samedi 31 décembre 2016

Course du Paléotrail par Eric MAHLER (Décembre 2016)


Après une semaine (au moins) de temps ensoleillé, c'est dans la logique des choses que ce dimanche 18/12 soit nuageux et brouillardeux à souhait, avec un petit vent à vous glacer les os. Malgré cela, nous sommes 5 membres de l'AMCF (Valérie Lenne, Catherine Rapin, Muriel Mahler, Jean Pierre Le Bastard et moi) à avoir fait le déplacement à St Césaire, sur le Paléosite pour participer au trail nommé "Paléotrail". Nous avions tous opté pour le 14 km et donc nous nous sommes tous regroupés sur la ligne de départ pour une photo de famille (voir PJ).

Jean Pierre, tout comme le mari de Catherine, avait un coéquipier canin. La course étant ouverte à ce genre de duo dont une quinzaine était présente, la ligne de départ nous donnait l'impression de participer à une chasse à cours, et nous étions le gibier.

Après avoir slalomé entre les buffles, mammouth et autres tigres à dents de sabre pour récupérer notre dossard, lé départ nous délivre de l'attente et nous permet enfin de nous réchauffer.
Les premiers kilos sont monotones, du bitume, un peu de chemin, des vignes et une 1ère difficulté : un raidillon qui voit se former un bouchon car la montée est glissante. Puis une ballade entre St Césaire et ST Sauvant où l'on peut admirer le patrimoine et les lavoir du coin et apprécier le côté nature du parcours.

Pour ma part, les choses intéressantes commencent après le ravitaillement : beaucoup de monotraces, des montées assez raides, parfois même une corde est là pour nous aider à grimper, tous les terrains sont présents : du sec, du moins sec, du sable, de la boue, des pierres, des souches...

L'affluence de concurrents dans les monotraces font qu'on prend le temps de souffler pour mieux repartir ensuite mais doubler sur ces monotraces sinueuses dans la forêt n'est pas aisé !

On continuera ce genre de difficulté jusqu'au bout pour y trouver notre plus grand plaisir : l'arrivée. Celle-ci est franchie au terme d'1 h 38' 42" pour Muriel, je suis 2 mn derrière en 1 h 40' 42" suivi de Jean Pierre en 1 h 42' 52". Catherine et Valérie finiront pratiquement main dans la main en 1 h 52' 48". Bravo spécial à Catherine qui, malgré sa douleur au genou, a résisté jusqu'au bout avec le sourire !
Une soupe chaude nous attend au ravito et le vent glacial ne s'étant pas calmé, nous n'y resterons pas longtemps.

En résumé court, ce fut une très belle sortie...
RDV à Magné pour la dernière de l'année.

Corrida de la Crèche par Serge MIHALA (Décembre 2016)

Dimanche c'était la 40ème Corrida de la Crèche.

Quelques uns d'entre nous ont participé. Christine LARGEAU Catherine RAVELEAU Stéphane BRUNET Thomas JACQUES et moi.

A l'organisation du SPIRIDON nos deux MARSAULT Christine et François Michel CROCHARD (notre paparasi) qui comme à son habitude a dû "flasher" tous les coureurs, Gérard BOUROLLEAU.

Le départ a été donné vers 10h05, la météo était au top pour celles et ceux qui aiment le froid et ne pas trop transpirer !!! Heureusement en attendant le top du départ, dans le "troupeau"

Il y a l'ambiance et la chaleur humaine qui réchauffent. Pour ma part j'avais décidé de courir le 10km avec notre grande Christine. Entre "éclopés" on se soutien. Depuis 2 semaines pour ce qui me concerne petits soucis de tendons d'achille.

La semaine précédente je m'étais mis au repos complet et n'ai pas couru du tout ni trop marché. Aussi, malgré une petite gêne je décidais de participer quand même.
Et c'est au 4ème km que la douleur est revenue. Malgré tout j'ai essayé de gérer jusqu'au bout et m'accrochait à la foulée de Christine,mais les quelques petites côtes eurent raison de mon sacrifice et sur les derniers 800m je vis Christine me "débarquer"... et plusieurs me doubler lâchement. Bon j'ai quand même mis moins d'1h ....

Comme je "reboitte" malgré l'application de froid et la pommade ..je n'ai surtout pas droit au faux pas sans quoi la douleur se rappelle à moi. J'aurais dû courir le 4,5 km..

Maintenant j'ai rendez vous au médecin du sport le ....19 janvier ! et oui je ne suis pas Polnareff, il faut attendre son tour.

