jeudi 20 novembre 2008

3 EN 1 par Youcef Alimehenni

Dimanche 28 septembre a eu lieu le 31ieme PARIS VERSAILLES. J'y étais.

Après 3 années de dysfonctionnements dus à la défaillance des sponsors, 2008 a été un bon cru, d'autant plus que le soleil était avec nous.

Je décidai de partir seul pour ne subir aucune pression. j'étais seul, serein, apaisé,décontracté,bien dans ma tête. Pas d'objectif. Juste une course pour le seul plaisir.

Je pars dans la première vague de 250 personnes juste derrière l'élite (je ne les ai même pas vus). Je pars doucement. Petites foulées. Pas de stress.

Premier ravitaillement....tout va bien. Heureux!

La fameuse cote des gardes...Je garde le même rythme. Elle monte dure. Je résiste. Elle fait un palier. Je ralentis. Elle repart. Je réaccélère. Trop fort! Elle est bluffée, J'arrive au sommet en pleine forme.

Le reste de la course se poursuit tranquillement sur un rythme très correct malgré toutes les petites cotes et faux plats dispersés sur le parcours.

Je suis fatigué mais content. J'ai fais le meilleur temps jamais enregistré dans cette course par moi.

Le 16/11/08 se courait la VOIE ROYALE. J'y étais.

Elle a de royal le fait qu'elle passe tout pres de la basilique de St Denis où reposent entre autres rois, Charlemagne. De plus le parcours traverse le Stade de France où des millions de spectateurs s'agglutinent pour nous voir passer et nous ovationner....Ils étaient au moins 100 dans les tribunes les autres étaient virtuellement représentés par un bruit de fond émis par des haut parleurs simulant des encouragements...dommage...On y passe 2 fois...Car je ne vous ai pas dit mais il s'agissait de couvrir un semi en 2 boucles.

Temps super. Oganisation parfaite dans le stade annexe du Stade de France où s'entrainent les athletes (les vrais) avant les compétitions.

Je n'avais toujours pas d'objectif à 3 semaines du marathon de Nice...Juste pour le plaisir de faire une sortie longue.

Je suis serein, pas de stress. Tout a l'air d'etre parfait. De nombreuses courses ont lieu avant le semi dont un 10km tres rapide en liaison directe radio avec un motard. C'est rigolo de suivre une course en s'echauffant dans le stade. Le premier a fait moins de 28mn.

15h. départ du semi. Je pars tranquille. Je regarde le paysage, je parle avec les voisins les plus proches dans le peloton. Le parcours n'est pas très agréable (entre le périphérique et l'autoroute). Seul le centre historique revêt un intérêt avec sa basilique , sa fin de marché et bien sûr la traversée du Stade de France.

Donc, je me sens bien. Nous sommes un groupe d'environ 10 coureurs a nous cotoyer les 10 premiers km.

Puis c'est la débandade. Certains accélèrent. Je les laisse partir.

D'autres craquent. Je ne suis pas solidaire je garde le meme rythme. Nous nous retrouvons à 2. A 5 km de l'arrivée mon partenaire du jour commence à flancher. Bon comme le pain, je lui propose de le ramener jusqu'à l'arrivée. En gentleman qu'il était, il refuse.

Je trouve dommage de le laisser dans son agonie. Je me sens solidaire. A chaque fois qu' il perdait pied, je ralentissait ce qui avait pour effet de le relancer. Cela a duré 5 km. Nous sommes entrés dans le stade annexe en triomphateur. C'était son premier semi, il jubilait. 1h35mn. J'étais satisfait de mon état physique compte tenu du chrono.

Enfin le 09 novembre. Nice .... Heureux que l'entrainement soit fini. 2 mois de sacrifice, d'abstinence et de vie ascète. Je veux battre mon record du monde!!!!

5h45mn....le réveil sonne... Je suis tendu. C'est là que se joue le marathon....je déjeune léger. j'entame le gâteau énergétique confectionné la veille. Je le trouve bien compact. Qu'à cela ne tienne, je mange la proportion recommandée sur l'emballage, d'autant plus qu'il est sensé être très digeste.

8h45mn...Le départ...très euphorisant avec ce soleil, ce monde et l'ambiance dans le peloton. Je contrôle l'allure. La promenade des Anglais était magnifique sans les voitures.

Km 5: j ai mal au ventre. Je me sens lourd. Je continue. Je suis courageux voire très courageux. Au 10ieme je souffre énormément. Je prends du temps pour récupérer.

Je repars. Tout le monde me double. J'ai l'impression de faire du surplace. Je ne regarde plus ma montre. Je sens que je vais abandonner. Je me donne jusqu'au km15...... Évidemment au 15ieme je vais mieux....Je continue, objectif le semi...... Au semi, c'est la folie, le monde en liesse qui nous porte et en même temps moi jusqu'au 23ieme km... C'est fini j'agonise, je me meurs mais ne peux cependant pas abandonner si près du but. Je me traine...J'ai l'impression que je vais finir dernier.

Tout le monde me double. Certains même en profitent pour me jeter un regard plein de mansuétude et m'encouragent à ne pas abandonner. Les spectateurs sont très motivés et me requinquent. L'arrivée....... Je souffre toujours du ventre. Le reste du corps va bien..... J'étais bien préparé.

Déçu, oui je le suis surtout quand je pense aux sorties longues et solitaires effectuées, aux séances de piste infernales...Tout ça à cause d un gâteau...........tant pis .........3h43mn.

ps: BRAVO POUR PATRICK. GRAND RESPECT POUR SON PASSAGE LARGEMENT EN DESSOUS DE 3H....

j'en ai révé, il l'a fait.

re ps: J'y arriverai....

dimanche 16 novembre 2008

Ekiden Niort 2008 - Les résultats

Place : 18ème - 3h02'25" Les Lumas (macif 1) - dossard n° 76

5km : 23'04" BOUVRON Jean-marie
10km : 44'09" JAROSZ Philippe
5km : 21'33" PAGERIE Marc
10km : 41'14" BOUCHET Franck
5km : 23'21" ROSSIGNOL Jean-bap
7km : 29'04" MACHEFAUX Claire

Place : 30ème - 3h12'40" Amcf (Macif 2) - dossard n° 77

5km : 20'23" VAILLANT Dominique
10km : 45'50" BEGOUT Patrick
5km : 26'18" RAVELEAU Catherine
10km : 44'10" PALMOWSKI Michel
5km : 22'30" MIHALA Serqe
7km : 33'29" BOUCHET Gilles

Place : 37ème - 3h16'02" Amcf (Macif 3) - dossard n° 78

5km : 22'21" PICARD Franck
10km : 44'59" POTIRON Joël
5km : 25'13" GAUVRIT Sylvie
10km : 43'10" GERMAIN Bernard
5km : 27'53" LAVAULT Patrick
7km : 32'26" ALBERT Jacques

samedi 15 novembre 2008

Marathon de Jarnac par Catherine Marsault

Les MARSAULT sont revenus de leur marathon "gastronom ic".

Temps frais dès le matin, mais sans pluie, ce qui est l'essentiel. De plus en plus de coureurs au départ : 900 sur le marathon et 1052 sur le semi.

Une super ambiance avec de plus en plus de déguisements (mon homme en faisant partie - On l'appelait "Zanini" sur le circuit), de la musique à la traversée des villages, des ravitaillements en quantité, surtout à l'arrivée où il est toujours impressionnant de voir le nombre de verres de Cognac qui sont servis... gratuitement !

Les chronos : 3H19 pour mon homme - 53ème (en même temps que la 1ère féminine), et 1H53'04 pour moi - 455ème.

Je ne suis pas mécontente, même chrono qu'à NIORT il y a 15 jours.

Le lendemain matin, une petite randonnée commentée par un historien et, là aussi, un ravitaillement exceptionnel en partenariat avec la Chambre d'Agriculture, ceci pour la modique somme de 2 €. Nous étions également plus de 1000 à y participer.

Une sortie très près de chez nous (il est quand même mieux d'arriver la veille) très conviviale à faire.

Marathon Nice-Cannes par Patrick Paya


Dimanche dernier 09 novembre 2008 s’est déroulé le 1er marathon de la côte d’azur entre Nice et Cannes.

Pour un 1er essai , ce fut un coup de maitre : 10 000 participants, soleil radieux, vent absent, températures printanières (14° départ - 18 a 20° à l’arrivée).

8h45, départ donné par Alain Mimoun sur la majestueuse promenade des anglais à Nice, tout le boulevard sur le littoral niçois n’est ouvert qu’aux joggers entrés avec un collègue. On part sur une foulée régulière de 4' à 4'10 au km pour espérer faire en moins de 3h.

On longe la mer tout au long du parcours en traversant les villes de Nice -St Laurent du Var -Cagnes sur mer -Villeneuve Loubet.

Ensuite ligne droite sur plusieurs kms avec le Fort Carre d’Antibes comme fond. On arrive à Antibes en longeant le port Vauban - la porte marine - les remparts et le musée Picasso. C’est la mi parcours et je passe en 1h26. Je suis dans les chronos pour franchir les moins de 3h. Les encouragements pleuvent car je suis chez moi et c’est même euphorisant.

Je suis toujours accompagné par mon collègue qui me sert de métronome. On aborde le Cap d’Antibes et la seule difficulté du parcours vers le 25ème km, partie un peu difficile car peu de spectateurs.

On approche du 30ème km en rentrant dans la station balnéaire de Juan les Pins. Je passe en 2h06 au 30ème km. C’est mon club qui tient le ravitaillement. On me file 2 gels (antioxydant et coup de fouet) pour les derniers rounds.

A partir de Golfe Juan et presque jusqu’à l’arrivée, mon copain me laisse et à la place je cours avec Stéphane Diagana, quel chance d’avoir un tel sportif à côté !!!!!. Cela motive et stimule. Je tiens la même cadence mais c’est de plus en plus dur, mes jambes commencent à être des bambous !!!!!!!!

