jeudi 24 octobre 2013

Coulée Verte (octobre) par Sylvain DESMIER

De mon côté après l'imbroglio de mon rattachement à l'équipe MACIF en fin de semaine dernière, j'abordais tranquillement mon premier semi marathon, une des dernières étapes de ma préparation vers un 3eme Marathon de la Rochelle.

Après un petit échauffement dans les petites rues autour d'IMA qui m'a permis de croiser quelques anciens camarades footeux reconvertis à la course à pied,un départ un peu encombré  Avenue de Paris et un premier passage de la difficulté du parcours (la côte "hors catégorie" de la Poste), nous abordons tranquillement le quartier Chabaudy avant de plonger sur les Ponts Main et de traverser la foule compacte de spectateurs pour aborder le bucolique quai métayer.

Tout se passe bien, je suis un peu en avance sur mon allure et je peux commencer à me rapprocher tranquillement du centre ville (et même doubler un des favoris  kenyans malheureusement arrété sur le bas coté suite à un claquage) pour retrouver une foule énorme qui profite du beau temps pour nous encourager de plus belle.

Apres le deuxième passage de la côte de la Poste, je ne profite pas du ravitaillement de la Place St Jean pour me restaurer, erreur que je paierais dans la traversée du quartier de la Gavacherie avec une petite défaillance qui me fera perdre mon rythme jusqu'au ravitaillement assuré par les rugbymens du Stade Niortais. Une fois reparti, je vais rentrer au train afin de ne pas puiser dans mes réserves pour le marathon. La rue de Ribray et le Quai métayer se passent tranquillement jusqu'au dernier ravitaillement où je me fais doubler par Laure.

J'en profite pour m'accrocher pendant 500 mètres avant de me relancer  dans la rue de bessac  et de profiter d'un dernier kilomètre porté par un public nombreux pour boucler ce semi en 1h37'38 et accrocher mon record personnel( en même temps pour un premier semi, rien de plus normal..)

Pour résumer, un parcours exigeant, des conditions pas faciles ( a chaleur et le vent sont traîtres) mais un public qui aide à se surpasser et une sortie qui rassure à un mois du marathon. Encore un peu d'entrainement et ça devrait bien se passer..

Coulée Verte (octobre) par Laure NADEAU-MAURIN

Sur cette édition 2013, pour ma part, que du bonheur : course agréable, pas de "zone rouge" même si les km 17 à 20 ont été un peu plus difficiles, avec maintien du rythme néanmoins (grâce notamment à mon co-équipier de Germond-Rouvre qui ne m'a bien boostée tout le long du parcours) ; et un bon regain d'énergie sur dernier km.

J'avais un peu la pression avec mon dossard "élite" (je n'en ai d'ailleurs pas profité : je me suis placée au milieu de la foule plutôt que de m'approcher des "vraies" élites. Le ridicule ne tue pas, mais quand même), le résultat va au-delà de mes espérances avec 1h38'15", record perso battu (mais loin du podium car 18ème féminine). Les heures d'entraînement n'auront pas été vaines...

Quant à la météo, et au public, Gilles Bouchet en a parlé, c'était parfait. Plus de ravitaillement que l'an passé, et un chassé-croisé sur une partie du parcours à cause des travaux qui a permis de faire un signe d'encouragement à tous les copains d'en face : ceux qui étaient derrière, et les veinards qui étaient devant.

Prochaine échéance pour moi aussi : la Rochelle (1er marathon), en passant par l'inévitable Ekiden.

mardi 22 octobre 2013

24 h de St Maixent (septembre) par Brigitte HERVOUET

Edition 2013 humide dis-tu ?

Côté météo, du jamais vu sur le 24h de St Maixent ! Départ samedi matin 11h sous une pluie battante.... mais heureusement pour nous, l'eau n'était pas froide, ce qui nous a permis de mieux supporter psychologiquement et surtout musculairement.... Pour mon compte, j'ai de suite abandonné l'idée d'endosser le k-way qui n'aurait plus été étanche très vite. J'ai donc couru en tee-shirt jusqu'en fin de soirée, la température le permettait.... à condition de ne pas s'arrêter de courir !!

En fin de soirée, j'ai profité d'une petite éclaircie pour me changer, sauf les chaussures... inutile vu les inondations sur la place Denfert  (elle portait bien son nom ce jour-là !). Je me sentais bien au chaud dans mes nouveaux vêtements tout secs. Le bien-être a duré moins de 5 minutes et c'était reparti.... et ce, jusqu'à 21 heures environ. Bon, heureusement, nous avons fini le dimanche matin sous le soleil.

Côté course, pour moi, tranquille.... 128 kms, 8ème féminine sur 15 (la 1ère féminine fait 192 kms), 34ème au classement général sur 69 partants. J'ai couru les 10 premières heures et les 3 dernières, le reste j'ai marché (et autre.... voir plus loin). Mon genou me rappelait à l'ordre (saleté d'arthrose !) alors je n'ai pas forcé. J'ai été "raisonnable"..... Mais c'est dur de marcher vite pendant plusieurs heures, plus que de courir, car les appuis ne sont pas les mêmes, ça me tirait les muscles dans les jambes et me brulait la plante des pieds (surtout qu'ils étaient complètement détrempés).

