lundi 20 juillet 2009

Résultats Espelette

Sur la course des 14 km

ANDRECK Gérard : 1H24'17" (6e V3)
ANDRECK Mathias : 1H23'12"
BOS Fabrice : 1H34'37"

Sur la course des 19 km

VAQUIER Eric : 2H43'56" (836ème)

Sur la course des 27 km

VANNIER Valérie : 3H20'24" (811ème - 36ème V1)
VANNIER Christian : 3H20'29" (813ème)
MARSAULT Christine : 3H38'13" (915ème - 50ème V1)
MARSAULT François : 2H22'54" (73ème - 10ème V2)
MAUFFRET Clothilde : 3H34'02" (901ème - 32ème S)
BEGOUT Patrick : 2H57'26" (205ème)
MIHALA Serge : 3H18'36" (773ème)
REVAULT Damien : 2H33'58" (193ème)

Les photos depuis le site d'Espelette sont

Espelette par Serge MIHALA

Et voilà on en parlait .....c'est fait. Etant en congés, je suis arrivé le jeudi à Espelette. Le temps était orageux et lourd. On a fait un repérage de la ville. Le vendredi le matin, il pleut, aussi j'en profite pour aller faire un tour à St Jean Pied de Port. L'après-midi il fait soleil et même chaud, je vais chercher les dossards.
Le soir, le groupe Amcf s'est retrouvé à la paillotte "Bahia beach" à Bidart pour le dîner. Très bonne cuisine, on s'est régalé et on a eu droit au coucher de soleil sur la mer en direct. Ensuite on est tous rentrés dormir à l'hôtel Bergara à Souraïde situé à 3km d'Espelette.

Samedi matin, retour à Espelette pour voir les stands (uniquement Adidas). Il y avait également un stand pour la Pastourelle à Salers et un pour les gendarmes et les voleurs de temps à Ambazac. Je vais ensuite réserver la table pour notre groupe en vue de la fiesta du soir. On était 20. avec les conjoints.

Mais avant bien sûr la course.
Je ne pourrais vous parler en "connaissance de cause" que du 27 km.

Un quart d'heure avant le départ qui avait lieu à 15h30, on se place sur la ligne de départ. Que de monde, qu'elle ambiance. Nos collègues qui "démarrent" à 15h45 et 16h font partie de nos supporters. La météo est idéale, temps gris mais pas de pluie température douce. A un moment je me demande même s'il ne fera pas frisquet tout là haut.

15h30 c'est parti. Je compte faire un temps minimum de 3h30 même si je me suis entrainé spécifiquement sur ce type de dénivelé pendant mes vacances, 2 semaines au mois de juin .....(commençait à être temps) .
Les premiers km se passent sur le bitume, au bout d'un moment j'en arrive à me demander si c'est bien un trail......puis enfin on aborde les sentiers qui montent, qui montent.... J'en arrive à regretter le plat bitume.....çà monte tout le temps, normal c'est la montagne. On n'en voit pas le bout et surtout la cime. On traverse une première couche de brumes puis en levant le nez on en voit une seconde plus loin ..... plus haut.... mais pas le sommet.

Enfin , on attaque la dernière couche et on voit le sommet du col du Mandarin...ils ne restent que quelques mètres que l'on gravit pratiquement autant avec les mains qu'avec les pieds, c'est raide, c'est de l'escalade !!! Là haut, c'est un vrai comité d'accueil çà grouille de bénévoles ils nous réchauffent le cœur, mais on ne s'attarde pas car il fait pas chaud.
Cela fait un peu plus d'une heure que je coure et j'arrive au km 6,5.....bof reste que 20,5 km

Il restera 2 cols à gravir. A un moment au retour d'une boucle on se retrouve avec les coureurs du 19 km pour faire quelques km du circuit ensemble. On se séparera un peu plus loin (pour le 27 on a notre 3ème col) pour se retrouver jusqu'à l'arrivée.

Retour et arrivée dans la ville où déjà l'activité touristique a repris et les derniers coureurs sont presque oubliés.....

A 21h/21h30 environ on se retrouve tous pour la grosse fiesta sous le chapiteau 3000 convives quand même !!!!. On remarque au passage que certain(e)s n'ont pas tout "donné" dans la course. On a bien mangé même si au dernier moment ils ont remplacé le canard par du poulet .....pour cause de tempête de ce début d'année !!!

Voilà, je recommande cette manifestation car il y a plusieurs distances possibles ainsi que des randonnées pédestres voire équestres et puis le soir la 3ème mi-temps mérite d'être vécue au moins une fois.....

Beaux circuits, super ambiance. On a eu la chance de ne pas avoir la canicule des semaines précédentes.

Maintenant on réfléchit pour l'année prochaine car déjà ce 4 juillet beaucoup sont en vacances.
Un trail et puis un petit Médoc, en septembre, car c'est sur cette manifestation que l'on a toujours rassemblé le plus de monde....avec petit dîner surprise le soir du marathon à St Sauveur pour celles et ceux qui connaissent.