A l’entrée de Cannes, j’ai mon fils qui m’attend en vélo. Je lui dis vas y, pédales devant moi et je te suis pendant 4 kms, il me redonne des forces en m’encourageant. Je suis un zombie et je cours tête dans les roues de son vélo.

On arrive à Palm Beach avec les iles de Lerins et ses voiliers au large. Malgré la fatigue, on apprécie le paysage. J’aborde la croisette à cannes et au loin se dessine le palais du festival et les hôtels Carlton –Martinez.

Plus que 2 kms. C’est une allée de spectateurs des deux côtés qui se rétrécissait au fur et à mesure. On t’encourage par ton prénom car il était inscrit sur le dossard.

Plus qu’1 km, je vais y arriver, mon épouse m’encourage ainsi que des collègues de la Macif. C’est dans la tête que tout se passe, plus que 100 mètres, ça y est, j’ai terminé et pour la 1ère fois, je passe sous la barre des 3 h. J’ai gagné !!!!!! 2h57'30". Je termine dans les 250ème.

Médaille, tee-shirt finishers, osteo , pasta party , etc, etc. Par contre, l’après-midi fut douloureuse, mal aux intestins, douleurs aigües dans le bas ventre, mais la joie d’avoir enfin réalisé mon rêve, moins de 3h, me fait oublier quelques heures après ce mauvais passage.

Pour info, le 1er est un kenyan - Jacob Kitur en 2h11, le 1er v1 est Philippe Remond en 2h27, le 1er v2 est Dominique Chauvelier en 2h36.
La 1ère femme est Oloana Kuzmichova en 2h37 et Stéphane Diagana met le même temps que moi.

Pour les membres de l’AMCF qui y participaient, Je ne connais pas leurs résultats mais j’espère qu’ils ont passé un bon moment.

Voila et à l’année prochaine.

Course Ekiden à Niort

De nouvelles photos ont été ajoutées. Elles sont accessibles à droite du site dans la rubrique "Photos des courses".

Merci Catherine

jeudi 11 septembre 2008

La 6000 D ou "La course des Géants" - Bernard Germain

Depuis le 27 juillet, Joël Potiron et Bernard Germain sont « des Géants » (1m75 pour le premier, 1m70 pour le second.) : nous sommes venus à bout de la 6000 D !
En quelques lignes, voici un aperçu de ce trail de 57 km au pied du Mont-Blanc, dont le nom évoque les caractéristiques du parcours : 3000 mètres en positif et 3000 en négatif !

Départ de la Plagne à 8h pour les 800 trailleurs. Météo idéale pour une montée rude mais sans problème : 4 h 30 jusqu'au glacier (3060 m). Là, premières crampes pour Bernard : Joël en profite pour développer ses dons de kiné. Et, après quelques minutes de récupération dans la neige, c'est le début de la descente que nous savions pas facile : galère malgré l'encouragement assidu des marmottes !

Nous comprenons rapidement en effet que les 4 h qui nous restent à courir vont être particulièrement sympathiques. Donc peu de commentaires entre nous, chacun essayant de gérer son état de forme. A chaque point de récupération, nous prendrons pourtant le temps d'admirer et de photographier la nature sous ses aspects les plus secrets, les plus grandioses.

Après 53 km de sentiers, de creux,de bosses, d'un peu de neige et de champs de pierres, Joël ne gère plus grand-chose mais, tel un zombi, continue pourtant de pousser un pied devant l'autre : c'est Bernard cette fois qui lui vient en aide, l'obligeant à parler. Pour les deux, même constat : les jambes n'en veulent plus, les muscles sont devenus aussi durs que les pierriers traversés.

Pourtant, à 500 mètres de l'arrivée, qui se tient autour d'un plan d'eau où sont rassemblés les supporters, et surtout nos deux supportrices préférées, nous allons chercher très loin un dernier sursaut d'énergie : il s'agit de faire belle figure !

444ème et 445ème, nous terminons en trottinant la main dans la main, fiers et heureux de compter parmi les « Géants ». Car au départ, pour deux gars de la plaine, la partie était loin d'être gagnée !

lundi 25 août 2008

Marvejols-Mende le 20 juillet - Michel PALMOWSKI

S'il est des courses qui méritent le détour c'est bien Marvejols-Mende : à peine avais-je franchi la ligne d'arrivée que déjà je pensais à 2009 car, sauf impossibilité majeure, je prendrai le départ de la prochaine édition.
Tout y est sympathique : le Gévaudan, magnifique région au demeurant et que je découvrais, l'accueil lozérien, la gentillesse et la disponibilité des organisateurs et des bénévoles, la course et les encouragements d'une foule de spectateurs, l'après-course... rien à redire.

Mais c'est un parcours qui se mérite ; je veux dire par là qu'il réclame non seulement de ne pas ménager ses efforts mais encore et surtout de correctement les gérer. Un peu plus de 4 000 partants, pour pas loin de 3 600 classés, se sont donc élancés pour 22 km 400 en 2 grosses montées et 2 grosses descentes (complètement à l'opposé de la coulée verte pour ceux qui ont cette référence) sous un ciel orageux qui nous a abreuvé et rafraîchi à deux belles reprises.

Comme je suis d'un naturel méfiant j'avais la veille, avec deux de mes amis, fait un petit repérage, et çà n'a pas été inutile. Je suis donc parti tranquille et ai abordé "petit braquet" la montée du Goudard, pour me tester. Même s'il y a eu des moments un peu durs dans cette première montée car la pente est forte (j'ai marché deux fois pratiquement 1 minute pour faire baisser le rythme cardiaque) cette prudence m'a permis de descendre le Goudard à fond la caisse ou presque (ma caisse à moi cela va sans dire) de monter ensuite vers Chabrits sur un bon tempo en doublant nombre de concurrents et de finir la descente sur Mende comme sur un nuage. Et çà, çà donne du baume au coeur. Sauf dans le dernier km qui est une suite de faux plats et de petites côtes tout en virages qui n'en finissent pas. Une heure 58 en temps réel, pour une première participation cela me convenait bien.

Je ferai mieux la prochaine fois, je le sens.

Sincèrement, pour celles et ceux n'ont pas de projet particulier, c'est un rendez-vous à ne pas manquer. D'autant qu'à minuit le même jour, après une petite récupération et l'aligot-party du soir avec musique et baluche, se déroule la deuxième course. Celle des initiés : beaucoup moins de participants certes et qui ne respectent pas, loin s'en faut, les canons vestimentaires d'un coureur à pied digne de ce nom puisque le but est de courir le moins vêtu possible, et un circuit dans les rues de Mende qui n'a rien de comparable à ce que nous avions connu le matin même. J'ai donc été
de cette course là dont je garde également un excellent souvenir quoique la concurrence avec quelques ukrainiens ait été rude. J'ajouterai même qu'ils étaient inaccessibles.

Avec toutes mes amitiés.

lundi 28 juillet 2008

Résultat de La Bonette - Patrick Paya




Et oui, comme chaque année se déroule fin juillet la course de La Bonette. C’était je crois la 8ieme fois consécutive que je faisais cette ascension de 27 kms avec ses 1800 m de dénivelés sur la plus haute route d’Europe.

Il y quelques jours c’était les cyclistes du tour de France. Pour infos, le maillot jaune avait mis 1h25, en course à pied le 1er met 2h00, et surtout avec le dernier raidillon d’1 km que les vélos n’ont pas empruntés.

J’ai fait 25ieme au scratch, 3ieme en v1. Mais cette année le niveau était très relevé car sur les 10 premiers il y avait les 5 déjà vainqueurs de cette ascension. Bonne lecture en espérant que cela fera des adeptes des courses de montagne, et qui sait, peut-être que l’an prochain vous viendrez la faire.

samedi 26 juillet 2008

Pour ceux qui aiment le bitume - Michel Palmowski




Un article intéressant (à mon avis) de Que Choisir consacré aux chaussures de running.

Michel

samedi 28 juin 2008

Un forum pour échanger - Patrick Bégout

Afin de pouvoir échanger sur un certain nombre de sujets sans pour autant rédiger un article, j'ai activé un forum qui nous permettra de discuter soit entre nous soit avec d'autres internautes.

Un lien (en haut à droite du site) permet d'y accéder directement sinon c'est là : http://amcf.forumperso.com/index.htm

Amicalement

jeudi 26 juin 2008

Aubrac Ultra Trail - Christian Vannier

Bonjour Serge,
Je t'envoie ce message pour te faire un compte rendu rapide de ma course du week end dernier.
AUBRAC ULTRA TRAIL 85 km, mon objectif finir.
Le départ étant fixé à 4h00 du matin je me suis levé à 2h45 pour me préparer et prendre un petit déjeuner avant le départ, couché à 23h00 la nuit a été bien courte.
Sur la ligne de départ, le speaker nous annonce 698 inscripts, nous serons en fait 600 à prendre le départ.
4h00, ça y est le départ, musique d'ERA, fumigènes rouges comme aux Templiers.
Frontale allumée nous partons dans la nuit, surtout faire attention où l'on pose les pieds, le terrains est très humide.
5h30, le jour est levé.
Le terrain est toujours aussi boueux.
33ème km, premier gros ravitaillement, je mange et me repose un peu, on nous annonce une piste de ski à gravir et pas une verte.
Effectivement, elle a été dure à monter.
54ème km, deuxième ravitaillement complet, j'arrive très fatigué, cela fait deux heures que je n'arrive quasiment plus à rien avaler, le sucré ne passe plus, je remplace la boisson énergétique par de l'eau. 15/20 mn plus tard je repars, je vais mieux, le repos, la nourriture et une bière (sans alcool) m'ont fait du bien.
2km plus loin, le passage le plus dure d'après l'organisation, 10km de montée.
Ils n'ont pas menti, le temps me semblera très long.
67ème km, dernier ravitaillement, encore une pause et je repars.
Je passerais la fin de course avec un courreur venant de l'Yonne, nous ne courrons plus mais c'est plus facile à deux.
Dernier km, je recours, je passe la ligne content mais fatigué.
Mon temps: 14h35, objectif atteint j'ai fini.
120 courreur ont abandonné et une douzaine est arrivée hors délais.
Prochain rendez vous, les Templiers en octobre.
Christian Vannier
Service "Sinistres Auto Matériel"
Tél: 05.49.77.72.86
cvannier@macif.fr

mercredi 11 juin 2008

Suite de La Pastourelle - Serge Mihala

Comme prévu ce samedi nous étions 11 à courir sur le 32 km, 2 équipes de 2 pour le duo, et 3 sur l'épreuve VTT.