Vers 4 h du matin, j'ai donc décidé d'aller me faire masser les jambes dans l'espoir de pouvoir recommencer un peu à courir. Quel bonheur de se faire masser après 100 bornes. En repartant du massage, je suis allée à nouveau remettre des vêtements secs. J'étais tellement bien détendue par le massage et bien dans mes nouveaux vêtements que, au lieu de me redonner de l'élan, ça m'a fait l'effet inverse. J'ai repris pour deux ou trois tours mais je n'avais plus aucun plaisir à continuer, je me sentais trop fatiguée, lasse, envie d'un petit break.  Je suis allée dans la salle pour m'allonger un peu sur un lit de camp mis à disposition par la Protection Civile, nos anges gardiens qui nous assistent pour tous nos petits et grands bobos . Un médecin a pris ma tension. Elle avait chuté à 10-6. Je me suis donc accordé 2 heures de repos.

Après ce petit 5 à 7 (heures) bien au chaud sous 2 couvertures, Martine, qui nous chouchoute au ravitaillement chaud, m'a préparé un bon chocolat bien chaud, un croissant et me voilà requinquée. Il était environ 7h30 et je n'avais fait que 102 kilomètres. Il restait 3h30 "de course". Un ami me dit "tu peux aller jusqu'à 120". Je n'y pensais même pas.... Je suis repartie petit trot, en alternant course et marche. Dur dur au début, puis, paradoxalement, de plus en plus facile (alors je me suis dit que peut-être 120.....)  et la dernière heure, il m'a poussé des ailes.... l'euphorie, l'ambiance, les sourires et les encouragements des autres coureurs qui eux aussi étaient frappés d'euphorie (enfin ceux qui en avaient la force !!) et les spectateurs de plus en plus nombreux et de plus en plus bruyants, l'envie de donner tout ce qui reste avant le coup de canon final de 11h..... comme je dis, il faudrait plus de "dernière heure"....

Côté folklore et rencontres, le 24 h de St Maixent est très sympa. Tous les ans, il y a nos amis "les tracteurs du bitume" qui se déguisent et qui changent de déguisement toutes les 2 h (il faut le faire de courir une centaine de kilomètres en se changeant 12 fois), mais cette année, il n'y avait que Sylvie, (Patrick ayant aussi des problèmes de genou). Il y avait toute un équipe de bretons, l'AC Plescop avec 11 coureurs et leurs accompagnateurs, de joyeux lurons avec forte ambiance à leur stand et encouragements à chaque tour, la participation de Jean-Claude Peronnet, non-voyant, qui parcourt 159 kilomètres, et toujours la participation de nombreux v4 qui restent humbles et souvent de bons conseils.

Notre doyen, Valério, un italien de 91 ans n'a pas pu venir cette année pour raison de santé.  L'année dernière pour ses 90 ans, il avait parcouru 100 kilomètres.

Côté parcours et paysage, je serai brève, un peu plat,  un peu monotone, et..... trop humide ! rien à voir avec Espelette !!!

Semi Auray-Vannes (8 septembre) par Gilles BOUCHET

Me revoilà sur le bitume après 3 ans sans compétitions : ma course de rentrée, Auray-Vannes, un beau petit semi qui attire la grande foule (5900 inscrits).

Beaucoup de monde au départ, beaucoup de monde sur le parcours, ambiance très sympathique, routes assez larges pour ne pas être gêné, quelques faux-plats (voire même des côtes) pour tester les cuisses, un temps parfait puisque soleil et vent plutôt favorable .... que du bonheur de rallier le stade Kercado de Vannes pour finir comme aux JO sur un tour de piste d'athlétisme ... poussé par une foule en délire .... ou presque.

Comme temps de référence pour les intéressés, le 1er a fini en 1h02 (mais il n'est pas de la région je crois !) et le dernier a mis 2h44. Moi je suis entre les deux et enchanté d'avoir fait une belle ballade par un beau dimanche après-midi (départ à 15 heures).

Alors avis aux amateurs.

mardi 3 septembre 2013

Un Tour du Mont Blanc par Christian VANNIER

Voilà c'est fait, l'UTMB est bouclé, 168km, 9600m de D+.

Arrivé à Chamonix le 24/08, j'ai eu le temps de me mettre dans l'ambiance de la course.
L'UTMB rythme la vie de Chamonix pendant la dernière semaine du mois d'août: 4 courses programmées, un salon du trail, des animations....
On aime ou pas cette ambiance de kermesse, moi perso cela ne me déplaît pas, cela permet de s'occuper les jours précédents le départ.

Cette année, la météo clémente permettra de faire le parcours intégrale de l'UTMB, une première depuis 2009.

Donc départ le vendredi 31/08 à 16h30.
Une ambiance digne d'une arrivée du tour de France à l'Alpes d'Huez.
Du monde partout pendant la traversée de Chamonix.
Pour ce début de course, 8km à peu près plat jusqu'au Houches avant d'attaquer la première "bosse" puis une descente très pentue vers St Gervais (km21).
Les premières sensations ne sont pas terribles et je suis content d'arriver aux Contamines (km31) afin de pouvoir souffler, enfiler des vêtements chaud pour rentrer dans la nuit et partir dans la haute montagne.

Là, les sensations sont meilleurs et la montée aux Col du Bonhomme se déroule bien de même que la descente aux Chapieux (km50).
A tous les ravitaillements, ce sera à peu près le même menu: coca, eau gazeuse, soupe aux vermicelles, pain et fromage plus une assiette de pâtes à Courmayeur (Italie) et à Champex (Suisse).

