jeudi 24 octobre 2013

Coulée Verte (octobre) par Sylvain DESMIER

De mon côté après l'imbroglio de mon rattachement à l'équipe MACIF en fin de semaine dernière, j'abordais tranquillement mon premier semi marathon, une des dernières étapes de ma préparation vers un 3eme Marathon de la Rochelle.

Après un petit échauffement dans les petites rues autour d'IMA qui m'a permis de croiser quelques anciens camarades footeux reconvertis à la course à pied,un départ un peu encombré  Avenue de Paris et un premier passage de la difficulté du parcours (la côte "hors catégorie" de la Poste), nous abordons tranquillement le quartier Chabaudy avant de plonger sur les Ponts Main et de traverser la foule compacte de spectateurs pour aborder le bucolique quai métayer.

Tout se passe bien, je suis un peu en avance sur mon allure et je peux commencer à me rapprocher tranquillement du centre ville (et même doubler un des favoris  kenyans malheureusement arrété sur le bas coté suite à un claquage) pour retrouver une foule énorme qui profite du beau temps pour nous encourager de plus belle.

Apres le deuxième passage de la côte de la Poste, je ne profite pas du ravitaillement de la Place St Jean pour me restaurer, erreur que je paierais dans la traversée du quartier de la Gavacherie avec une petite défaillance qui me fera perdre mon rythme jusqu'au ravitaillement assuré par les rugbymens du Stade Niortais. Une fois reparti, je vais rentrer au train afin de ne pas puiser dans mes réserves pour le marathon. La rue de Ribray et le Quai métayer se passent tranquillement jusqu'au dernier ravitaillement où je me fais doubler par Laure.

J'en profite pour m'accrocher pendant 500 mètres avant de me relancer  dans la rue de bessac  et de profiter d'un dernier kilomètre porté par un public nombreux pour boucler ce semi en 1h37'38 et accrocher mon record personnel( en même temps pour un premier semi, rien de plus normal..)

Pour résumer, un parcours exigeant, des conditions pas faciles ( a chaleur et le vent sont traîtres) mais un public qui aide à se surpasser et une sortie qui rassure à un mois du marathon. Encore un peu d'entrainement et ça devrait bien se passer..

Coulée Verte (octobre) par Laure NADEAU-MAURIN

Sur cette édition 2013, pour ma part, que du bonheur : course agréable, pas de "zone rouge" même si les km 17 à 20 ont été un peu plus difficiles, avec maintien du rythme néanmoins (grâce notamment à mon co-équipier de Germond-Rouvre qui ne m'a bien boostée tout le long du parcours) ; et un bon regain d'énergie sur dernier km.

J'avais un peu la pression avec mon dossard "élite" (je n'en ai d'ailleurs pas profité : je me suis placée au milieu de la foule plutôt que de m'approcher des "vraies" élites. Le ridicule ne tue pas, mais quand même), le résultat va au-delà de mes espérances avec 1h38'15", record perso battu (mais loin du podium car 18ème féminine). Les heures d'entraînement n'auront pas été vaines...

Quant à la météo, et au public, Gilles Bouchet en a parlé, c'était parfait. Plus de ravitaillement que l'an passé, et un chassé-croisé sur une partie du parcours à cause des travaux qui a permis de faire un signe d'encouragement à tous les copains d'en face : ceux qui étaient derrière, et les veinards qui étaient devant.

Prochaine échéance pour moi aussi : la Rochelle (1er marathon), en passant par l'inévitable Ekiden.

mardi 22 octobre 2013

24 h de St Maixent (septembre) par Brigitte HERVOUET

Edition 2013 humide dis-tu ?

Côté météo, du jamais vu sur le 24h de St Maixent ! Départ samedi matin 11h sous une pluie battante.... mais heureusement pour nous, l'eau n'était pas froide, ce qui nous a permis de mieux supporter psychologiquement et surtout musculairement.... Pour mon compte, j'ai de suite abandonné l'idée d'endosser le k-way qui n'aurait plus été étanche très vite. J'ai donc couru en tee-shirt jusqu'en fin de soirée, la température le permettait.... à condition de ne pas s'arrêter de courir !!

En fin de soirée, j'ai profité d'une petite éclaircie pour me changer, sauf les chaussures... inutile vu les inondations sur la place Denfert  (elle portait bien son nom ce jour-là !). Je me sentais bien au chaud dans mes nouveaux vêtements tout secs. Le bien-être a duré moins de 5 minutes et c'était reparti.... et ce, jusqu'à 21 heures environ. Bon, heureusement, nous avons fini le dimanche matin sous le soleil.