Le village de SALERS mérite bien d'être cité comme le 3ème plus beau village de France.
L'accueil des commerçants, des organisateurs et des bénévoles fut des plus châleureux.

L'hôtel "Château de La Bastide" ou nous logions était "aux pieds des pistes" ...... pardon à 50 m du départ et de l'arrivée des courses, le pied !

Le restaurant (avec animation) pour les vendredi et samedi soir, situé pratiquement en face de l'hôtel, et pour ceux qui avaient choisis la 2ème soirée avec l'organisation c'était à 200m

Le samedi matin les VTT ont démarrés à 11h. Nos collègues sont revenu entre 7h30 et 8h plus tard....dont un couple en tandem, chapeau.

Les "duo" sont partis à 14h et les individuels à 14h30. Certains sont revenus 3h10 environ plus tard et d'autres presque 5h...(oui mais sans préparation spécifique....).c'est dire la difficulté de l'épreuve.

Outre le dénivellé (2 fois Ambazac pour celles et ceux qui connaissent) il faut sans cesse surveiller ses appuis ... et même en étant vigilants on arrive à chuter.
De temps en temps on s'arrête regarder le paysage, c'est grandiose. Au début de la course quelques averses nous ont rafraîchis...mais on connaît déjà à l'AMCF.

Tout le monde était satisfait du week-end.

Déjà on pense à l'année prochaine. Une course sur route avec différentes distances, si possibles 10/20/40 etc... avec de la rando à pied pour les accompagnants...on cherche.... mais surtout on attend vos suggestions.

mardi 3 juin 2008

La Pastourelle - Patrick Bégout

Le 30 mai, certains des membres de l'AMCF se retrouvaient à Salers dans le but d'aller y éprouver leurs gambettes sur les chemins pentus et escarpés de cette belle région volcanique. D'aucun y allaient pour courir, d'autres pour pédaler et d'autres pour s'y relayer.

Notre président vénéré avait fait les choses en grand et avait joué de ses relations pour nous dégotter un hôtel situé aux pieds des pistes.
Lors de l’arrivée à l’hôtel, il a donné de son anglais auprès de l'hôtelier pour que chacun dispose d’un lit dans une chambre.

Une fois tout le monde logé (avec quelques difficultés pour certains – moi en l’occurrence – à trouver sa chambre), nous avons été nous restaurer dans une charmante gargote où nous avons eu droit à quelques concerts semi-privés de la part d'artistes qui passaient de restos en restos.

Le lendemain, tout ce petit monde s'est préparé pour enfin prendre le départ dans la catégorie choisie.

Je ne vous ferai pas le récit détaillé de la course car il faudrait que chacun raconte son histoire. Sachez juste qu'au final, c'est long et que les jambes s'en souviennent.

Après l'arrivée, décrassage, habillage et retournage au même resto où nous avions pris nos habitudes.
A l'issue du diner, une bonne partie de la troupe a été guincher jusqu'au bout de la nuit dans une soirée qui était donnée par le comité organisateur.

Le lendemain, frais et dispo, nous avons repris le chemin de nos foyers, des images et des souvenirs plein la tête en pensant déjà à la prochaine sortie.

Merci à Serge pour cette organisation sans faille !

Les photos prises lors de la course sont .

Les résultats de la course peuvent être consultés .

Patrick

mercredi 14 mai 2008

Pour changer de la course à pied - Jean-Baptiste ROSSIGNOL

Et bien que d'exploits à l'AMCF. Je ne résiste donc pas à faire, moi aussi mon petit compte rendu, même si notre aventure s'est faite en marchant plutôt qu'en courant.

Nous cherchions avec David, une aventure pas trop lointaine, mais toutefois engagée. Nous voila donc Mercredi 7 mai à 19h, David chollez, moi, Sylvie Gauvrit et Karim Meddhouri au parking de Rivedoux pour une marche à pieds non stop en nocturne avec pour objectif le tour de l'ile jusqu'au phare des baleines et retour.

Premier constat, c'est long puisque nous avons mis 14h pour faire la circonvolution de 65 km.

Deuxième constat c'est dur, épuisement de la durée, manque de sommeil, manque de flotte, ampoules aux pieds de 500W pour tout le monde, vent contraire au retour.

Troisième constat c'est trop bon, le sentiment d'être vivant, l'effort commun qui cimente le groupe, le levé de soleil à 5 heures du mat, le petit dej de fin face à la mer avec les croissants, et surtout, le retiré définitif de godasses après 14h de marche.

Spéciale dédicace à Sylvie qui lâche vraiment jamais l'affaire, à David qu'est increvable, à Karim qui reste de bonne humeur même sur la jante.

La prochaine fois on est tentés par une boucle de 100 km. parait que l'ile d'Oléron fait cette distance...avis donc aux amateurs de circonvolutions insulaires.

Sportivement

100 km de Vendée - Michel PALMOWSKI

Vendredi 2 mai, j’étais à Chavagnes-en-Paillers, belle bourgade vendéenne que l’on dit capitale de la brioche. D’ailleurs, le lendemain, jour de la course, c’était la 30ème fête de la brioche. Vendredi donc récupération du dossard (avec une brioche en prime), point sur l’organisation de la course avec mes 2 accompagnateurs, (nature des ravitos, passages de relais - puisque chacun de mes 2 complices a fait, sur son petit vélo, 2 des 4 grandes boucles que comportait le parcours), reconnaissance d’une partie du circuit, pasta party et coucher tôt pour un sommeil réparateur quoique un peu agité. Samedi matin, sonnez trompettes et buccins, réveil à 2 h 30.

Petit-déjeuner avec les autres coureurs (manque de bol j’avais oublié le gâteau que je m’étais amoureusement préparé l’avant-veille), préparation des ravitos et de l’équipement, dernier point avec mes suiveurs, et rendez-vous sur la ligne de départ pour 5 boucles, la première de 1,340 et

4 autres de 24.665 km au faible dénivelé (18 m par boucle). Je côtoie quelques personnalités du monde du fond (Benoît Laval, Régis Lacombe, par exemple, Henri Giraud, V4, Monsieur 100 bornes puisqu’il en affiche plus de 550 au compteur !!! ) et quelques autres amis fondus. A cinq heures pétantes on nous a lâché dans la nuit du bocage. Pour les 60 premiers km, pas de problème, rythme régulier et conforme à mon tableau de marche ( 5’50 au km), bref la confiance régnait. Mais après les choses se sont gâtées :

3è boucle en 2h51 et la dernière en 3h10 en alternant course et marche. Il faut dire que le bel Hélios nous est tombé sur la tête et a fait pas mal de dégâts (9 abandons dans le 2ème tour, mais surtout 42 dans le 3ème , tour, et 55 dans le dernier, avec des défaillances sévères : Régis Lacombe, en tête jusqu’au 99è km mais complètement « planté » et incapable d’avancer plus avant, Benoît Laval, 1ère boucle en 1h48’, la deuxième en 3h32’ !!!).

Comme ont écrit les organisateurs : « la chaleur est venue contrarier les performances ». Crois moi, si je n’avais pas été accompagné j’aurai été de ceux-là ! Mais je me devais de ne pas décevoir mes 2 camarades : ils avaient fait pas mal de bornes en voiture pour me retrouver et surtout ils m’avaient fait la joie de se joindre à moi en remplaçant au débotté mon « suiveur officiel ». Je leur dois d’avoir fini ce 100 bornes et d’avoir réalisé 11h00mn01sec, après un sprint complètement fou dans les 300 derniers mètres pour tenter de passer sous les 11 h. Au final je termine 82 ème sur 200 classés (le temps limite était de 15 heures) mais surtout, et cela a été ma surprise du lendemain en jetant un œil sur le site, 1er Vétéran 3. Toute modestie mise à part ça flatte un peu l'ego.

Un 100 bornes, on s’en fait une montagne, on nous dit que c’est inutile, inhumain, fou, etc… ! J’acquiesce, 100 bornes c’est une montagne. Une montagne d’efforts physiques parfois intenses, une montagne de relances, de luttes contre soi pour ne pas renoncer, une montagne de luttes contre les conditions climatiques parfois difficiles. Mais passés les premiers instants de fatigue voire de déprime après l’arrivée qui nous font penser :

« celui-là c’était le dernier, j’en veux plus », passée la semaine de récupération qui vous remet les muscles et les idées en place, on se replonge dans le calendrier des courses pour choisir quel sera la prochain qui nous entraînera vers la montagne du bonheur.

Un cent bornes c’est pas de la tarte, mais on en reprend quand même !


A bientôt à la Pastourelle !

mardi 13 mai 2008

Belves - 100 & 50 km du Périgord noir - Christine MARSAULT

La plus grande fierté de BELVES, c'est le 100 km. Voilà déjà 32 ans que cette épreuve a lieu grâce aux bénévoles et aux élus qui sont fiers et heureux de donner de leur temps afin d'organiser cette journée.

Et nous, coureurs, malgré la difficulté, sommes charmés par la beauté du paysage et l'accueil toujours très chaleureux.

Le départ des 2 courses est donné à 8H. Il fait 8°. Comment se vêtir ? Je choisis de mettre un tee-shirt sous le débardeur du club et un coupe-vent que je quitterai rapidement au bout de 2 km. Il en sera de même pour le tee-shirt au 30ème ... et j'arrêterais là ! la météo ne s'étant effectivement pas trompé, la chaleur monte...

Je pars tranquillement avec ma copine de club à 10,5 km/h, tout en bavardant de choses et d'autres, ce qui ne manque pas de surprendre quelques coureurs, lesquels décident de rester en notre compagnie.