Après les Chapieux, direction l'Italie et la base de vie de Courmayeur (km77).
La première "base de vie" où les coureurs pouvaient récupérer des effets perso.
Donc passage en tenue estivale pour attaquer les deux difficiles montées de Bertone (alt 2000m) et du Grand Col Ferret (alt 2500m).
Dans l'ensemble ces deux ascensions se déroulent bien, de même que les 15km de descente vers La Fouly (km114).

Arrivée à Champex (km122), il ne reste plus que trois ascensions avant de revoir Chamonix.
Physiquement, je commence à être gêné par une tendinite au tendons releveur de la cheville gauche.
Cela ne pose pas de soucis dans les montée mais courir dans les descente dans les rochers et les racines devient de plus en plus difficile.

Malgré cela, passage au dernier point de contrôle à la Flégère (km160), plus que 8km de descente qui se feront très prudemment.
L'entrée dans Chamonix dans la matinée au milieu de la foule est impressionnante tout comme le passage sous l'arche d'arrivée.

En conclusion, 42h23 de course (pour 42h00 prévues) mais surtout de plaisir dans la montagne, de rencontre avec des coureurs italien, japonais, anglais....
Hier visite chez le médecin, pour soigner la cheville qui a pas mal gonflée. Verdict: repos et anti inflammatoire pendant 10 jours.

vendredi 30 août 2013

Ultra Trail CCC 2013 par Christophe MARTIN

Je vais oser mettre moi aussi un petit reportage sur la CCC 2013.

D'abord cela faisait longtemps que le temps n'avait pas été aussi fabuleux. Je fais toujours des Ultra en mai juin mais depuis 2 ans je n'ai pas de chance.

La course

2ème course à Chamoni(x) (ne prononcez pas le X sinon les savoyards vont froncer les sourcils).
Départ 9h15 de Courmayeur mais dès le départ, je suis bon dernier de mon SAS parce que je dois enlever mon coupe vent, puis attacher mes chaussures... Déjà dès le Départ dans Courmayeur, tous les Italiens font du bruit ... Super.
Très rapidement, je me retrouve avalé par la deuxième vague et bouchon très vite sur les petits chemins Italiens.
On attaque "la tête de la tronche" (2550 m) et là les gens là-haut sont tout petit. 3h02 pour arriver la haut et je me suis dit que j'étais forcément hors délai : dur très dur mais superbe la montée.

Après jusqu'au "Grand col Ferret", c'est superbe. La végétation, les paysages ce n'est que du bonheur. Alors là, "Grand col Ferret" et attention la montée : de nouveau trop de joie d'arrivée là-haut (2500 m).

Arrivée Champex vers 21h00, sous les applaudissements des spectateurs. on a l'impression d'être une vedette, c'est fabuleux et super encourageant (merci à toutes ces personnes).

Arrivée au col de Bovine en pleine nuit et la montée est super car on entend tout le long des cloches pour découvrir des vaches énormes tout en haut qui nous barrent le passage mais qui se poussent dès que l'on arrive dessus. Un peu surréaliste mais rigolo.

La Suisse et ces jolis maisons, villages et les gens nous ont fait des ravitaillements imprévus dans les villages : super gentils.

Pour moi au petit matin, le plus dur c'est la "tête au vent", la montée est aussi gigantesque et quand on arrive à ce que l'on croit être la "tête au vent" (arrivé pour moi vers 07h00 du matin) il reste encore 20 minutes pour l'atteindre. Moins pentu mais pénible. Merveilleux, toute la chaîne du Mont Blanc se levant avec le soleil devant nous à 07h00 du matin ...

Ensuite descente et arrivé à Chamoni(x) vers 09h00 où je découvre mes trois enfants et mon épouse qui m'accompagnent et franchissent la ligne d'arrivée avec moi. J'en ai encore des frissons. Je dois dire que je leur ai quand même demandé de ralentir car je n'arrivais pas à les suivres.

Là encore, les gens dans Chamoni(x) vous acclament comme si vous aviez gagné la course. J'en ai pleuré mais ne le dites à personne.

Bilan : j'ai passé la semaine à me balader, avant la course sur tous les massifs de Chamoni(x) (aiguille du midi, Brévent, le lac blanc de la Flégère ...), c'est super beau.

La course, très bien organisée, bien balisée la nuit, les bénévoles charmant (e)s et les spectateur (trice)s supers. Les paysages Suisses et Italiens fabuleux.

Je me suis vraiment régalé et en plus en famille ce qui n'est pas toujours le cas (car mes courses ne nous permettent pas toujours d'y aller ensemble).

J'ai fini, même si je ne suis pas un montagnard, avec un tendon d'achille fragilisé mais qui l'était déjà avant la course et quelques courbatures sur les quadriceps. Vous reconnaîtrez ces coureurs à leurs manières de descendre les escaliers après une course : un peu comme après la marathon de la Rochelle lorsque l'on rejoint le vieux port en logeant les remparts après l'arrivée et que l'on descend les escaliers près de la Tour...

Bravo à Christian car je me représente très bien aujourd'hui la difficulté de l'UTMB.

Pour moi, l'an prochain, le GRP ou l'UTMB en espérant y être et être un finisher.

vendredi 23 août 2013

Ascension du Col de la Bonette par Patrick PAYA

C’est mon pèlerinage comme chaque année depuis 12 ans !

Ascension du col de la Bonette avec un départ à 7h00 du matin depuis St Etienne de Tinée (altitude 1100 m). 27 kms de montée sur la plus haute route d’europe. L’arrivée se juge a la cime du col de Restefon (2800 m d’altitude).

