lundi 25 août 2008

Marvejols-Mende le 20 juillet - Michel PALMOWSKI

S'il est des courses qui méritent le détour c'est bien Marvejols-Mende : à peine avais-je franchi la ligne d'arrivée que déjà je pensais à 2009 car, sauf impossibilité majeure, je prendrai le départ de la prochaine édition.
Tout y est sympathique : le Gévaudan, magnifique région au demeurant et que je découvrais, l'accueil lozérien, la gentillesse et la disponibilité des organisateurs et des bénévoles, la course et les encouragements d'une foule de spectateurs, l'après-course... rien à redire.

Mais c'est un parcours qui se mérite ; je veux dire par là qu'il réclame non seulement de ne pas ménager ses efforts mais encore et surtout de correctement les gérer. Un peu plus de 4 000 partants, pour pas loin de 3 600 classés, se sont donc élancés pour 22 km 400 en 2 grosses montées et 2 grosses descentes (complètement à l'opposé de la coulée verte pour ceux qui ont cette référence) sous un ciel orageux qui nous a abreuvé et rafraîchi à deux belles reprises.

Comme je suis d'un naturel méfiant j'avais la veille, avec deux de mes amis, fait un petit repérage, et çà n'a pas été inutile. Je suis donc parti tranquille et ai abordé "petit braquet" la montée du Goudard, pour me tester. Même s'il y a eu des moments un peu durs dans cette première montée car la pente est forte (j'ai marché deux fois pratiquement 1 minute pour faire baisser le rythme cardiaque) cette prudence m'a permis de descendre le Goudard à fond la caisse ou presque (ma caisse à moi cela va sans dire) de monter ensuite vers Chabrits sur un bon tempo en doublant nombre de concurrents et de finir la descente sur Mende comme sur un nuage. Et çà, çà donne du baume au coeur. Sauf dans le dernier km qui est une suite de faux plats et de petites côtes tout en virages qui n'en finissent pas. Une heure 58 en temps réel, pour une première participation cela me convenait bien.

Je ferai mieux la prochaine fois, je le sens.

Sincèrement, pour celles et ceux n'ont pas de projet particulier, c'est un rendez-vous à ne pas manquer. D'autant qu'à minuit le même jour, après une petite récupération et l'aligot-party du soir avec musique et baluche, se déroule la deuxième course. Celle des initiés : beaucoup moins de participants certes et qui ne respectent pas, loin s'en faut, les canons vestimentaires d'un coureur à pied digne de ce nom puisque le but est de courir le moins vêtu possible, et un circuit dans les rues de Mende qui n'a rien de comparable à ce que nous avions connu le matin même. J'ai donc été
de cette course là dont je garde également un excellent souvenir quoique la concurrence avec quelques ukrainiens ait été rude. J'ajouterai même qu'ils étaient inaccessibles.

Avec toutes mes amitiés.