C'est dommage car c'est une course, que comme moi, beaucoup apprécie. Nous avions dans notre sac,remis avec le dossard, le bonnet rouge habituel et un beau tee shirt à manche longue
bien chaud et apprécié vu la température.

Superbe circuit. Si, j'ai entendu des coureurs qui disaient à l'arrivée, sûrement leur première participation, "le parcours est plus beau qu'à Magné".

Pour ma part je dirais que Magné est différent, à mon sens. Il y a peut-être moins de chemins et le passage dans les lotissements moins agréable que le vieux bourg de la Crèche.
Et puis le départ de la course de moins en moins évident compte tenu du nombre de participants. Mais bon, le principal est que tout le monde s'y retrouve.

D'ailleurs j'y suis inscrit, mais si quelqu'un manque de dossard qu'il me le dise car pour moi c'est cuit.

Je vous souhaite à toutes et à tous de bonnes fêtes de fin d'année,


Marathon de la Rochelle par Valérie LENNE (Décembre 2016)

Voilà j'ai réussi à mettre en forme ce compte rendu, j'ai la chance d'avoir eu plein de photographe sur la route ;) heureusement car impossible de voir la photo de l'arrivée :(

http://turtle-island-2.overblog.com/2016/12/je-suis-marathonienne.html

Chemins du Poitou Charente par Eric MAHLER (Décembre 2016)

Petit compte rendu de ce week-end (4 décembre) sur les chemins du Poitou Charente.

Pendant que certains tentaient désespérément de se réchauffer dans le vent glacial de Cherveux, 4 membres de l'AMCF se retrouvaient à Saint Palais sur Mer où la température était plus douce (3° à 8 h 30) sous un ciel bleu.

Pour la bonne cause, téléthon oblige, 2 couples étaient engagés sur les 2 distances du trail Entre Sable et Forêt, Catherine (malgré sa douleur persistante au genou) et Jean-Claude Rapin sur le 14 km, Muriel et Eric Mahler sur le 21.

Les 7 premiers kilos sont communs aux 2 distances, puis ensuite une boucle de 7 km pour le 21 avant de revenir au point de séparation du 7ème pour attaquer les 7 derniers kilos qui sont aussi communs aux deux distances.

Les 3 premiers kilos se font sur du plat, histoire de s'échauffer, puis l'entrée dans la forêt nous montre que la côte sauvage n'est pas aussi plate qu'on pourrait le croire. Le parcours est parsemé d'embûches telles que les racines ou autres sapinettes cachées sous le sable, troncs d'arbres en travers du passage, des dunes comme des murs, du sable parfois glissant, bref toute la panoplie d'un vrai trail dans du sable !

La ligne d'arrivée est franchie, presque comme une délivrance, dans l'ordre et à 30/40 secondes d'intervalle par Catherine et Jean-Claude en 1h41'59", puis Muriel en 2h12'44" et enfin Eric en 2h13'32".

Afin de détendre nos muscles mis à rude épreuve, la journée se termine par une ballade en bord de mer puisque le soleil est présent et que la température est agréable.

mercredi 30 novembre 2016

Marathon de Cognac par Serge MIHALA (Novembre 2016)

Il y a une semaine déjà, le 11 novembre, nous étions 25 à nous retrouver pour la "sortie Amcf" 2016.

Nous partagions 2 hôtels à COGNAC et oui 25 adultes et 11 enfants à loger.

Bruno COGNON malheureusement blessé, hors jeux pour la course à pied, a trouvé la solution pour ne pas perdre la condition, il est venu en bicyclette,
Belle bête (la bicyclette). Elle a même partagé sa chambre. Des engins pareils il ne faut pas les laisser traîner....et elle ne ronfle pas la nuit !!

Toutes celles et tous ceux qui étaient en solo (comme moi) ont co-voituré, c'était sympa.
Le vendredi en arrivant nous sommes retrouvés, comme convenu aux hôtels et sommes allés chercher nos dossards à JARNAC, lieu des manifestations.

De retour à COGNAC, le soir, Eric MAHLER, avait pris en charge la réservation de tables dans un restau pour une trentaine de personnes.
Au "GLOBE" bon accueil et très bon rapport qualité prix, çà commençait bien.

Le matin petit déj respectif dans chaque hôtel, puis en voiture direction JARNAC.

Nous retrouvâmes comme comme convenu Alain MONTARANT, le Président de la Macif et Serge CORNELIUS nouveau Président de REGION Macif, pour la photo de Groupe sur le pont de JARNAC.