Le départ est très progressif pour les quelques 280 partants durant 5 kms --le temps de mettre le turbo de nos baskets en route --mais déjà les groupes se font après le 1er ravitaillement, les choses sérieuses commencent avec des dénivèles de 6% jusqu’a Bouseyas.

Arrivés dans ce petit hameau, le soleil et la chaleur commencent à jouer avec notre organisme et on aperçoit là haut, tout en haut la cime de la Bonette.
Je continue mon train sans faiblir avec un petit groupe de 5 personnes -- en fait je suis encadré par les 3 premières féminines et  mon rival dans la catégorie v2m.

Tout en courant, on entend le bruit des marmottes et le bellement des moutons dans les prés. Lorsqu’on arrive au dernier hameau (le camp des fourches au 20eme kilomètre), il faut être frais et dispo car si déjà là, on a puisé dans nos réserves, on va vivre un véritable enfer.

Au 22eme kilomètre, notre groupe explose car la portion est à 9% sur 1 kilomètre. Je lâche prise et n arrive plus à suivre le train. On se retrouve à deux (avec Juliet de mon club asoa). Maintenant on ne court plus avec les jambes mais avec la tète,  je me dis a moi même : « qu’est ce que je suis venu faire ici ».

Dans les deux derniers kilos, elle n’arrivera pas à me suivre et perdra 5 minutes sur mon chrono. Pour ma part dans le dernier raidillon (500 derniers mètres), je me fais rattraper par le 2eme v2m.

Je termine 19eme au général en 2h30 et monte sur le podium à la 3eme place en v2m (on se tient en 1 minute) avec un peu plus de volonté et de hargne, j’aurais peut être pu les battre.

Là haut, tarte aux myrtilles, pissaladiere, anchoiade, thé nous attendaient pour nous requinquer.

mardi 9 juillet 2013

Course des Crêtes à Espelette par Patrick BEGOUT

Ce WE (6 juillet) se tenait la nouvelle édition de la course des Crêtes. Beau parcours, très grosse chaleur, bonne ambiance, bonne et grosse fatigue à l'arrivée mais beaucoup de joie d'avoir participé à cette belle course. Pour rappel, 3 distances : 14, 20 et 26 km.

Ci-après la photos des participants Macif avant la course. La même après aurait pu être amusante car les sourires n'auraient pas été les mêmes.


Championnats de France du Kilomètre Vertical à St Martin de Vesubie par Patrick PAYA

J'ai participé aux premiers championnats de France du Kilomètre Vertical à St Martin de Vesubie ce samedi 29 juin

Je termine médaille de bronze ( 3 eme v2m ) AUX CHAMPIONNATS DE FRANCE mais je ne monte pas sur le podium car j'ai une licence FSGT et non FFA et ils ont appelé celui qui termine derrière moi à plus de 3 minutes

mais c'est comme cela.  Tu  trouveras ci-joint un résumé de la course que j'ai fait pour tous les adhérents de mon club en tant que président.

Résumé de la course

420 coureurs étaient présents pour les 1 er championnat de France du kilomètre vertical à  St Martin de Vesubie sur un parcours ascensionnel de 4,4 kms de long pour 1150 mètre de dénivellation , l’épreuve disputée en contre la montre individuel , prenait son départ dans le centre du village pour rallier la cime de LA PALU dans le Mercantour à 2132 m d'altitude Si on calcule le pourcentage de la pente, c'est du plus 25%

Un véritable " mur " s'ouvrait à nous dès le départ, requérant puissance et légèreté traversant forêt et offrant des paysages grandioses à l'arrivée Les chaussures de trail étaient conseillées car le terrain était humide et il y avait des petites pierres qui roulaient .
Certains coureurs sont même tombés en montant car appuis trop instables.

Les 300 premiers de dénivelés, c’était l'enfer, un mur (c’était impressionnant et il ne fallait surtout pas s'y jeter sinon on grillait nos forces d'entrée), on était obligé soit de s'appuyer sur des rochers ou sur des arbres pour se propulser vers l'avant. Beaucoup de coureurs avaient prévus des bâtons.

Les indications au sol étaient tous les 100 mètres de dénivelé et non tous les kilomètres. Comme c’était un contre la montre , les coureurs s'elançaient sur ce sentier vertical toutes les 30 secondes en commençant par les catégories v4 femmes puis hommes ; ensuite v3 femmes puis hommes etc etc

Donc nous étions amenés à doubler des coureurs tout le long du parcours et aussi de se faire doubler et bien entendu il faut laisser le passage à celui qui nous double

Enfin l'arrivée se jugeait sur la cime du PELAT après un dernier effort au milieu des rochers pour sprinter car c’était la partie la moins pentue du parcours et bien entendu il fallait encore avoir assez d’énergie sur ces 50 derniers mètres

Le vainqueur s'impose en 42' et il est champion de France depuis 7 ans des courses de montagne. Dans les 20 premiers , on trouve la plupart des coureurs qui sont membres de l’équipe de France de course en montagne ou de trail et ils sont tous membres d'une équipe comme LAFUMA TEAM ou ASICS TEAM ou GARMIN TEAM ; donc un niveau très relevé .
La preuve en est car STEPHANE GIORDANENGO qui est un de nos meilleurs coureurs locaux du département prend la 26 éme place en 52'

POUR NOTRE CLUB ASOA , VOICI LE RESULTAT  des forcenés ou des ciboulets du kilo vertical "