Nous avons tenu ensemble jusqu'au 35ème km que l'on passe en 3H20'. Mais les difficultés du parcours arrivent : un premier petit raidillon au 36ème où ma copine me demande de continuer ma route (blessure au pied, le kiné lui avait interdit de faire la course !...) , un second au 38ème, un troisième au 40ème et, pour finir, 8 km de faux plat sur une ancienne voie de chemin de fer aménagée.

Je passe le marathon en 4H00, ce qui m'encourage dans la tête (idem au marathon de CHAVAGNES l'année dernière), mais est-ce que les jambes vont suivre pour les 8 kms restants. Je m'accroche à un centbornard avec qui je reprends la causette (le temps passe plus vite). C'était son 1er 100 km, tout comme moi mon 1er 50 km. Nous nous encourageons l'un l'autre.

Mais, au 49ème, une dernière côte me casse le moral. Je décide alors de marcher. Puis, je regarde mon chrono et vois que je peux terminer en moins de 5 H. Je ne me pose plus de questions et décide de repartir sachant qu'un spectateur me dit que l'arrivée est en descente sur 300 m.

Chrono : 4H58'25 - 40ème sur 237 arrivants. La surprise : 5ème féminine et 3ème V1.

Aussitôt arrivée, aussitôt montée sur le podium. Une organisation rondement menée !

Une pensée pour ceux qui continue leur chemin car, par moment, on approche les 30°.

Une bonne douche et retour sur BELVES pour voir l'arrivée des coureurs sur le 100 km :

1er - BUQUET Christophe - 7H11'

1ère féminine et 5ème au général - BEC Brigitte - 8H34. Impressionnante !...

Quant à mon homme, à ma grande surprise (car moins d'entrainement et de la fatigue suite à sa méningite virale en fin d'année dernière), il arrive en 10H39.

Un week-end super où nous gardons un excellent souvenir des villages traversés. Une manifestation qui concourt de belle manière à la notoriété du Périgord Noir.

Amitiés sportives à tous.

jeudi 1 mai 2008

Course de TERCE dans la Vienne - Thierry JEROCHE

A sa 5ème édition l'an dernier, la clef des champs comptabilisait déjà tout prêt de 500 coureurs...
Un chiffre qui parle de lui même et qui ne trompe pas.

En effet, on ne peut que tarir d'éloges cette course nature qui se veut aussi pro qu'elle est conviviale...

Un exemple au niveau de l'accueil entre café de bienvenue, apéritif champêtre aux abords du terrain de foot lors de sa généreuse remise des prix...
Et que dire de cette mousse réparatrice offerte à tous les coureurs après le passage de la ligne d'arrivée....

Un parcours varié composé à 90% de sentiers dans les sous bois, de chemins ou encore de pelouse... pour seulement quelques petites portions de route...
Le tout superbement bien balisé.

Une course nature qu'ont découverts les JAG Brothers l'an dernier et qu'ils recommandent à toutes et à tous...
Elle est vraiment dans la lignée de ce que notre assoc défend : QUE DU BONHEUR...

Marathon de Nantes - Frédéric BRUNO

Un petit coucou de Vendée...

Pour ma part, le dimanche 20, j'ai participé au marathon de Nantes. Environ 1600 coureurs au départ. Sur un nouveau parcours, avec un temps assez agréable pas de pluie!... Vent légèrement défavorable sur le retour.

Départ 9h avec pour objectif 3h15..... par rapport à mon âge....mais chemin faisant, j'étais dans un groupe de 15, et plus les kilos passaient plus notre temps d'arrivée se situait vers 3h.... 3h15 un petit coup de blues au 35eme, un verre d'eau et hop!!! résultat 3h03m11 et 108 au classement.

Voila pour ce marathon.

Mes 84 km du Mellois - Serge MIHALA

Cher(e)s Collègues,

Pour la 2ème année consécutive j'ai participé au relais des 84 km du Mellois.

j'ai couru cette fois encore sur le 3ème relais sauf que le départ et l'arrivée étaient à Melle et non plus à Exoudun, de tel sorte que je changeais de circuit.
J'étais inscrit avec le même club que l'année dernière, "le Spiridon Créchois". Club de Christine (trésorière AMCF) et François MARSAULT.
Christine et François ne participaient pas car ils préparent respectivement un 50 et un 100 bornes....à Chavagne je pense. Ils vont y retrouver Michel PALMOWSKI.
Mes équipiers étaient uniquement des Membres du Spiridon

a- Jean-Loup prenait le 1er relais, MELLE/EXOUDUN 26km, c'est un bon et s'il ne sétait pas perdu en cours de course, il finissait dans les 5 premiers au lieu des 10.

b- Gilles prenait le 2ème relais EXOUDUN/SOUVIGNE. 17km mais je pense que c'est le circuit le plus "hard". Il assurait également un super temps, surtout pour quelqu'un qui avait couru le marathon de DOUARNENEZ le 6 avril dernier.

c- enfin c’est mon tour je prends donc le 3ème relais, 19km mais 2ème circuit le plus "accidenté".

Les conseils de mes co-équipiers avant de partir. " si tu vois une flaque ne la contourne pas, tu perds du temps et de l'énergie.
Il faut dire qu'avec la pluie qui était tombée ces derniers jours les flaques ressemblaient plus à des mares. En plus, à un moment, on traverse même la Sèvre, après la boue, çà vous lave jusqu'aux genoux...et après les chaussures font "floquefloque" pendant quelque temps...çà handicape surtout qu'en sortant de la Sèvre on attaque une bonne côte !!! mais bon je vous rassure à ce moment là j’étais bien accompagné !!

Départ en bas de côte. Tout de suite on est dans le rythme (plus tard je pourrais même dire « dans le bain ». Je pars donc sur une bonne allure.
La preuve elle me permet même de doubler plusieurs concurrents, bof on verra bien. Quatre km plus loin à travers bois, pour le coup, j'ai rien vu !!! je fais le mauvais choix et suis un groupe qui ne prend pas le bon chemin.

Dans le doute 5 coureurs font demi-tour. Moi je suis encore persuadé avec 6 autres coureurs, que je suis du bon côté. On débouche sur une route.
Pas d'indications...on est mal parti !!! on doute.
Un coureur prend la route par la droite les deux autres partent à gauche.... j'ai pas compris.... Avec les trois autres je rebrousse chemin.
On finit pas retrouver le bon circuit et quelques coureurs de la fin de course qui arrivaient.

Ce n'est plus un trail c'est une course d'orientation !!! la plaisanterie me fait perdre facilement 10mn. Le moral en prend un coup.
Petit à petit je rattrape des concurrents et double, double, double. Le moral revient mais le problème c'est qu'on "y laisse de l'énergie" c’est le début de la course quand même !!! Au 10 ème km environ je rattrape encore 3 coureurs. J'en double 2 le groupe s’étire sur 50m.

Un supporter nous signale que nous avons 3 féminines devant nous...(j’ai l’impression qu’il se moque de nous et s'en prends à "notre
égo") Je ne sais pas pourquoi mais çà me motive....j'ai même l'impression d'avoir accéléré.

Quelques km plus loin je retrouve ce supporter et lui signale qu'il y en a plus qu'une devant moi !!! çà l’épate et il acquiesce. 3km avant l'arrivée je redouble le coureur de la SMACL, je l'avais doublé au départ, (avant de me perdre).

Au bord du lac du LAMBON, je retrouve, Serge P, mon équipier, c’est lui qui doit prendre le dernier relais, il est venu au devant de moi c’est sympa.)
Avec lui à 1km 500 de l'arrivée je double ..."ma" 3ème féminine. Elle a donné le maximum, elle n'en peut plus quel courage !!!

L'arrivée est en haut d'une côte interminable on a l'impression de faire du sur place. Un concurrent est juste devant moi, Serge P m'encourage et me dit que je dois pouvoir le rattraper. Avec tous les spectateurs qui nous encouragent, çà porte. Alors pourquoi pas. J'accélère, me mets à sa hauteur et y reste.... pour que l'on passe la ligne ensemble. C’est plus sympa et les organisateurs aussi ont aimé, si ils l’ont dit...tant pis pour la qualif aux jeux Olympiques...
Une bonne douche pour les chaussures et les chaussettes... puis pour moi ...çà requinque mine de rien.

d - Serge P prends le départ pour 22km.
Comme pour les précédents circuits le groupe ira encourager en chemin ses co-équipiers.

On file directement à Melle. On se remet en tenue pour courir (j'avais eu la bonne idée de prévoir un 2ème short et surtout une 2ème paire de chaussure) on part en courant rejoindre le point de relais situé à 2 km. Mes co-équipiers foncent car ils ont peur que l'on soit en retard. Je rappelle que ce sont des bons....Moi j'ai du mal à suivre j'ai les "cannes" qui sont raides !!! il faut laisser le temps à la machine de se remettre en marche. J’ai l’impression d’être le maillon faible à ce moment là.

En fait on va attendre au moins 10 mn avant que Serge P arrive....et on redémarre à quatre. Au passage il faut sourire pour la photo de "famille" je me demande la tête que l'on va avoir. Pourtant il me semble que j'ai essayé de sourire !! et encore là c'est plat.
On attaque la côte (je la connais que trop bien pour l’avoir fait l'année d'avant, j’étais au 20ème km et m'en souviens encore) je doute de plus en plus...pour la photo. Serge P a du mal Serge M n'est pas mieux ....on double quand même une équipe, bon d'accord ils marchent...mais moi aussi, j’avais marché au même endroit l'année d'avant.

On arrive enfin, quel soulagement. Je me dis "l'année prochaine ils ne me verront pas c'est trop dur". Aujourd'hui, je me dis "tu vas te préparer" pour y aller et faire pourquoi pas, le circuit le plus dur !!!
c'est tellement beau.

Je remercie mes équipiers pour leur gentillesse, leurs bons conseils.
Super organisation très bonne ambiance.
Conclusion :

Cette année encore il n'y avait pas d'équipe AMCF. Plusieurs Membres couraient comme moi sous d'autres couleurs. Il y avait Valérie et Christian VANNIER. Bernard GERMAIN, Joël POTIRON. Gérard VITALLY ex AMCF, 12/14 maintenant. Laurent CHEVALLIER ex ALTIMA, maintenant à SERENA.