8h45 départ pour le 10km500
9h     départ du marathon (François MARSAULT étant le seul de chez nous à le courir.)
9h15  départ du semi-marathon

Du bol malgré une météo pessimiste nous n'avons pas eu une goutte de pluie avec de bonnes températures pour courir et "faire un temps" enfin pour celles et ceux qui peuvent.

Nous avons eu droit à la  traversée de quelques château et chaix et d'humer les bonnes odeurs...enfin pour celles et ceux qui aiment le COGNAC (moi, tout ce qui est bon)

Tout le monde a fini. Sur le marathon, François en 3h13'37 pas mal pour notre V3 pardon Master 3.

Pour ma part, sur le semi marathon je partais un peu dans l'inconnu, je n'en n'avais pas fait depuis plusieurs années. Les 10 premiers kms, se fût la "période" d'observation. (voir si les cervicales, les genoux; les ichios, le dos tenaient le choc) puis au 10ème j'ai risqué, j'ai suivi un couple qui accélérait. Je me suis accroché jusqu'au 17ème, là ils m'ont lâché un peu. Résultat, je voulais mettre moins de 2h et j'ai mis 2h00"03.No comment...

Il va falloir que je change de montre car elle disait 1h59 ...et que je mange moins de chocolat....et de petits gâteaux. (pourtant c'est bon aussi)

Puis, toujours à JARNAC, (après s'être couvert) nous nous sommes retrouvés pour l'apéritif offert par l'organisation, Schweppes/Cognac, çà réchauffe ! (c'est bon aussi il faudra que j'essaie avec le chocolat)

De retour à COGNAC, après une bonne douche à l'hôtel, nous nous sommes retrouvés une vingtaine pour aller déjeuner. Par contre à 14h30 pas facile. Nous nous sommes scindé en deux groupes et nous avons pu nous caser.

Pour certains la digestion consista à visiter le château de COGNAC et à d'autres visite de la ville avec ses belles demeures mansardées.

Le soir "cerise sur le gâteau" nous étions invités par le Président Alain MONTARANT à dîner au restaurant "La Courtine".

Le cadre était vraiment sympathique et nous avons très bien mangé et passer une très bonne soirée.

Je pense pouvoir dire que nous avons tous passé un super week-end. On recommencera ?

lundi 31 octobre 2016

Grand Raid de la Réunion - Vincent DECENEUX - Octobre 2016

De mon coté je viens de terminer la course qui était mon gros objectif 2016. Je vais essayer de vous adresser un compte rendu d'ici qq jours.

Temps de course : 53h40   (classement  :1105 ème sur 2500 au départ)
distance :167 km et 9700 m de D+




Coulée Verte - Octobre 2016

La photo des coureurs du 8 km




Les coureurs du Semi



Article NR sur la Macif - Coulée Verte (Octobre 2016)



vendredi 30 septembre 2016

Les Foulées de Cholette Surimeau par Serge MIHALA (Septembre 2016)

Comme depuis plusieurs années nous nous sommes retrouvé plusieurs de l'amcf à participer à ce 10 km.
Muriel MALHER avait donné sa préférence à un trail plus long. --> Sarabande d'Airvault, 23km. Muriel réalise son second podium car 4ème féminine et 1ère M1F

Il y avait

Christine LARGEAU
Simon BOURON
Vincent PREVIT
Thomas JACQUES
et moi

Vincent et Thomas se sont alignés sur la ligne avec les meilleurs (voir les résultats en annexe.
Quelques rangs derrière Christine Simon et moi. Je ferais remarquer à Simon qu'il avait dû mettre son tshirt à  l'envers.
Trop tard plus le temps de changer. En attendant dès le départ donné il est parti comme une flèche ... du bon côté ouf.
On ne l'a plus revu avec Christine.

Il tombait quelques gouttes au moment du départ baissant en même temps la température. C'était mieux pour courir car quelques kms plus loin on avait chaud, et il ne pleuvait plus pour nous rafraîchir.

Circuit identique aux années passées. Agréable, surtout à mi parcours car on se retrouve dans la campagne.

Bravo à Vincent et Thomas pour leur chrono car le parcours est pentu et il y a beaucoup de relance. Quand je vois le temps des premiers, il ne faut pas avoir de surcharge pondérable !!!

Tor des Géants par Christian VANNIER (Septembre 2016)

Un message pour tenter de résumer le Tor des Géants auquel j'ai participé du 11 au 18 septembre.

Pas facile de raconter une telle aventure, 339km, près de 30000 m  de D+, des cols à plus de 3000 m....

Voici donc quelques réflexions sur ce périple de Courmayeur à Courmayeur, ce tour du Val d'Aoste.