66 eme PATRICK  EN  57'  ET 3 EME V2  (mais ne montera pas sur le podium car licencie fsgt)
85 eme FRANCK   EN 1H00
155 eme ROLAND PISANESCHI  EN 1H06'49" ( un peu moins bien que l'an dernier )
197 eme HERVE EN 1H11' ( un vrai chamois --on voit qu il habite isola )
220 éme CEDRIC  EN 1H13'
249 eme VIVIANE EN 1H17 ( et rate de peu le podium )
281 éme STELLA EN 1H21'
294 éme GERARD CALECA EN 1H23'45" (aprés avoir perdu sa casquette à cause de l'helicoptère ) il a été obligé de descendre un peu plus bas de la piste pour récupérer sa casquette
295 éme THIERRY BALAZUN EN 1H23'47"
318 eme AUDREY EN 1H29 ( il ne faut plus lui parler de kilomètre vertical !!!!)
352 eme GERARD RAVAIL EN 2H04 ( et qui se perd pour accéder à la ligne officiel de départ !!)
354 éme JACKIE EN 2H15  ( prend la 3 éme place dans sa catégorie )


Ultra Trail du Puy Mary Aurillac par Christian VANNIER

Un petit CR de ma course de ce week end (22/06) dans le Cantal.
Au programme, 105 km et 5600 de D+.
Dans mon esprit, ne pas penser à la distance totale mais uniquement à atteindre le ravitaillement suivant, il y en avait 5 avant l'arrivée.

Départ samedi matin à 5h00.
Côté météo, il fait frais et il tombe quelques gouttes.
Nous sommes 401 au départ.

Les 17 premiers km sont assez roulant, ponctués de trois bosses à gravir pour arriver au premier ravitaillement.
Passé ce premier ravitaillement, ascension vers le col de Berganty, suivi de deux autres montées pour un total de 1000m  de D+ à avaler.
Puis une descente d'environ 10km nous amène au ravitaillement de Mandailles au 35em km.
Jusque là, le terrain est humide mais largement praticable.

Arrive ensuite le gros morceau de la course, une boucle Mandailles-Mandailles de 25km sur laquelle nous avions à escalader le Chavaroche, le Puy Mary et le Peyre Arse (sommet du Cantal).
Côté météo, le froid est toujours là et le brouillard ne nous permet pas de profiter du paysage.
C'est dans la montée du Puy Mary, 44èm km, que j'aurais mon gros coup de mou de la course.........
De retour à Mandailles, km60, une pause d'un quart d'heure et un bon ravito me permettront de repartir en meilleurs forme.

Après ce point nous nous dirigions vers la dernière grosse difficulté de la course, la montée du Piquet au 65ème km. 650m de D+ à gravir dont la dernière partie à 50% de pente équipée d'une corde pour nous aider à parvenir au sommet.
Nous nous dirigions ensuite vers les gorges de la Jordanne (superbe
passage) et son ravitaillement au 76èm km.

J'étais à ce ravitaillement à 22h30 et avec la nuit la pluie faisait son retour et elle ne cessera pas jusqu'à l'arrivée.

Nous dirigions ensuite une seconde fois vers le col de Berganty et ses pâturages où je crus bien laisser une chaussure après m'être enfoncé jusqu'à mi-mollet dans la boue...
Après ce passage plus qu'humide et une bonne descente, c'était le dernier ravitaillement au 94èm km et à ce moment là je pouvais commencer à penser à passer la ligne d'arrivée.

Ce fût chose faite dimanche à 5h10 soit après 24h10 de course.

Au final, une course difficile (pret de 30% d'abandon) mais une super organisation, des bénévoles toujours là pour vous soutenir.......

Une course à faire et il y en a pour tous avec aussi un marathon, un 20km, un 10km et une randonnée pour les accompagnateurs.

Maintenant, repos pendant 10 jours (mais marche aux Chemin du Roy dimanche) et prochain rendez vous fin août à Chamonix pour l'UTMB....

lundi 3 juin 2013

Les gendarmes et les voleurs de temps par Christophe HEULIN

Je reviens du trail des Gendarmes et des Voleurs, qui s'est déroulé dans des conditions très "humides". Je n'avais jamais connu ca ! Il a plu tout le samedi. Et le dimanche matin, en se rendant au départ, on se rend compte que la prairie est détrempée : une grosse étendue de boue s'est formée avant le premier virage, et sur la suite ce n'est pas mieux... et il pleut toujours en continue ! Face à ce constat, une décision s'impose : partir devant le peloton pour ne pas s'embourber. Il faut donc s'élancer à grande vitesse : bien placé derrière la ligne, c'est parti à presque 15 à l'heure sur les premiers hectometres, et là ca passe nickel, aucun étranglement de ressenti. Derrière, c'est le bouchon, j'ai pris la bonne option. Je continue à une allure soutenue, les 4 premiers kilo sont en 4'40-4'45 malgré les premières bosses et les creux d'eau. Et quand arrive la première vraie montée le tri est déjà fait en grande partie : ouf, je vais souffler un peu et reprendre mon rythme.