On a eu droit à notre petit sac de produits régionaux. Tourteau fromager, fougace, pot de rillettes, fromage (qui pue) ...

Bon alors à l'année prochaine.
En attendant, je vous donne rendez vous pour notre sortie AMCF à SALERS pour la course de la "PASTOURELLE".

Dès que j'ai les résultats de Melle je vous les ferais passer.

Sportivement

jeudi 10 avril 2008

Marathon de Paris, le 6 avril 2008 par Patrick

Samedi 5 avril. Train direction Paris pour retrouver mon compagnon de course.

C'est avec lui que je m'entraine et cours depuis plus de 10 ans et ce n'est pas parce que je suis devenu Niortais que nous allons stopper nos vieilles habitudes.

Arrivé en fin de journée, direction le Parc des expositions afin de récupérer le précieux dossard. Quelques visites de stands, beaucoup de vendeurs d'équipements, des incitations pour des courses en tous genres, bref, un grand classique mais très agréable.

Diner léger le soir. Un peu de vin ? Est-ce bien raisonnable ? C'est l'entrainement qui compte et cela ne remettra pas en cause la performance de dimanche. Bon va pas plus de 2 verres alors !

Le lendemain, réveil 2 heures avant pour le petit déjeuner. Merci Oversti*** pour son gâteau qui évite de se lever aux aurores. Ensuite, les sportifs se préparent. Short, maillot, dossard, ceinture avec le gel. Merci encore Oversti**. On dirait des Hawaïennes avec les flacons qui
pendouillent à la ceinture.

Nous arrivons vers 8h et nous nous garons près de l'arrivée. Beaucoup de personnes avec des sacs poubelles et des ponchos fournis par le magazine Jogging.
Il fait frais ! Environ 3°.

Nous nous rendons dans le sas des 3h15. Musique de Vangelis qui retentie, moment d"émotion, coup de feu, 8h45, c'est le départ.
Ne pas aller trop vite, éviter les sacs poubelles et bouteilles qui jonchent le sol, trouver les espaces qui permettent de se libérer.

5ème km, on trouve nos marques, nous sommes dans le bon rythme, pas d'arrêt au premier ravitaillement. Nous doublons des handisports. Le premier tire une charette avec une personne à la manière d'un pousse-pousse. Le double de nos efforts !

10ème km, pas de soucis, les gestes sont fluides et la cadence correcte. Toujours pas d'arrêt au ravitaillement. On attaque le premier flacon de gel. Il faisait frais mais maintenant nous avons chaud.

15ème km, récupération d'une bouteille d'eau pour écouler le gel qui a tendance à faire des paquets dans la gorge. C'est fou comme c'est pas bon.
Ce qui est impressionnant à Paris, c'est qu'il y a du monde tout du long.

20ème Km, on arrive à Vincennes et c'est le début du bois. On aperçoit le rocher des singes du zoo. Je commence à sentir mes jambes. Je me dis que c'est normal et que je n'ai fais que la moitié.

25ème Km, mon copain Louis est toujours fringant et me donne le rythme. Facile me dis-je, quand comme lui, on le fais en 3h03. On prend maintenant le tube de gel plus tonique.

30ème Km, on rejoint les quais. Plus que 12, plus que 12. Je me concentre sur la cadence. Je regarde mon cardio (en fait, régulièrement !) et je vois que je suis à 170. Il va falloir tenir ou ralentir.

32ème Km. Là cela devient dur et je commence à ressentir sérieusement mes jambes. Début de sensation de crampe à l'intérieur de la cuisse gauche. Je lutte, elle ne viendra pas. Mon copain prend de la distance... C'était convenu, si un de nous ralenti, l'autre n'attend pas.

35ème Km. Je doute sérieusement de passer sous la barre des 3h15, vu que l'allure est moindre et que je ne me vois pas ré-accélérer. Je me retourne et vois les lièvres du groupe des 3h15 se rapprocher. Je tente d'accélérer mais sans succès. Je me dis que je vais m'accrocher mais ils passent et me dépassent lentement mais surement.

36, 37, 38, 39... Le mental sert à canaliser les efforts. Ne pas ralentir de trop, regarder au loin, observer les passants, prendre un tube de gel... Tenir.

40ème Km, c'est le début de la fin. Plus que 2 bornes. C'est quoi 2 bornes, moins de 10mn normalement. Sauf que ce n'est pas une situation normale.

42ème Km, la foule est plus compacte, les cris, les encouragements et les applaudissements sont plus nombreux et plus forts. Cela provoque une (très) légère poussée d'adrénaline qui m'incite à tenter un pseudo-sprint. Toute la grâce d'un épileptique en action.

Franchissement de la ligne d'arrivée en 3h17'30''. Et m..., j'ai raté les 3h15. J'arrête les marathons !!!

Je retrouve mon pote. On refais la course. Je lui dis que les trails c'est vachement bien, que j'en ai soupé des marathons.
Au bout de quelques km, je me dis qu'en fait, il faut avoir acquis l'allure avant le début des séances d'entrainements. C'est ça le secret. J'en prend acte pour le prochain. En 2009 ?


Patrick

samedi 5 avril 2008

Message de Bernard Baudet



Je viens de recevoir mon nouveau livre : "Ma thérapie...par le sport" qui décrit mon parcours sportif et qui explique pourquoi je fais du sport. Je consacre un petit résumé à l'amicale MACIF à l'occasion du marathon de Paris de 2000.

En pièce jointe, mon document publicitaire.

Amitiés

Bernard Baudet ( tel 04 50 60 47 13 ou 06 88 46 73 71 )

samedi 15 mars 2008

Marathon Nice-Cannes


Le bulletin d'inscription

Serge Mihala

100 km ou marathon de Steenwerck dans le "Grand Nord" par Serge Mihala



Cher(e)s Collègues,

A toutes fins utiles vous trouverez ci-dessous bulletin de cette manifestation parrainée entre autre par la MACIF.


Serge MIHALA







Marathon de Barcelone par Patrick PAYA

Le 02 mars 2008, je suis allé courir le "Marato Barcelona". La remise des dossards, le départ et l’arrivée se faisaient sur la place d’Espagne.

En 3 ans, le nombre de marathoniens à Barcelone est passe de 5000 a 7000 puis 9100 coureurs cette année dont 1500 français.

Dès 8h les coureurs commençaient à s’installer dans les sas de départ sous un air de musique, le départ fut donné à 8h30 --- ciel radieux -- température agréable de 15 a 18°c

Très vite le peloton s’étire en allant vers le stade de foot du camp (5ème km) puis direction les façades des immeubles Gaudi et de la Sculpture du taureau de miro **

Vers le 15ème km, on arrive devant la Sagrada Familia en 1h01'25''-- vite, peut-être même un peu trop vite.

Mais je suis dans un groupe qui passe sous les 3h -- à moi de m’y accrocher afin de réaliser mon rêve : passer sous les 3h.

On ne faiblit pas en passant sur le pont de Calatrava et la Placa de las Glories et sa tour Agdar.
Au semi tout va bien même si cette première moitié n’était que des faux plats et petites cotes --je passe à mi parcours en 1h26'.

Ensuite, il s’agit de ne pas en rester la, on fait un aller retour sur la Diagonal ( passage assez triste) avant de passer devant le forum et de voir les plages.

Au 30ème km, je passe en 2h04' et les douleurs commencent à venir – mais en voyant le ballon des 3h assez loin derrière, cela me motive.

On longe les plages, le port olympique, le parc de la Ciutadella en passant sous l’arc de triomphe au 35e km.

Ensuite, c’est la vieille ville avec la place de Catalunya, la Rambla et la Statue de Colomb qui nous montre la direction de l’arrivée.

L’arrivée est proche mais mes jambes sont de plus en plus lourdes . Les coureurs me doublent -- mon rythme baisse et je ne fais plus que 5' au km puis 5'30 --- dur dur ---- la fin est montante et au 40ème km le ballon des 3h me double.

Je ne peux même plus m’y accrocher -- quadriceps et ischions brulent --- allez, plus que quelques mètres -- la foule est de plus en plus dense -- la haut la banderole des 42 kms --- vite, je peux peut être y arriver – j’essaye de m’arracher mais cela fait mal --encore quelques centaines de mètres sur La Placa d’Espanya et ouf --je franchis la ligne d’arrivée en 3h01'50'.

Je suis très très content d’avoir battu mon record mais je vais devoir attendre et me rebattre pour passer sous les 3h.

Je termine 350ème sur 9100 partants et j’ai eu droit pour la relaxation à trois masseuses espagnoles !!!!!!! C’était génial -- j’aurais aimé rester plus longtemps sur la table mais il faut penser aux autres coureurs.

Pour info le premier est 1 kenyan en 2h14'40''
Pour info la première est aussi 1 kenyane en 2h27'52''

Voilà mon week-end à Barcelone

Patrick PAYA

Marathon du Bout du Monde

Bonjour

Je m'adresse aujourd'hui au président de l'amicale Macif des coureurs de fond pour vous informer que la Macif Loir Bretagne est partenaire de la 2ème édition du Marathon du Bout du Monde qui se déroulera le 6 avril 2008.

Le service communication est à votre disposition si vous avez besoin de précisions.

Bien cordialement Isabelle Vincent, pour Thierry Caillebault

Service Communication MACIF Loir Bretagne
Tél : 02 47 48 41 45
ivincent@macif.fr

Marathon de Monaco et des Riviera 2008


Amis coureurs,

Venez courir en pôle position le 30 mars 2008 !

Nouveau départ ! Parcours modifié !

Dorénavant le « Marathon de Monaco et des Riviera » et les « 10km de Monte-Carlo » vous accueilleront sur la grille de départ des « Formule 1 »

www.monacomarathon.org

Les Courants de de la Liberté - Caen le 7 & 8 juin

Avec mon autre club, le SPIRIDON CLUB POITOU-CHARENTES, nous avons prévu de nous rendre à CAEN le 7 & 8 Juin prochain pour la course "Les Courants de la Liberté" (marathon, semi ou 10 km).