La ville, Courmayeur, se trouve à la sortie du tunnel du Mont Blanc, côté Italie. La ville est au couleur de la course, on est tout de suite plongé dans l'ambiance.

Remise des dossards, briefing, pasta party, tout est fait pour faire monter l'ambiance.

Dimanche, 10h, départ, traversée de la ville, quelle foule...... Ensuite arrive la montagne, le calme revient, premiers échanges entre coureur, 70 nationalités représentées.

Sur la course, 6 bases de vie, une quarantaine de ravitaillements. Pas de soucis pour se nourrir, jamais vu des ravitaillements pareils.

J'ai découpé la course en tronçons, de base de vie en base de vie, cela a l'avantage de faire abstraction de la distance totale à parcourir.

Nous aurons droit à toute la palette possible côté météo: soleil et chaleur les deux premiers jours et ensuite, pluie, orages, brouillard et neige pour finir dans le dernier col à moins de 20 km de l'arrivée.

Bien sur, je me suis parfois demandé ce que je faisais là, seul, en pleine nuit sous la pluie à gravir un col mais dès que le soleil se levait, la fatigue disparaissait et l'envie de continuer revenait.

Sur cette course, le plus difficile à gérer reste le sommeil car si il est possible de passer deux nuits blanche en course, impossible de le faire sur 6 jours.
Parti le dimanche, mes premières heures de sommeil seront pour le lundi soir.
Au total, 12 heures de sommeil sur toute la durée de la course......

Une nuit, deux nuits, finalement on arrive vite à la dernière...

Derniers col à gravir au petit matin, dernier levé de soleil, et là un guide de haute montagne nous demande de chausser les crampons pour cause de gel et de neige...
Et le voilà ce dernier col, Malatra, 2936 m d'altitude, encore des gens pour nous encourager........

Le col est franchi, dernière descente vers Courmayeur, retour au point de départ, dèjà........Finalement ils auront passé vite ces 339km.

C'est fait la ligne est passée après 148h26mn....

Les gens me félicite, je ne réalise pas encore que c'est terminé......

Pas vraiment de fatigue, ce sera pour plus tard...

6 jours que le Tor est terminé, je n'arrête pas de manger, mon sommeil n'est pas encore totalement recalé......

Et bien sur, aussi bizarre que cela paraisse, j'ai envie d'y retourner à Courmayeur, de le refaire ce Tor.
Dans deux ans peut être?

24 h de St Maixent par Brigitte HERVOUET (Septembre 2016)

Vite un petit coucou pour vous confirmer ma présence sur le 24 h le week-end dernier.

Comme d'habitude, super bon accueil de toute l'organisation, super ambiance entre les coureurs, nuit super longue à passer...

Contrairement aux dernières années, un super temps pour courir, pas trop chaud la journée et pas froid la nuit ! et pas de pluie !!!

Tout bien super quoi, et je suis très contente de mon kilométrage puisque j'atteins les 132 kms sans avoir vraiment préparé cette course à laquelle je me suis inscrite l'avant-veille..... juste pour retrouver l'ambiance et mes ami(e)s, les "frapadingues du tourne en rond", et également pour faire honneur à toute l'équipe qui se démène pour organiser au mieux cet événement et plus particulièrement pour Alain ROSSARD, qui, malgré tous ses graves problèmes de santé, était présent parmi nous encore tout au long de ce week-end.

Papi Valério a parcouru plus de 70 kms..... à 94 ans !!!!

Comment manquer un tel événement ???

Trail nocturne Aigonnay par Eric MAHLER (Septembre 2016)

Petit retour sur le trail de ce week-end, trail nocturne à Aigonnay intitulé "sur les traces du dernier loup".

2 distances qui voient participer Valérie Lenne et Catherine Rapin sur le 9 et le couple Mahler sur le 21.

Les 6 premiers kilo sont communs aux deux courses, donc ça se bouscule un peu dans les chemins étroits mais le jour pas tout à fait parti nous montre un site assez beau que l'on aimerait refaire de jour pour apprécier le décor.

le 1er ravito au 6ème kilo voit les coureurs se séparer, et du coup je me retrouve tout seul à attendre Muriel avec qui nous nous étions mis d'accord pour s'attendre afin de ne pas courir seul dans le noir... J'aurais pu attendre longtemps car en fait elle était devant et je ne l'avais pas vu passer !

La suite se fait sur un parcours très roulant, comme les pierres qui tapissent les chemins creux, et il faut être très attentif où nous mettons les pieds car le terrain dans les champs est assez traitre.