La suite de la course ? Flaques, glissades, gadoue, dérapages... Et surtout, j'ai découvert qu'il existe plusieurs sortes de boue : celle qui glisse, celle qui colle, celle ou on s'enfonce (de 5 à 50 cm) celle qui sent mauvais... bref un bonheur pour les 2400 curistes qui ont pris le départ. A défaut de boue, les passages sur les cailloux se sont transformés en petits torrents. Rares sont les secteurs qui ont été épargnés. Mais malgré tout, je garde une bonne allure, même si un peu limitée en descente pour éviter les chutes. A mi-course, on m'annonce que je suis 168eme. Je double encore régulièrement, ce qui aide à poursuivre l'effort, mais c'est usant car chaque appui par de travers. Heureusement, il y a quelques beaux paysages : le long d'un lac recouvert de brume, sur un chemin bordé de rochers recouverts de mousse, un sous-bois garni de gros chênes, et même par endroits quelques spectateurs très courageux ! Les conditions sont en effet disuasives : pluie, 7°C et un léger vent pour donner un 4° ressenti. J'ai eu froid aux mains. Et lors d'un arret pour refaire un lacet, j'ai cru que je n'y arriverai pas... 1 minute, ca parait très long !

Au final, 2h52 et classé 118eme sur ce parcours de 32 km pour environ 1000D+ d'annoncé. Je suis super content d'en être venu à boue, et vivement l'édition 2014.

Ascension du Mont Chauve par Patrick PAYA

Après plus de 6 mois d’absence suite blessure aux ischions (tendinite chronique insertions), j’ai été obligé de m’arrêter pendant quelques mois et de reprendre doucement cette année.

Ce dimanche 12 mai il y avait la course du mt chauve.

Départ du stade du Ray à Nice et me voici embarqué pour 12 kms d’ascension jusqu’a la cime du mt Chauve qui surplombe la riviera et la baie des Anges avec des températures de 25°c.
700 mètres de dénivelés positifs, que de la montée.
La fin fut difficile après cette longue trêve mais je termine a la 16ème place en 1h01 et monte sur le podium en v2 (2ème). Et oui je vieillis et je change de catégorie.

Mes prochaines courses sont toutes des ascensions de col
  • Col de turini en juin
  • km vertical a st martin de Vesubie début juillet
  • Col de la Bonette fin juillet
  • Col de la Louch a isola fin aout
  • Col de Braus en septembre

Sarabande de La Rochelle de samedi 11 mai par Christine MARSAULT

 J'ai relevé le chrono des participantes :

  • Laure NADEAU MORIN - 44'14 (12ème et 3ème V1)
  • Isabelle PIERRE - 48'26 (ex amcf)
  • Hélène GUIBERT - 49'14 (58e - 26 V1)
  • Christine MARSAULT - 51'47 (121ème sur 1034 - 15ème V2)
  • Christine LARGEAU - 55'04 (249e - 93 V1)
  • Valérie LENNE - 58'19 (430e - 170e S
.
Après avoir vérifié les résultats, je ne suis pas mécontente de moi car après 7 ans d'absence à la Rochelle, 24 secondes de mieux ! 
Et, en plus, nous avons eu droit à la vidéo de notre arrivée sur YOUTUBE !

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=2r9PGPFiKJ4

Trail Landes et Bruyères par Christian VANNIER

J'étais ce week end (4/5 mai) à Erquy (22) pour participer au Trail Landes et Bruyères.
32 km à parcourir sur la côte allant du Cap Fréhel à Erquy.
Une course superbe, des panoramas sur la mer avec des dégradés de couleurs du vert au bleu........splendide.
Et une météo au rendez vous. Et non il ne pleut pas tout le temps en Bretagne ;-)

Le parcours se fait au départ sur 4km sur des chemins assez large pour se positionner et ensuite sur des mono traces à travers les bruyère, genets et ajoncs (attention aux épines....).
Il faut aussi faire attention où l'on pose ses pieds entre les rochers, les racines et les marches à monter ou descendre.

Les 20 premiers km de la courses sont assez roulant mais les 12 derniers eux sont plus exigeant.
Il s'agit d'une alternance de chemins, d'escaliers à descendre, de plages de sable bien mou à parcourir puis remontée d'escaliers.
Cela à faire 5 ou 6 fois.......
Et pour finir, une bonne descente pour déboucher sur le port d'Erquy, 400m à courir vers l'arche d'arrivée au milieu des encouragements du nombreux public.

Côté organisation, le top: 6 ravitaillements (dont des coquilles St Jacques marinées à l'arrivée), un balisage parfait, des bénévoles super sympa.

De mon côté, j'ai pris un maximum de plaisir sur la course.
Je comptais faire 3h45 d'après ce que l'on m'avait dit du tracé et je fini en 3h20, 363èm sur 908 arrivants.

Si l'amicale cherche une sortie pour 2014, il y en a en plus pour tous: trois courses (6km, 14km et 32km) et deux randonnées (14km chacune).
1000 coureurs au départ sur chaque course mais les places partent vite et les course sont complètes plusieurs semaines avant le départ.

Trail Fressinature par Laure NADEAU-MAURIN

Pour ma part, 1ère participation, et 1ère course Nature, donc pas de pression sur le chrono, d'autant que j'avais eu bien peur en regardant les photos de l'année précédente. J'ai vraiment profité car le parcours est extrêmement sympa, très technique par endroits (au choix pour passer le Lambon : queue-leu-leu sur les cailloux glissants et instables de 8 cm² ou, pour les aventuriers, de l'eau jusqu'aux genoux. J'ai préféré la 1ère solution), plus reposant à d'autres. Beaucoup de gadoue...