Je conseille toujours et encore Marvejols/Mende (fin juillet hélas)car la fiesta le soir c'est aussi quelque chose !!!!! c'est 23km avec 2 cols....

mercredi 8 juillet 2009

24h00 d'Antibes - Patrick PAYA

Les coureurs de l’ultra avaient rendez vous ce weekend à Antibes pour faire soit les 6 jours -soit les 48h00 et soit les 24h00.

Pour la première fois j’ai pris le départ d une course horaire, c’était mon premier 24h00.

Sur une boucle de 1km500 autour du stade et du Fort carré à Antibes

Nous étions une cinquantaine pour les 24h00. Le départ fut donné à 16h00 le vendredi 12 juin sous une température de plus de 30°c. D’entrée, je m’obligeais à faire du 7 à 8 km/h et il fallait tourner, tourner, courir et courir.

Ravitaillement à chaque tour donc pas la peine de porter des sacs, des pochettes, des gourdes. On avait même un coin pour nous, pour mettre notre propre ravitaillement.

J’étais le seul régional, sinon les gens venaient de partout ; Espagne, Italie, Amérique, Belgique, etc., etc.

Vivement la nuit, et c’était là qu’on courait le mieux. Température de 20°, fallait tenir et c’est aux alentours de la 13eme heure de course, c’est à dire à 5h du matin que je passais le cap des 100 bornes.

C’était un moment merveilleux, très fort en soi, même inoubliable : passer le cap des 100 bornes pour la première fois.

Je changeais de chaussures et de chaussettes avec massage anti frottement toutes les 4 heures. Rien de spécial, pas d’ampoules, pas de contractures, pas de fatigue. Faut dire qu’à chaque tour, je prenais un verre de coca avec de l’eau.

Des collègues de mon club Asoa Antibes, de mon travail, des amis sont venus m’encourager pendant ces 24h00, voire même faire quelques tours avec moi. C’était sympa.

8h00 du matin. Le soleil réchauffe et les foulées sont de plus en plus rasantes. Je commence à sentir des douleurs au genou droit : tendinite ou pas ????

J’alterne entre course pendant 4 kms et marche sur 1 km tout en buvant. Objectif de faire 3 marathons en 24h00. C’est fait car je franchis les 128 kms vers les 10h00.
Il fait de plus en plus chaud. Je suis 7eme au classement et il faut tenir. Je vais voir le kiné qui est sur place pour mon genou.

12h00, tout en marchant je mange ma purée jambon, mais mes douleurs sont de plus en plus fortes. J’essaye de tenir car je vois que mes concurrents directs sont au même rythme. 22h00 de course. Il est 14h00 de l’après midi. C’est la canicule. Epaules en feu. Je suis toujours 7eme avec 145 kms. Je retourne voir le kiné. Après une bonne demi-heure, il me conseille d arrêter sinon de marcher la dernière heure pour faire 2 ou 3 kms.

Je préfère jeter l’éponge avec 145 kms dans les jambes, et pour 3 petits kms je perds 2 places et me retrouve 9eme au final.

Le premier est un italien avec 207 kms.

En tous cas j’ai passé un moment merveilleux, milieu où la joie et la douleur règnent.

Refaire cette course, pourquoi pas, mais avant j’ai la montée du col de la Bonette dans 1 mois et demi, et d’ici là, récup et kiné.

mardi 7 juillet 2009

Aubrac aventure trail 2009 - Christian VANNIER

Malgré une fin de course douloureuse l'année dernière (genou), j'avais décidé de remettre ça cette année.

Valérie est inscrite sur le Trail des Capucins (21km) et moi sur le 85km (3200m D+).
Nous arrivons donc sur place Valérie, nos amis du club et moi le vendredi en fin d'après midi. Installation à hôtel et puis nous allons retirer nos dossards.
Nous allons ensuite manger et puis nous couchons vers 23h00 car nous devons nous lever un ami et moi à 2h30 pour prendre le départ à 4h00.

Après avoir pris notre petit déjeuner, nous nous rendons sur la ligne de départ bien couvert car il ne fait que 4°.
4h00, départ en musique et à la frontale pour les 385 coureurs.
Le terrain est sec mis à part quelques bourbiers dans les sous bois et dans le alpages, cela me coûte d'ailleurs la perte d'une chaussure que j'avais mal serrée.
J'arrive au ravito du 23em km avec un groupe d'une dizaine de coureur en 2h30.

Au 25èm km, nous entamons ascension d'une piste de ski qui me semble interminable.
A partir du 35èm, j'attend avec impatience le ravitaillement du 42èm km, j'ai faim.
Jusqu'au ravito du 55ème, tout ce passe a peu près bien mais je sais qu'ensuite nous attaquons la partie la plus dure de la course avec 10km de montée.

J'arrive au dernier ravitaillement du 66èm km fatigué mais il ne reste plus que 18km avant d'arriver.
J'avais juste oublié la bosse à 5km de l'arrivée et ses 100m de dénivelé.
Une fois la bosse passée, je retrouve un peu d'énergie pour finir avec un ami qui m'attendait à deux km de l'arrivée.

J'en termine donc en 13h44, en bon état et 51mn de moins que l'année dernière. J'apprendrais après l'arrivée que les 23 premiers km avaient été modifié pour durcie la course.

Prochain rdv, le Mont Blanc fin août pour 98km.................