Des crampes au 19ème kilo me ralentissent un peu et m'obligent à finir en marchant jusqu'à la ligne d'arrivée que je franchis au bout de 2 h  et 17 minutes, fatigué.

Muriel, après une chute spectaculaire qui lui vaut (encore !!!) des cuisses bleues (voir CR du tripou trail !), franchit la ligne au terme de 2 h et 7 minutes, devenant par la même occasion la 4ème féminine, et 3ème M1F. Cette position lui ouvre le chemin de la plus haute marche du podium pour son résultat dans sa catégorie (voir fichier joint).

On notera les temps de Valérie (1h01) et Catherine (1h03) sur le 9km.

Au final, belle course même si on reste sur sa faim : je n'ai pas vu l'ombre d'un loup !

Trail nocturne Aigonnay par Eric MAHLER (Septembre 2016)

Petit retour sur le trail de ce week-end, trail nocturne à Aigonnay intitulé "sur les traces du dernier loup".

2 distances qui voient participer Valérie Lenne et Catherine Rapin sur le 9 et le couple Mahler sur le 21.

Les 6 premiers kilo sont communs aux deux courses, donc ça se bouscule un peu dans les chemins étroits mais le jour pas tout à fait parti nous montre un site assez beau que l'on aimerait refaire de jour pour apprécier le décor.

le 1er ravito au 6ème kilo voit les coureurs se séparer, et du coup je me retrouve tout seul à attendre Muriel avec qui nous nous étions mis d'accord pour s'attendre afin de ne pas courir seul dans le noir... J'aurais pu attendre longtemps car en fait elle était devant et je ne l'avais pas vu passer !

La suite se fait sur un parcours très roulant, comme les pierres qui tapissent les chemins creux, et il faut être très attentif où nous mettons les pieds car le terrain dans les champs est assez traitre.

Des crampes au 19ème kilo me ralentissent un peu et m'obligent à finir en marchant jusqu'à la ligne d'arrivée que je franchis au bout de 2 h  et 17 minutes, fatigué.

Muriel, après une chute spectaculaire qui lui vaut (encore !!!) des cuisses bleues (voir CR du tripou trail !), franchit la ligne au terme de 2 h et 7 minutes, devenant par la même occasion la 4ème féminine, et 3ème M1F. Cette position lui ouvre le chemin de la plus haute marche du podium pour son résultat dans sa catégorie (voir fichier joint).

On notera les temps de Valérie (1h01) et Catherine (1h03) sur le 9km.

Au final, belle course même si on reste sur sa faim : je n'ai pas vu l'ombre d'un loup !

dimanche 31 juillet 2016

Andorra Ultra Trail par Christian VANNIER (Juillet 2016)

Un retour sur l'Andorra Ultra Trail auquel j'ai participé ce week-end.
Quatre semaine après l'Ultra du Puy Mary, je prends le départ de l'une des courses organisées dans le cadre de l'Andorra Ultra Trail.
Dernière course de prépa en vue du Tor des Géants.
Pour une première visite en Andorre, je ne serai pas déçu, des paysages à couper le souffle, une ambiance géniale, un accueil comme j'en ai rarement vu.
Pour moi ce sera donc la Mitic, 112km, 9700m  de D+, le plus fort ratio kilométrage dénivelé que j'ai rencontré sur une course.
Deux ultras en 4 semaines, c'est aussi une première pour moi.
Donc pas mal d'interrogations et surtout, ai je bien récupéré du Puy Mary.
Le départ a lieu le vendredi soir à 22h donc pour moi ce sera deux nuits à passer en montagne.
Côté parcours, très peu de plat, un terrain très technique et cassant, un passage de nuit au Pic de Comapedrosa (point culminant d'Andorre avec 2942m) et une altitude moyenne de plus de 2000m.
Une fois le départ donné, nous attaquons par 3km facile avant d'entamer la montée vers le Pic de Comapedrosa, nous allons passer de 1800m à 2900m d'altitude avec une fin d'ascension (500m de D+ environ) dans un pierrier à chercher le meilleurs passage à la frontale.
Tout le parcours sera du même tonneau, des montées et des descentes très pentues et peu de moments de récupération.
Il faut sans cesse rester concentré pour éviter l'entorse ou la chute qui pourrait être vertigineuse....
Les arrivées au ravitaillement sont toujours les bien venues car quelle chaleur le jour....
Pouvoir boire un coca frais ou manger de la pastèque, quel pied.....
A part un gros coup de mou au  45ème km, la course sera bien passée dans l'ensemble.
Je boucle donc ce trail en 40h57mn.
Nous étions 458 au départ et 211 à l'arrivée, cela donne une idée de la difficulté de ce trail.
Une course à conseiller pour ceux qui aime les
parcours montagneux et technique.

