiance également avec une participation en hausse (322 inscrits) et un parcours toujours aussi agréable....

Pour résumé ma course, je dirai que je n'ai pas eu trop de difficulté jusqu'au 8ème Km, point de départ d'une côte infernale pendant environ 1km : mieux vaut ne pas regarder le cardio à ce moment là
(malgré ma 4 ème participation je trouve ce passage est tjs aussi dure). Il me reste encore un peu d'énergie pour relancer et terminer à fond le dernier Km.

Au final je termine en 45'22 et suis très satisfait car j'améliore mon précédent temps d'environ 1'15.

Bref, j'ai passé une très bonne course.

Trail Sable et Forêt par Christian BATUT

J'ai participé comme prévu au trail sable et forêt à St Palais/mer dimanche matin (8/12/2013).

Temps superbe un peu frais au départ mais le parcours réchauffe vite . Je me suis contenté du 14 Km et j'ai bien fait car le parcours est très vallonné après un tour du lac pour ceux qui connaissent. Ensuite,  pas un mètre de plat avec des pentes courtes mais très raides plus un long passage de tôle ondulée dans le sable.

Épreuve idéale pour ceux qui s'ennuient sur la route, paysages magnifiques, je me suis régalé ! J'ai mis 1h32, et le premier est autour d'1h.

Je reviendrai avec plaisir l'an prochain