Plusieurs personnes sont inscrites, mais le car n'est pas complet. Si vous êtes interessés (quelques uns ayant parlé de cette course lors de notre AG), vous pouvez me contacter pour avoir les renseignements au 05.49.09.45.75 (DGSI) ou directement auprès de l'organisateur : M. CHAMARD Christian - Tél : 05.49.75.61.44 - E.Mail : chamard.lamy @wanadoo.fr

Il convient cependant de faire vite !...

Amitiés sportives.

Christine MARSAULT

mardi 5 février 2008

Nos visiteurs

Le simple fait de venir sur le Blog nous fait voyager. En effet, en regardant le cartouche "D'où venez-vous", la provenance des internautes est donnée. Bonjour donc à nos amis du Maroc, d'Allemagne, de Niort et de Lille pour la journée du 5 février.

Patrick

jeudi 31 janvier 2008

Semi Marathon de Beaulieu par Patrick PAYA

Dimanche 27 janvier, j’ai participé au semi marathon de Beaulieu sur Mer sur la Côte d’Azur. Le port de Beaulieu sommeille d’ordinaire les dimanches d’hiver. Plus de 300 coureurs pédestres gambadaient sur le port peu avant 9h00, de quoi surprendre les rares passants grelottant sous un ciel azur *

C’est dans un froid inhabituel (faut dire que pour nous quand les températures ne dépassent pas 8 °, il fait froid) que s’élancèrent les amateurs de course pédestre pour une boucle dans la presqu’ile paradisiaque de St Jean Cap Ferrat **

Peloton qui s’est vite scindé en petits groupes au gré des avenues et boulevards boisés ** des villas de richissimes se succédaient jusqu’au phare
**c’était un parcours très vallonne avec beaucoup de relances *

Surprise au bout de 2 ou 3 kms, j’étais dans le groupe de tête, on était cinq a parcourir la première partie a un rythme soutenu mais pas violent car il restait le plus dure a la fin.

Après avoir traversé le centre ville du Cap Ferrat, nous revenons sur le port Berlugan par le sentier du douanier à l’ombre des eucalyptus.

Au 15eme km, il fallait attaquer la montée du cimetière pour relier la moyenne corniche --2 kms d’ascension a prêt de 10% -- les écarts commencèrent et j’ai commence a laisser partir les 4 premiers --- mais quelle vue sur la mer, sur les alpes enneigées -- et sur la baie de Villefranche aves ses deux forteresses !!!!

De quoi oublier nos efforts et nos souffrances ***arrivée a la moyenne corniche, il fallait s’attaquer aux 3 dernières bornes dans une longue descente sans fin **et je reconnais que c’est mon point faible. Je me fais rattraper par deux italiens et je n’arrive même pas à me glisser dans leurs enjambés

Allez, nous revoici sur le port de Beaulieu, plus que 500 mètres afin que je garde ma 10eme place -

Ouf, j’arrive et je termine ces 21 kms en 1h22 à 4' du vainqueur --quelques regrets mais satisfaction car c’est une bonne préparation pour le marathon de Barcelone que je vais faire le dimanche 02 mars *

A l’arrivée, à la place du tee shirt, on nous donne un sac spécial baskets **
Je termine 2eme en V1 et sur le podium on nous donne une grande médaille dans son écrin aux trois premiers de chaque catégories **

Pour serge, je suis sur la photo dans le journal Nice Matin mais on ne voit pas la tenue AMCF car en fait dans les premiers kms, j’avais gardé un vieux tee shirt **faut dire que 8° au départ jusqu’à 15 ° à l’arrivée, pour nous c est le pôle nord **

Mais sur le podium, je me suis rattrape avec le coupe vent de l’amicale **

Allez ciao

Patrick PAYA de MACIF Antibes

vendredi 18 janvier 2008

Ouverture du site

Bonjour et bonne année 2008 à tous

Ce site a pour vocation d'être le lien entre nous tous qui sommes répartis sur l'ensemble du territoire mais avec une passion commune : la course à pied sous toutes ses formes.

Cet endroit servira donc de lieu d'échange, de partage et d'informations.

Vive notre blog !

A bientôt

jeudi 17 janvier 2008

Compte rendu AG par Serge MIHALA

Cher(es) Collègues bonjour,

Je vous adresse, en 2 fois, le compte rendu de l'AG qui eu lieu samedi dernier. Vous trouverez également le bilan et l'édito de notre projet de rassemblement à SALERS le 31 mai 2008.

J'aurais souhaité proposer un 2ème rassemblement .... vers septembre ou octobre tel le MEDOC mais malheureusement l'Amicale n'est pas suffisament structurée, les préparations s'opérant toutes en début d'année si on veut pouvoir s'inscrire et être hébergé....

A moins que nos "jeunes" retraités aient du temps libre ...!

Le président (pas de bol pour vous) c'est toujours le même et le bureau idem. Patrick BEGOUT a également proposé de nous aider, il doit nous créer un "BLOG" sur INTERNET à suivre....

Je vous souhaite à toutes et à tous de bonnes fêtes de fin d'année.

Sportivement,

Serge MIHALA

Nouveau *** Marathon Nice-Cannes par Patrick PAYA

MAIS OUI **APRES UNE DIZAINE D ANNEES D ATTENTE **IL Y AURA ENFIN UN

MARATHON SUR LA COTE D AZUR***** NICE -CANNES ****

RESERVEZ VOTRE DATE **DIMANCHE 09 NOVEMBRE 2008

DEPART DU MARATHON DEPUIS NICE --promenade des anglais --ET DIRECTION CANNES PAR LE BORD DE MER **--longe la baie des anges --contourne le cap d antibes --traverse juan les pins et golfe juan --et puis --ARRIVEE A CANNES --sur la croisette davant le palais des festivals --

MARATHON ORGANISE PAR L ASO (organisateur du triathlon de nice et du semi de nice ) ET LE CONSEIL GENERAL DES ALPES MARITIMES --

NOMBRE DE PARTICIPANTS ESPERE POUR UNE PREMIERE EDITION SERAIT DE 10 000 **

MARATHON ULTRA PLAT --LE LONG DE LA MER --TEMPERATURE COTE D AZUR 13°A 17° IDEAL POUR COURIR

POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE PARCOURS **POUR VOUS INSCRIRE ****VOUS POUVEZ

DEJA LE FAIRE SUR LE SITE INTERNET WWW.marathon06.com

SI VOUS VOUS INSCRIVEZ DE SUITE PAR LE BIAIS DU SITE **L INSCRIPTION COUTE

35 EUROS **ENSUITE CELA IRA CRESCENDO**mais à ce jour ils n ont pas arrete les autres prix **

CE MARATHON LONGEANT LES PLAGES D ANTIBES ET DU CAP --MON CLUB S OCCUPERA DE LA PARTIE SECURITE ET RAVITAILLEMENT SUR ANTIBES JUAN LES PINS ----

SI VOUS VOULEZ EN SAVOIR PLUS , VOUS POUVEZ ME CONTACTER **

RESERVEZ VOTRE 09 NOV 2008 MARATHON NICE CANNES


PATRICK PAYA

SEMI MARATHON St Christophe du Ligneron le 01/11/07 par Philippe NACCACHE

Hier jeudi 1er novembre, j'ai couru le semi-marathon de St Christophe-du-Ligneron en Vendée, intitulé "La virée des Puces".

C'est à environ 1h30 de Niort en voiture, entre La Roche-sur-Yon et Challans.

L'épreuve comporte aussi un 10 km.

Le parcours du semi est hyper roulant, quasiment tout plat sur de petites routes de campagne, au revêtement correct. C'est un semi que je recommande à ceux qui veulent faire un temps. L'organisation est sympa, on arrive dans un gymnase avec cadeaux, ravitaillement (brioche vendéenne, bien sûr !) et douches.

En plus les conditions météo étaient quasiment idéales, temps beau et frais, vent faible, donc j'ai choisi de courir en tee shirt , pas de gants, pas de bonnet, rien ! pour un 1er novembre, c'est appréciable ... Mon seul regret, c'est que j'aurais dû arriver plus tôt pour me placer sur la ligne de départ et ne pas me retrouver presque à la fin du peloton.

Un départ à plus de 800 coureurs sur une petite route de campagne et c'est le bouchon assuré pendant environ 1.5 km ... et la perte de précieuses secondes.

Résultat : 1h35'15 (temps officiel, pas de temps réel malgré la puce) j'espérais un petit peu mieux ...

Bon, il y a encore du boulot pour espérer faire 3h30 à la Rochelle dans trois semaines ...

Philippe NACCACHE

"J'y étais" par Youcef ALIMEHENNI

Dimanche dernier (13/01), j'ai participé au championnat d'Essonne de cross. Je peux donc dire sans démériter que j ai fait partie de l'élite des coureurs de cross en Essonne.

Je déteste le cross...Mais le club de Savigny sur Orge dont je fait partie fait le forcing chaque année pour qu'il y ait un maximum de participants... Aussi me sacrifie-je chaque année à ce rituel.

Je me réveille donc, ce dimanche, très tôt avec beaucoup d'appréhension. En plus, je laisse toute la famille au lit ce qui me stresse encore un peu plus.

Il fait nuit et froid mais le fait de se retrouver nombreux au lieu de RDV est très sympathique.

Le départ est prévu à 10h.

9h15 nous partons pour un tour de chauffe...bien couverts.

Bonne surprise le terrain n'est pas très gras. Le parcours n 'est pas non plus très technique, Juste un passage vallonné sablonneux sur 500 m. Le parcours est de 3 boucles donc 3 fois cette petite difficulté. La course promet d'être rapide.

Ô miracle, 9h30 le soleil est de la partie.

10h Le départ en tee shirt et short. Je suis confiant. Je laisse partir tout le monde pour ne pas me faire piétiner les pieds... les pointes des chaussures peuvent faire très mal.