Chacun peux trouver une distance à son goût puisque en plus du 112km, il y a aussi au programme un 170km, un 80km et un marathon.

Chemins du Roy par Eric MAHLER (Juillet 2016)

Bon, voilà, c'est fait ! Mon 1er long trail est bouclé en 3 h 00 au terme d'un parcours semé d'embûches.
 
Même si je fais les 7 premiers kilos avec Muriel ou juste derrière elle, la première montée ardue met de l'espace entre nous. Entre le 12 ème et 13ème kilo, une chute vient me gratifier de quelques entailles à la main droite ainsi qu'au coude et genou droits. S'ensuit une douleur progressive à la cuisse droite qui me fera me poser la question d'arrêter ou pas.
Après une pause de 3/4 minutes au dernier ravito, je poursuis quand même et décide de finir ce beau parcours caillouteux à souhait.

Je passe donc la ligne d'arrivée après 3h00 de course, et après le passage agréable entre les mains expertes d'une infirmière de la sécurité civile (désinfection des plaies oblige) je suis quand même content d'en finir, pressé de prendre un repos bien mérité et hâte de repartir sur un prochain trail...

jeudi 30 juin 2016

Marathon du Mont Blanc par Vincent DECENEUX (Juin 2016)

De mon coté, le week-end dernier n'était pas marin, mais montagnard. J'ai couru le marathon du mont-blanc : 42 km et 2800 m de D+, le tout en 8h00mn et 11 secondes (1375ème sur 2200 au départ)
J'aurais aimé passer en dessous des 8h00 mais la dernière montée (environ 200 m sur 1km) à 2000 m d'altitude m'a été fatale.

Le temps couvert nous a permis de ne pas subir de la chaleur. Au final, une belle sortie qui rentre dans la préparation du grand raid de la réunion

Lavaredo Ultra Trail par Sébastien SEILLE (Juin 216)

Cortina d'Ampezzo (Italie) - Lavaredo Ultra Trail - 24 juin (Photos en bas du post)

119km 5850m D+
Résultat: 27h39
Classement: 825/1500 (974 finishers)

7ème épreuve de l'Ultra-Trail World Tour, je ne savais pas trop où je m'embarquais surtout que je restais sur la déception de Madère (5ème épreuve UTWT du 23/04) dont la marche était trop haute pour moi à ce moment de l'année.
Départ exceptionnel dans la station de Cortina: la foule nous accompagnant sur au moins deux kms avec une ferveur indescriptible qui prend aux tripes.
Une fois le bitume passé et avec le début des premiers mono traces, je ne tarde pas à m'isoler, casque dans les oreilles j'attaque la première montée et j'anticipe déjà la nuit qui va suivre, ce départ tardif de 23h ne m'ayant jamais trop réussi par le passé.
Ayant étudié le parcours à minima je sais qu'il ne faut pas traîner dans les 30 premiers km, la première barrière horaire ne le permettant pas (6h30 de course 34km),
Je monte à mon rythme les deux premières ascensions, je me fais rarement doubler, j'arriverais avec 3/4 heure d'avance sur le premier cancello, sans fatigue avec des jambes qui répondent bien (1300m d+ avalés).
Le jour se lève très vite, la montée en deux temps vers les trois cimes du Lavaredo (au total 1200m d+) se dresse devant nous, avec un palier autour d'un lac. Lac que j'aurais énormément de mal à apprécier, une énorme fatigue s'installe, mes yeux se fermant par moments, il doit être 7h du matin, j'avance comme je peux, les bancs au bord du chemin me tendent leur bras, c'est terrible, une drôle de sensation que je n'avais jamais vécu. Beaucoup de coureurs me passent devant, arrêter me reposer ou continuer, cruel dilemme car c'est le genre d'épreuve où un arrêt peut être fatal en terme de barrière horaire pour la suite...Au bout d'une 1/2h, après m'être rafraîchi et manger un peu, cela repart petit à petit pour une ascension de belle facture...
Les cimes du Lavaredo sont magnifiques, d'énormes montagnes rocheuses d'un autre temps, j'ai beaucoup apprécié ce moment avant de redescendre vers Cimabanche (base de vie 67ème km) où je m'arrête 3/4h car je sais que la suite va être terrible et qu'il faut s'y préparer.
L’ascension vers Travenanzes (90km) puis Gallina (97km-1000m d+) se fera accompagné de trois italiens qui n'arrêtent pas de parler (ça m'a toujours impressionné :)), nous sommes au coeur des Dolomites, entourés de rochers immenses, nous traversons des ruisseaux comme nous le pouvons, l'eau ruisselle de partout, c'est un spectacle dingue sutout que plus nous approchons des sommets plus l'orage gronde et résonne entre les falaises. A plus de  2400m d'altitude (102km), la pluie redouble, les éclairs illuminent le ciel, il fait froid, un mélange d'inquiétude et de fatigue nous accompagne, mon souhait premier redescendre au plus vite pour que la température remonte, cela fait longtemps que j'avais été frigorifié de la sorte.
Le Passo di Giau (104km) se fera dans le brouillard, la pluie redouble et la nuit tombe. Les montées suivantes sont pénibles, mon genou me fait mal, il reste environ 12kms et je me demande dans quel état je peux finir, j'ai de l'avance environ 3h sur l'ultime cancello donc je m'accroche, je fais abstraction de beaucoup de choses puis la vue imprenable sur Cortina D'ampezzo surgissant derrière une dernière côte me fera crier "Cortina" :)
A ma montre il reste 10km, j'ai du mal à le croire vu la proximité de la célèbre station de ski. Mais après une heure de course on voit bien que nous longeons la ville, pour plonger dans de véritables torrents de boue à travers la forêt, c'est un vrai chemin de croix, c'est interminable, et je ne prend aucun risque. La vue de quelques maisons annoncent la fin proche, les 3 derniers kms seront magiques, l'arrivée dans Cortina une immense joie intérieure, il est 1h35 du matin et je suis finisher au bout de 27h39 pour un de mes beaux plus beaux trails à ce jour.