Côté course, pour moi, tranquille.... 128 kms, 8ème féminine sur 15 (la 1ère féminine fait 192 kms), 34ème au classement général sur 69 partants. J'ai couru les 10 premières heures et les 3 dernières, le reste j'ai marché (et autre.... voir plus loin). Mon genou me rappelait à l'ordre (saleté d'arthrose !) alors je n'ai pas forcé. J'ai été "raisonnable"..... Mais c'est dur de marcher vite pendant plusieurs heures, plus que de courir, car les appuis ne sont pas les mêmes, ça me tirait les muscles dans les jambes et me brulait la plante des pieds (surtout qu'ils étaient complètement détrempés).

Vers 4 h du matin, j'ai donc décidé d'aller me faire masser les jambes dans l'espoir de pouvoir recommencer un peu à courir. Quel bonheur de se faire masser après 100 bornes. En repartant du massage, je suis allée à nouveau remettre des vêtements secs. J'étais tellement bien détendue par le massage et bien dans mes nouveaux vêtements que, au lieu de me redonner de l'élan, ça m'a fait l'effet inverse. J'ai repris pour deux ou trois tours mais je n'avais plus aucun plaisir à continuer, je me sentais trop fatiguée, lasse, envie d'un petit break.  Je suis allée dans la salle pour m'allonger un peu sur un lit de camp mis à disposition par la Protection Civile, nos anges gardiens qui nous assistent pour tous nos petits et grands bobos . Un médecin a pris ma tension. Elle avait chuté à 10-6. Je me suis donc accordé 2 heures de repos.

Après ce petit 5 à 7 (heures) bien au chaud sous 2 couvertures, Martine, qui nous chouchoute au ravitaillement chaud, m'a préparé un bon chocolat bien chaud, un croissant et me voilà requinquée. Il était environ 7h30 et je n'avais fait que 102 kilomètres. Il restait 3h30 "de course". Un ami me dit "tu peux aller jusqu'à 120". Je n'y pensais même pas.... Je suis repartie petit trot, en alternant course et marche. Dur dur au début, puis, paradoxalement, de plus en plus facile (alors je me suis dit que peut-être 120.....)  et la dernière heure, il m'a poussé des ailes.... l'euphorie, l'ambiance, les sourires et les encouragements des autres coureurs qui eux aussi étaient frappés d'euphorie (enfin ceux qui en avaient la force !!) et les spectateurs de plus en plus nombreux et de plus en plus bruyants, l'envie de donner tout ce qui reste avant le coup de canon final de 11h..... comme je dis, il faudrait plus de "dernière heure"....

Côté folklore et rencontres, le 24 h de St Maixent est très sympa. Tous les ans, il y a nos amis "les tracteurs du bitume" qui se déguisent et qui changent de déguisement toutes les 2 h (il faut le faire de courir une centaine de kilomètres en se changeant 12 fois), mais cette année, il n'y avait que Sylvie, (Patrick ayant aussi des problèmes de genou). Il y avait toute un équipe de bretons, l'AC Plescop avec 11 coureurs et leurs accompagnateurs, de joyeux lurons avec forte ambiance à leur stand et encouragements à chaque tour, la participation de Jean-Claude Peronnet, non-voyant, qui parcourt 159 kilomètres, et toujours la participation de nombreux v4 qui restent humbles et souvent de bons conseils.

Notre doyen, Valério, un italien de 91 ans n'a pas pu venir cette année pour raison de santé.  L'année dernière pour ses 90 ans, il avait parcouru 100 kilomètres.

Côté parcours et paysage, je serai brève, un peu plat,  un peu monotone, et..... trop humide ! rien à voir avec Espelette !!!

Semi Auray-Vannes (8 septembre) par Gilles BOUCHET

Me revoilà sur le bitume après 3 ans sans compétitions : ma course de rentrée, Auray-Vannes, un beau petit semi qui attire la grande foule (5900 inscrits).

Beaucoup de monde au départ, beaucoup de monde sur le parcours, ambiance très sympathique, routes assez larges pour ne pas être gêné, quelques faux-plats (voire même des côtes) pour tester les cuisses, un temps parfait puisque soleil et vent plutôt favorable .... que du bonheur de rallier le stade Kercado de Vannes pour finir comme aux JO sur un tour de piste d'athlétisme ... poussé par une foule en délire .... ou presque.

Comme temps de référence pour les intéressés, le 1er a fini en 1h02 (mais il n'est pas de la région je crois !) et le dernier a mis 2h44. Moi je suis entre les deux et enchanté d'avoir fait une belle ballade par un beau dimanche après-midi (départ à 15 heures).

Alors avis aux amateurs.