Je me cale dans la course avec un copain du club. Je suis bien physiquement. Trop facile... j'accélère doucement. Sans même le vouloir je rattrape les gars du club qui tournent à 40mn au km. Je suis toujours bien...J'atteins ceux qui tournent à moins de 40mn.... Je commence à peiner...

je me recale avec un coureur qui souffre de maux de ventre (ouf!). Je prétexte de vouloir le soutenir et le ramener à l'arrivée pour rester près de lui....encore mon esprit de sacrifice...A 100 m de l'arrivée il s'est senti mieux et m'a laissé sur place....aucune reconnaissance! Tant pis.

A l'arrivée j'étais heureux. Je n'ai pas eu la défaillance habituelle du 8 ieme km et je finis pas complètement épuisé comme d'habitude. Bizarre....Je n'étais pas spécialement entrainé. Moins je m'entraine mieux je réussis.

L'année 2008 sera t-elle celle de tous les record ????

Dommage que je ne puisse pas participer à la Pastourelle...Mon coeur sera parmi vous tous.

A bientôt

Youcef ALIMEHENNI

Marathon de la Richelle par Damien REVAULT

Bonjour, je reviens après un mois d'absence ...

juste pour dire que j'étais à LR le 25/11 : un super marathon du point de vue de l'organisation, mais un vrai calvaire du point de vue sportif pour moi cette année! J'ai fait environ les 20 derniers km en souffrance sur des cuisses et mollets durs comme de la pierre ... J'avais déjà connu les cuisses seules pour mon 1er, les mollet seuls pour mon deuxième (LR 2006), mais jamais aussi longtemps.
C'étais mon 4ème marathon, je n'ai pas vraiment d'explication, peut-être le froid et l'humidité, le manque d'entrainement (rien sur les 2 dernières semaines), une mauvaise alimentation pendant la course (c'est quand même étrange après seulement 1h30).

3h17 pour un objectif à 3h00, j'ai commencé à 14km/h et terminé à moins de 10 ...

à bientôt,

Damien REVAULT

Ma "Diagonale des Fous" par Gilles BOUCHET

Les 19, 20 et 21 octobre, j'ai eu la chance de participer au Grand Raid de La Réunion (150 km, 9 00 m de dénivelé positif) qui traverse l'ile du Sud (Cap Méchant) au Nord (St Denis). Voici ce que j'y ai vécu :

L’avant course

Me déplaçant seul vers La Réunion, j’avais décidé de n’arriver que deux jours avant la course. C’est donc le mardi que j’atterris à l’aéroport Rolland Garros de Saint Denis, et là première surprise : le président de l’association Grand Raid (Robert Chicaud) est présent pour nous accueillir

(2 avions arrivent en même temps) et nous faire un premier briefing autour d’un pot de l’amitié (charmante initiative). Il nous donne ensuite rendez-vous le lendemain à 15h30 au stade de La Redoute à Saint Denis pour le briefing officiel, en fin de compte ce sera plus pour le retrait des dossards car il n’y aura pas de briefing à proprement parler.

Le mercredi soir, notre inquiétude concerne surtout la météo car depuis deux jours que nous sommes là, le scénario est identique : temps beau le matin, couvert dans l’après-midi et pluie en soirée. On se dit jamais deux sans trois et qu’on risque avoir de la pluie pour le départ qui est fixé au jeudi à 24 heures (ou vendredi 0 heures, comme vous le sentez).

Le jeudi est consacré aux derniers préparatifs, avant de partir à 17 heures de l’hôtel pour rejoindre les bus qui doivent nous amener sur le site de départ à Saint Philippe Cap Méchant dans le sud de l’île. Trois heures de transport seront nécessaires et nous arriverons sur place vers 21h.

Ensuite, c’est l’entrée dans l’enceinte du stade mais avant, il faut montrer patte blanche, c'est à dire faire contrôler que l’on a bien le matériel nécessaire pour se lancer dans la course (sac à dos, réserve liquide d’un litre, sifflet, couverture de survie, bandes de contention adhésives).

Une fois franchie cette étape commence l’interminable attente avant le départ. Pour ma part, je l’occupe à me restaurer, et à finir de m’apprêter, tout cela sous l’œil d’une caméra de la télévision locale.

Enfin, après un dernier discours du maire de St Philippe et du président Chicaud, les chevaux sont lâchés à minuit pile pour une ballade de 150 kms à travers l’île de la Réunion.

La course

La sortie du stade est un peu difficile : pourquoi les gens se pressent-ils alors qu’ils vont courir pendant deux voire trois jours ? Toujours est-il que ça frotte au départ et que lorsque je commence à trottiner, il doit bien y avoir plus de la moitié des participants devant moi. Qu’importe, je commence à dérouler ma petite foulée sur la route. 3 kms de bitume nous attendent avant d’enchaîner avec 13 kms de chemins forestier puis 8 kms de GR pour monter au volcan, le tout pour passer de 0 à 2300 m d’altitude. En guise de hors d’œuvre, c’est assez sympa et ça augure bien de la suite quand on sait qu’on n’attaque pas par le plus difficile. Dans cette portion, le but est d’éviter les bouchons lorsqu’il faut débuter le GR qui monte au volcan. C’est ce que je réussis à faire en trottinant très cool pendant les deux premières heures, ce qui me suffit à remonter le peloton.

La montée au volcan se fait en file indienne car le sentier est très étroit (et là c’est pour tout le monde pareil), mais déjà, les premiers bobos apparaissent. Un vomissement par ici, une douleur par là, je me dis que pour certains, la course ne sera qu’une longue galère. J’arrive en haut du volcan au lever du jour, le paysage alentour est très beau car nous sommes au-dessus des nuages, mais pas question de traîner en route car la température ne doit pas dépasser 3 degrés. Les ravitaillements se succèdent tout au long du parcours et c’est vraiment un bonheur de s’y arrêter. On y est reçu à bras ouvert, sans cesse encouragé et soigné comme il faut. Comme me l’avait conseillé Eric au téléphone la semaine précédente, je jette mon dévolu sur les soupes qui sont proposées. J’y trouve 3 avantages : elles sont chaudes, elles sont salées (ce qui change un peu de tout le sucré qu’on ingurgite) et elles contiennent des pâtes, type vermicelle, donc ça tient bien à l’estomac. Je ne prends pas que ça à chaque ravito, mais j’en prends un maximum car ça passe très bien. D’ailleurs, je n’ai connu aucun problème digestif pendant tout le temps qu’aura duré cette traversée … merci Eric !!!

Après le volcan, on rejoint l’Oratoire Saint Thérèse (2400 m) en traversant les paysages lunaires de la Plaine des Sables. Cette partie là n’est pas trop difficile mais pour moi, la montée m’a déjà bien fatigué les jambes et je me dis que je ne pourrai surement pas courir longtemps.

La suite va être une longue descente (sur terrain assez gras) vers un point de ravitaillement appelé Mare à Boue, que je vais atteindre légèrement blessé à une cuisse après avoir glissé sur un barreau d’échelle (merci la p…. de boue qui colle aux chaussures). Ici nous attendent des militaires pour soigner les bobos et un repas complet avec poulet grillé, pâtes et riz … et toujours de la soupe !

La deuxième grosse difficulté nous attend ensuite avec la montée vers Kerveguen, puis le Piton des Neiges, pont culminant de la course. Montée très abrupte rendue encore plus difficile par l’état des sentiers complètement détrempés par les pluies des derniers jours. Au début, je regardais où je mettais les pieds pour ne pas trop embourber mes chaussures, mais au bout d’un moment, je ne me suis plus posé de questions et j’y suis allé franco car sinon on n’en voit jamais la fin. La difficulté lors de ces montées et ces descentes, c’est que les sentiers sont souvent peu « praticables » : ils sont soit infestés de racines d’arbres, soit empierrés un maximum, ou aménagés en escaliers (de taille variable évidemment) grâce à des rondins de bois (et là attention aux glissades sur le bois mouillé !!!). Du coup, je ne m’y vois pas dérouler ma foulée et je choisis de les monter et descendre en marchant (mais par curiosité, j’aimerais bien voir le spectacle des favoris dans ces passages, ça doit être quelque chose !!!). D’ailleurs, même en marchant et en faisant attention, je vais chuter au moins 4 ou 5 fois.

Après le Piton des Neiges, c’est une descente interminable vers Cilaos et la « mi-parcours » : je dis interminable car c’est une réflexion que j’ai entendu souvent par d’autres coureurs qui disaient « de toute façon, tout ce qu’on fait dans ce Raid est interminable » et c’est vrai qu’en montagne, les kilomètres ne passent pas vite et qu’il faut être très patient et très résistant mentalement, sinon …..

J’arrive à Cilaos vers 16 heures et là, on a droit au massage, mais avant cela, il faut se nettoyer un peu : normal me direz-vous, mais pas si facile à faire. Figurez-vous que même avec un jet d’eau, nous n’arrivions pas à enlever la crasse qui ornait nos pieds … balaise non ?

Après massage, changement de tenue et petit repas, je ne me laisse pas aller à faire une sieste et je décide de repartir rapidement car un monstre m’attend : le col du Taïbit, dont la montée va se faire en 2 parties, la première qui part de Cilaos et rejoint le sentier du Taïbit (déjà, là ça va me prendre 1h30) puis la montée proprement dite via le sentier qui va nous élever de 700 m pour atteindre l’altitude de 2000m.

La nuit est tombée et je fais cette ascension avec un informaticien de Paris prénommé Jean-Marie, enfin quand je dis je fais, je devrais dire je commence car je ne pourrai suivre son rythme (c’est là qu’on voit qu’on vieillit) et au bout d’une heure, je lâche prise pour terminer seul ou presque car dans cette montagne, on voit toujours devant et derrière des petites loupiottes qui dansent au gré des lacets.