Ultra marin du Morbihan par Maud FONTENEAU (Juin 206)

Moi aussi je l'ai fait...mais bien plus modestement.. et il m'a bien fallu 8h de sommeil pour récupérer des 36 km de la ronde des douaniers ( la plus petite distance de cette épreuve du we dernier).

Je suis vraiment admirative des coureurs d'ultra qui arrivent à maîtriser fatigue et douleurs et à aller bien au délà des limites et tout ça, en tout humilité.

C'était aussi mon défi et j'avoue que quelques jours avant le stress montait de peur de ne pas être prête et de subir longtemps les conséquences d'une telle épreuve.

Finalement et étonnamment j'ai fini plutôt "fraîche "et en forme et j'ai re signé pour l'année prochaine ( pourquoi pas plus long d'ailleurs).

J'ai eu un bon coup de pompe entre le 18ème et le 22ème km puis à partir du 25 ème quelques légères douleurs musculaires mais j'ai quand même fini en accélérant et en sprint à la fin pour un chrono de 4h02. J'aurai peut être pu aller plus vite avec un peu de recul.

Très belle course. Mais c'est mon fief donc je manque d'objectivité.  En revanche un peu déçue du côté très roulant de la course (surtout les 15 premiers km) et du peu de km le long du golfe.

Je partage l'avis de Christophe sur les ravitaillements un peu light et sur une organisation très "marketing".

Mais vraiment à refaire quand même, juste pour l'ambiance, les spectateurs tout le long, les paysages et le défi contre soi même.

Ultra marin du Morbihan par Christophe MARTIN (Juin 2016)

Ça y est. Je l'ai atteint cet objectif un peu stupide. Départ vendredi 24 juin à 18h00 de Vannes et arrivée à Vannes le 26 juin à 08h57. Beau temps heureusement.

C'est une belle épreuve contre soi-même en 39h00 avec une heure de repos (que j'aurais bien augmenté) à Séné.

La première partie jusqu'à Lomariaquer est très jolie avec beaucoup de bras rentrant dans les terres que j'ai eu le plaisir de voir à marée haute et basse. Des superbes propriétés se jetant sur les plages aux senteurs d'iodes a fait de cette première moitié un plaisir.

La première nuit n'a pas été trop compliquée : il a fait bon et je n'ai pas eu besoin de me couvrir.

Après le passage en zodiac, c'est moins fun. On passe entre la mer et les maisons et les hautes haies nous empêchent cette vue magnifique sur le golf.

La deuxième nuit a été plus compliquée : les gens très lourdesssss, le froid plus intense peut-être accentué par la faigue et surtout des chemins dans les terres qui n'en finissent pas.

Moralement, je me suis accroché parce que même à 50 km de l'arrivée, il m'arrivait de laisser mon petit diable me glisser à l'oreille d'arrêter.