Bref, 15.2 km, mais on ne les voit pas passer, même quand la pluie nous a rattrapés sur le dernier km. Au final 1:15:32, et même un podium en V1 par le jeu du non cumul des prix (en fait, je ne suis que 8ème féminine), une douche glacée (on est nature ou on ne l'est pas... perso, je ne le suis que sous la contrainte).
Un grand coup de chapeau à l'organisateur Mous Nakib, particulièrement sympathique (et je ne dis pas ça parce qu'il a fait chanter "Joyeux Anniversaire" à toute la salle quand j'étais sur le podium... eh oui, depuis hier, je mérite vraiment ma catégorie V1) : super parcours, organisation impeccable, nombreux prix (je suis revenue avec un plein cageot), commentaires de qualité de Michel Dessaint, et une très bonne ambiance.

mercredi 24 avril 2013

Les foulées de l'Assurance par Serge MIHALA



L' édition 2013 a enfin pu avoir lieu. C'était la 4ème. L'organisation commence a être vraiment au top...et oui tous les ans ils améliorent encore ce qui peut  l'être....c'est la course des assureurs, il faut "assurer" quand même...

En plus des coureurs et des marcheurs, il y a la famille qui accompagne de nombreuse activités leur sont proposées d'ailleurs, il y a vraiment une bonne ambiance

En plus ce 21 avril (contrairement au 24 mars...) ce fût la météo idéale pour courir,  fraîche mais pas de vent surtout. On avait un grand ciel bleu avec du soleil qui nous réchauffait le corps.
Par contre la ligne de départ est à l'ombre et là il  vaut mieux pas s'y attarder trop longtemps, c'est en plein courant d'air.... Ensuite on eu la surprise de découvrir un nouveau circuit pour cette 4ème édition.
De l'avis de toutes et de tous, il est génial, très roulant..... idéal pour la perf, il faut le garder celui là.

Au stand Macif, notre "QG", de nombreux bénévoles nous ont accueilli avec la "banane".  Ils nous ont remis un tee shirt technique Macif de couleur verte  (oui technique vous avez bien lu, fini le coton, on peut enfin courir avec) et en plus le coupe vent assorti, superbe. L'organisation nous a aussi offert un tee shirt technique blanc.

Toujours à notre "QG" on trouvait des viennoiseries, croissants, pains au chocolat etc... café, boisson, le top du top ....et super initiative, après la course avant de repartir on nous remis un panier repas.
On peut également se faire masser avant et après la course, par 3 masseuses et masseurs installés devant  le stand Macif

Aux noms des membres de l'amcf, je tenais à dire un grand merci à tous ces bénévoles qui nous ont si bien "soignés", car à un moment c'était vraiment l'affluence sur le stand, mais ils ont réussi à garder leur calme
et à maîtriser la situation, des vrais "pros".

Merci à Adrien SERVETTO qui outre le fait de nous faire revenir une 2ème fois .....pour cette fameuse 4ème édition, a réussi l'exploit de faire venir François GABART, oui vous avez bien lu, notre champion du Vendée Globe est venu. Il venait de faire son petit footing et avait appris la veille l'existence de la course.....il nous a donné rendez vous  en 2014 pour courir avec nous. Faîtes le savoir autour de vous car l'année prochaine, il faut que ce soit l'année de la Macif,  il faut mettre le paquet pour que l'on soit enfin plus nombreux que chez les autres mutuelles et assurances participantes.

Un grand merci également à Marie-Pierre JANVRIN POUCHAIN pour avoir récupérer nos dossards. Marie-Pierre on te promet que l'année on va s'organiser autrement... on viendra plus tôt le samedi.
Je rappelle que Marie-Pierre avait fait un trail de 70km le week end d'avant, qu'elle a aidé les bénévoles sur le stand Macif et couru le 10 km avec nous ....en réalisant un bon chrono, fallait l'faire.

Nicole MONNEREAU qui a chuté en course m'a confirmé hier n'avoir rien de cassé, reste quelques douleurs pour quelques temps. Pour ma part j'ai buté dans une racine et ai failli partir en vol plané, mais j'ai eu la chance de me rattraper in-extrémis...

Merci à Valérie MERESSE pour sa contribution en temps que bénévole depuis les débuts des foulées.

Le dossard N°1 dédié habituellement à Gérard ANDRECK a été porté cette année par Olivier ARLES.

J'ai pu rencontrer Gérard ANDRECK dans la matinée d'hier et il nous confirme qu'il regrettait vraiment de n'avoir pu courir avec nous cette 4ème édition.
Il doit également nous confirmer dans la semaine la date de l'ag de l'amcf pour début juin à Niort ou ....

Pour la 5ème édition des "Foulées de l'assurance" en 2014 réservez vos dates, pour les hôtels en principe pas de problème, mais il faudra y penser dès décembre ou janvier....

lundi 22 avril 2013

Trail des Seigneurs par Marie-Pierre JANVRIN POUCHAIN

Quant à moi, je récupère du trail des seigneurs dans les Vosges du Nord, super parcours, a conseiller dans le bon vieux esprit trail. Pour une reprise de ma saison de trail, c'était vraiment très sympa, 74 km et 2400 de d+ en 11 h 36 min, arrivée 150ieme mais finisher avec un bon finish sur la dernière partie, les organisateurs voulaient même rallonger la course rien que pour moi,
Ah ces vosgiens, ils ont de l'humour...
Je suis un véritable robot depuis hier, prendre le métro est un supplice... A dimanche

Les 10km de Saint-Liguaire par Serge MIHALA

Dimanche (14/04) comme prévu je suis allé courir les 10 kms de St Liguaire. Pas de stress d'avant course mais de la joie, la joie de partager quelque chose de sympa.

Avec Sébastien Bichon et 5 filles de l'Asptt on s'est relayé pour pousser le fauteuil roulant d'Hubert, ouais je peux vous assurer que c'est du sport...