Quand j’arrive au point de contrôle suivant (Marla) en ce vendredi soir, ça fait quand même 22 heures que mes petites jambes enchaînent montées et descentes, et je me dis que je serais mieux devant le match de rugby France-Argentine (pas sûr d’ailleurs, vu le score !). La fatigue aidant, je me dis aussi qu’il serait peut-être bon de prévoir une plage de récupération, type petite sieste, mais que ce soit ici à Marla (à 22 heures) ou à Roche Plate (3 heures plus tard), difficile de l’envisager.

les tentes prévues à cet effet sont bondées et la fraîcheur de la nuit n’invite pas à dormir dehors. Donc, je me résous à continuer ma route car 3 gros morceaux sont au programme : le col de Fourche (longue montée), la descente du Bronchard (dangereuse parait-il), la montée vers la Nouvelle (vertigineuse par endroit). Mon moral est chancelant car mes jambes sont fatiguées et il me reste encore 70 kms à faire : ça me paraît énorme et à ce moment là, je ne vois pas comment je vais y arriver … mais un miracle va se produire.

Partant de Roche Plate, j’essaye de suivre un groupe car on commence par une descente mais bien vite, je me rends compte qu’ils vont trop vite pour moi et je préfère descendre à mon rythme. Cette descente est assez abrupte et par endroit, il est conseillé de se tenir à la main courante car une chute, et on vous retrouve 400 m plus bas dans la rivière (dite des Galets). Mais en faisant attention, j’arrive tranquillement dans le lit de la rivière que je traverse pour attaquer la montée en face … et quelle montée. Ca démarre par deux échelles pour passer au-dessus de deux gros rochers et ensuite, ça monte à flanc de falaise pendant 1h30. Quand j’arrive au sommet, après maints arrêts en cours de route, mes jambes sont « atomisées » et je me dis que je ne pourrai jamais faire le Bronchard et la Nouvelle. Au ravito, je fais part de mon inquiétude quand on me demande si ça va, et là, miracle, on me dit que ce que je viens de faire, c’était le Bronchard et la Nouvelle et qu’il me reste à enchaîner par le col de Fourche. Je n’en crois pas mes oreilles et après avoir fait répéter cette jeune dame, je lui saute au cou pour l’embrasser furieusement (ce qui lui a bien plu apparemment !).

Le Bronchard et La Nouvelle faits, je me dis maintenant qu’il n’est plus question d’abandonner. D’après le road book, il ne reste plus qu’une grosse montée, et quoiqu’il arrive, je rallierai le stade de La Redoute.

Dans l’euphorie la plus totale après cette nouvelle, je me fais mon petit ravito (soupe, sandwich, eau) et je repars le cœur joyeux à l’assaut du col de Fourches. Et je renchaîne montées, descentes, montées, descentes pour laisser derrière moi ce fameux col de Fourches, la plaine des Tamarins, le sentier scout (un peu vertigineux), la Plaque, Aurère (quel mur à grimper sur les derniers 500m !), avant de redescendre vers la Rivière des Galets, d’arriver au poste de Deux-Bras en fin d’après-midi (18 heures) et d’avoir en face moi la dernière grosse montée vers Dos D’Âne (700m de dénivelé).

C’est dans cette montée que je vais trouver mon ultime compagnon de route qui ne me quittera plus jusqu’à l’arrivée. La montée est sévère et quelquefois vertigineuse (dixit le road-book) mais nous atteignons le village après environ 1h30 de crapahut. Direction le stade du village pour un nouveau ravitaillement avant d’attaquer la dernière partie du voyage.

Mais là, mauvaise nouvelle !!! le poulet et les pâtes ne sont pas cuits, donc nous raccourcissons notre pause et nous reprenons la route pour l’ULTIME montée de ce Grand Raid : elle nous amène à Piton Bâtard, à 15 km de l’arrivée.

Notre moral en prend un coup quand, arrivé au bout de ce qu’on croit la dernière montée, on s’aperçoit, dans la nuit noire qui nous entoure, que des lumières se meuvent encore plus haut loin devant nous … et effectivement, on va enchaîner plusieurs descentes et montées, au gré des crêtes pensons-nous car nous sommes bien incapables de dire à ce moment là vers où nous allons. C’est d’ailleurs le côté frustrant que je trouve à la marche de nuit, car on avance mais sans savoir exactement où on va et par moments, je trouve ça démoralisant. De plus je m’aperçois que je n’ai plus trop de souvenirs des endroits où je suis passé de nuit.

Mais bon, nous sommes quand même dans la dernière ligne droite et nous attendons avec impatience de trouver le Kiosque d’Affouches, puis ensuite le Colorado, dernier point de contrôle avant l’arrivée. Pour les raisons que j’ai citées plus haut, ces deux tronçons vont nous paraître une éternité, mais enfin à 1 heure du matin, nous atteignons Colorado.

Plus que 5 kilomètres à faire : au point de contrôle, les avis sont partagés sur le temps que l’on va mettre, certains disent 2 heures (p…. 2 heures ?), d’autres parlent d’1 heure. Pour rien nous cacher, on nous explique que ça démarre par 2 kms de route forestière, puis un sentier à travers les goyaviers (facile !) et on finit par un sentier m….. truffé de pierres (quand je dis pierres, c’est plutôt rochers de toutes tailles) qui va nous amener pratiquement aux pieds du stade. Avec mon compagnon François, on se lance dans la bataille le cœur léger car on touche au but, mais Dieu que cette dernière partie va quand même nous sembler longue.

Nous sommes fourbus (nos jambes surtout) et le franchissement de ces rochers va finir de nous mettre à mal. Mes pieds qui avaient bien résisté jusque là vont rapidement laisser sortir des ampoules qui vont allumer et attiser la douleur jusqu’en bas du sentier.

Qu’importe, à 2h30 en ce dimanche matin et après 50 heures d'effort, nous franchissons la ligne d’arrivée dans un stade de la Redoute désert et sans ambiance … dommage, mais que c’est bon d’en avoir terminé.

Moment d’émotion : la remise du tee-shirt du GRR avec l’inscription « J’ai survécu ». Une fierté personnelle que je ne savoure pas vraiment vu mon état de fatigue ; je ne vais d’ailleurs pas m’attarder au stade, et après avoir avalé un petit « rougaille-saucisse », plat local, je rentre à l’hôtel …. à pied !!!!!

L’après course

La nuit ne fut pas totalement réparatrice, mais peu importe, ce dimanche c’est jour de fête car c’est la fin de la course et j’ai décidé de retourner au stade pour voir les derniers arrivants. La remise des lots doit avoir lieu à 18 heures et il est prévu un beau feu d’artifice pour clore la journée.

Le stade, ou plutôt le terrain de foot, est copieusement garni et je croise de nombreux tee-shirts « J’ai survécu ». Chacun déambule et savoure l’aventure qu’il vient de vivre. Les conversations vont bon train pour échanger les impressions de course. Il faut aussi respecter la tradition et signer sur l’énorme banderole « ILS L’ONT FAIT » sponsorisé par un journal local. Chaque finisseur y a sa photo et doit y ajouter son temps et sa signature.

De temps à autres, le speaker annonce l’arrivée d’un ou plusieurs concurrents : je ne vous dis pas l’ambiance qui les accueille à leur arrivée dans le stade … c’est magique et me donne la larme à l’œil. Le point d’orgue survient avec l’entrée des 4 derniers coureurs, après plus de

65 heures d’effort, épuisés mais ravis d’être accueillis ni plus ni moins que par le vainqueur de cette édition, Thierry Chambry … grand moment de sport et de fraternité.

La remise des lots fut certes un peu longue mais tellement sympathique, avec tous ses vainqueurs qui ne se prenaient pas au sérieux. Là aussi quelques moments d’émotion, en particulier avec une femme « vétéran 3 » qui, en pleurs sur la scène lorsqu’on lui remet sa coupe, nous dit au micro qu’elle n’a pas fait ça pour ça, mais seulement pour ses 2 sœurs récemment disparues et qui l’ont guidée tout au long du chemin.

La soirée se termina par un superbe feu d’artifice qui, à lui tout seul, valait le détour.

La 15ème édition de la Diagonale est donc achevée, la prochaine aura lieu le 24 octobre 2008 et sera toujours aussi difficile, à en croire son Président qui annonce haut et fort : « Il ne faut pas venir à la Réunion pour y faire du jogging, la Diagonale est un raid et il faut s’entraîner en conséquence »

Alors, ça vous tente ?

Une semaine après...

C’est vrai qu’on a tendance à ne garder en mémoire que les bons souvenirs et Dieu sait s’il y en a. J’ai eu pas mal de moments d’émotion, surtout après l’arrivée, peut-être dus principalement à la tension qui retombe.

Le « jamais plus jamais » qui me trottait dans la tête pendant et à la fin de la course n’est peut-être plus aussi catégorique. Je trouve que refaire une course une deuxième fois peut être bénéfique car on en profite mieux (même si c’est toujours aussi dure) quand on connaît déjà l’environnement.

Mon seul regret étant de n’avoir pu courir plus longtemps, si j’y retourne, j’aurai fait un entraînement spécifique en dénivelé: c’est pour moi la clé de la réussite.

Le mental est vraiment très important car les moments de découragement, en ce qui me concerne, ont été nombreux (dénivelé des montées, état boueux des sentiers, marche de nuit en « aveugle ») et il faut trouver les ressources pour continuer à avancer.

J’ai trouvé l’organisation très bonne hormis la remise des dossards où il a fallu faire la queue pendant 1h30. Les bénévoles sont d’une gentillesse incroyable, nous chouchoutent et nous encouragent tout au long du parcours… merci à eux et chapeau !

Pour le mental, il est peut-être bon d’avoir des accompagnateurs qui viennent vous rejoindre à différents endroits du parcours, pour peu qu’ils ne soient pas réfractaires à faire beaucoup de kilomètres en voiture.

C’est donc une belle aventure (ne parlons même pas de course à notre niveau) que je recommande à qui veut se lancer un défi (réalisable) car entre les 23h30 du vainqueur et les 65 heures des derniers arrivants, de nombreuses stratégies (temps de course/marche, temps de repos) peuvent être envisagées pour boucler ces 150 kms, ce qui reste souvent l’objectif premier de la majorité des participants.

Gilles BOUCHET