Dans les côtes Hubert à œuvré autant qu'il a pu  en poussant sur les roues de son fauteuil pour nous aider à monter....attention à être bien coordonnés.

Ce fût pour moi une expérience super intéressante. De solidarité, de vaillance de courage d'entraide car  c'est vraiment physique. Dans les côtes il faut des jambes et du souffle....mes cannes de "serins" s'en souviennent
encore.

Sur le plat les filles étaient à fond. J'assurais la 1ère côté ( les 2 premiers tours celà allait, au 3ème tour heureusement elles m'ont m'aider, je commençais au bout de 8 bornes à fatiguer) les filles prenaient
en charge la 2ème côte plus longue ,elles ont tout donné, idem dans les chemins de terre défoncés par les pluies récentes.elles ont vraiment assurées... des vrais battantes.

Moi en tout cas je sais une chose, si je peux l'année prochaine je recommence....avec les mêmes de préférence...je m'entraînerai avant par contre.

Au fait on a mis 57'30 pour les 10 kms !!! plus vite que certains en solo.

Allez bonne journée à toutes et à tous et peut-être que l'année prochaine vous vous joindrez à nous pour former d'autres équipes.

PS : C'étais ma 1ère course en V3. Rendez vous maintenant dimanche prochain au bois de Boulogne pour les Foulées de l'assurance....avec le vainqueur de la course de St Liguaire Guy Marie Guéret.

mardi 2 avril 2013

Trail des Citadelles par Christian VANNIER

Un rapide récit du Trail des Citadelles de ce week-end.

Encore une fois une édition fidèle à la tradition, c'est à  dire de la boue, de la boue et encore de la boue.
D'après les locaux, il y en avait encore plus que d'habitude.

Départ le matin à 5h00 sous une pluie fine et 5-6° pour un parcours de 73km et 3600m de D+.
Mon objectif était de passer sous les 12h00.
Mais l'état des chemins m'a rapidement fait oublié le chrono. Le but est devenu uniquement de parvenir à rallier l'arrivée.

J'avais prévu de ne pas utiliser mes bâtons mais heureusement que je les avais fixé sur le sacs à dos car il me sont devenus indispensables au bout de 5km.
La boue étaient tellement présente qu'il était parfois même impossible de courir sur le plat et les descentes ressemblaient plus à des pistes de ski qu'à des chemins.
Je pense que sans eux je n'aurais pas fini la course.

Mis à part le "détail" de la boue, le parcours est superbe, des points de vue sur les Pyrénées enneigées et bien sur les ascensions sur les citadelle cathares de Montségur et de Roquefixade.

es bénévoles super sympas, des ravitos copieux, enfin bref une super organisation.
Pour résumer, 13h45 de "course", 4 belles gamelles (sans gravité), 490 coureurs au départ, 299 à l'arrivée.

lundi 18 mars 2013

80 km Eco trail de Paris par Charles BERKOVITS

Samedi 16 mars, le Pôle Finance Epargne du groupe était représenté dans les 30, 50 et 80 km de l'éco trail de Paris IDF.

Je me suis consacré aux 80 km avec 1500 mètres de dénivelé positif et 92 % de chemins.
Départ de la base de loisirs de Saint Quentin en Yvelines, samedi a midi pour les un peu plus de 2000 partants.

Début assez plat mais assez vite les pieds dans la gadoue bien alimentée par la neige fondue. Il fait beau pourtant et les concurrents enlèvent souvent une couche de vêtements.

1h30 aux 15 km. Je suis trop vite par rapport a mes anticipations. On longe bientôt l’aéroport de Villacoublay. Dans la 1ère grosse descente au 18eme, je bute sur une pierre et la cheville gauche se fait une torsion gauche droite. Après les mois d'entrainement je ne peux pas abandonner. Je ralentis et je m'accroche.
1er ravitaillement au 22ème à Buc le long du lac. Paysage francilien superbe.

Après Buc, succession de montées et descentes très raides jusqu'à Meudon au 45ème. Les trailers escaladent en marchant. A Meudon, passage du château des orphelins d'Auteuil a l'Observatoire. En sortant, la boue devient de plus en plus profonde, les chaussures s'enfoncent quand elles ne déchaussent pas. 18 heures, la pluie se met a tomber. La nuit bientôt aussi tant le ciel est bas et lourd. Les lampes frontales s'allument sans beaucoup éclairer le chemin que l'on devine au travers de bannières réfléchissantes suspendues tous les 40 ou 50 mètres. Jusqu’au ravitaillement du 55 eme à Chaville cela vire à la course d'orientation.
La pluie redouble, la boue aussi, les descentes deviennent dantesques.

Au ravitaillement je goutte la meilleure soupe de ma vie !
Allez c'est reparti pour la foret de Fausse Repose qui n'a jamais si bien porté son nom et l'entrée au Parc de Saint Cloud par Ville d'Avray. Après quelques menaces de crampes aux mollets et aux cuisses, j'accélère un peu, la thérapie est la bonne. Dernier ravitaillement au 67eme.

Descente sur la Seine et on déroule jusqu’à la Tour Eiffel. 12 derniers km sur le plat. Presque facile. Je franchis la ligne d’arrivée après 11h04 de course. Les habitués disent avoir mis une heure de plus que d'habitude. Je n'ai pas de repères mais la joie de l'arrivée ou des potes m attendent avec du thé chaud fait oublier la durée de l’épreuve.

A dimanche prochain au Bois de Boulogne