Heureusement, Séné, avec une bande de coureur, on a décidé de dormir 1h00 et à ma grande surprise, j'ai dormi avec grand plaisir et cela m'a fait le plus grand bien.

Le levée de soleil de la deuxième nuit en arrivant proche de Vannes a été aussi une pure merveille accompagné par le chant des mouettes et autres oiseaux, dans les marais...

Au final, j'arrive à Vannes vers 8h45, mais que ces derniers km sont longs, accompagné par mon épouse et un de mes fils et je peux vous dire, mais cela reste entre nous, que j'ai versé ma petite larme.

En arrivant, je n'avais qu'une hâte, c'est de prendre un bain et une bière fraîche : j'ai fait le premier mais le deuxième je ne l'ai fait que le soir chez nous car entre les deux j'ai fait une petite siestoune.


Bilan :

++
très heureux de mon challenge pour pleins de raisons très personnelles.
le fait d'arrivée la veille et de ne pas trop bouger avant le départ à 18h00 le vendredi, c'est important pour éviter un déficit de sommeil la première nuit.
l'appartement loué à 5 min du port, super.
Vannes et ses habitants super


--

signalétique à revoir : je me suis perdu de nuit (2 fois) et je ne suis pas le seul
ravitaillement : trop cheap : pas de soupe au premier ravitaillement ni deuxième ni à NOYALO (deuxième nuit en plus il faisait frais)
ravitaillement : trop cheap : je me suis entendu reprocher de prendre 3 verres d'eau pétillante et de la nourriture pour la course (et nous sommes plusieurs dans ce cas)
pas d'organisateur ni de sapeur pompier sur certaines parties très longue du parcours.
finalement beaucoup de bitumes.

Ayant fait quelques trails en montagnes, ces éléments sont beaucoup mieux gérés.



stat

Nombre de partants : 807   dont femmes : 94 (11,65% des partants)
Nombre d'arrivants : 479 (59,36% des partants)   dont femmes : 54 (11,27% des arrivants) (57,45% des partantes)
Nombre total d'abandons : 328 (40,64% des partants)


FÉLICITATIONS A VÉRONIQUE AUZANEAU QUI A FINI JUSTE DERRIÈRE MOI.

Run & Bike des Foulées René Caillié par Bruno Cognon (Juin 2016)

J'ai participé samedi dernier au run & bike des foulées René Caillié à Mauzé-sur-le-Mignon.

C'était une première pour moi, le principe de cette course me séduisait puisqu'elle réunit mes deux sports préférés.
La météo était plutôt clémente, pas de pluie ni de soleil de plomb.

Le départ donné à 17h30 est un peu cahotique entre les vélos et les coureurs à pieds.
Je décide alors de partir vite (3mn40 au km) afin de m'extraire du peloton et avoir du champ libre.
Ma coéquipière me rejoint au bout de deux kilomètres et nous appliquons des changements fréquents : 300 mètres pour elle, 700 mètres pour moi.

Le parcours est varié, agréable, fait de routes, de chemins et passages en forêt. Mais pas le temps pour la balade...

Nous conservons un rythme soutenu jusqu'à l'arrivée, en nous encourageant mutuellement.
Nous finissons en 1h26mn28sec, 17ème au général et 2ème en équipe mixte.

En synthèse, c'est une course plaisante, éprouvante, qui est en fait une longue séance de fractionné !

jeudi 26 mai 2016

Le Frenchman kézako ? par David MORGEAU (Mai 2016)

Le Frenchman kézako?

C'est "juste" un triathlon au format "Ironman", (3,8km de nat, 180km de vélo et un petit marathon pour finir) dans le médoc à Hourtin.

Jusqu'à cette année le Frenchman se nommait l'Ironmédoc, mais pour éviter les soucis avec la fameuse franchise américaine "Ironman" Benjamin Sanson l'organisateur a été obligé de changer le nom de son épreuve.

Cette année le Stade Niortais Triathlon avait décidé de faire sa sortie club le dernier we de Mai à Hourtin, afin de rassembler un maximum de ses licenciés sur les épreuves du we.

Le Frenchman le samedi format XXL, Le Sichel triathlon format M (1,5km 40km et 10km) le dimanche matin, Les épreuves enfant le dimanche après midi.

Après une préparation en dent de scie et pas toujours très progressive, j'arrive sur place le jeudi afin de me mettre tranquillement dans la course et rentrer dans ma bulle.
Les collègues du club arrivent au compte goutte le jeudi et le vendredi, après quelques dernières séances de repérage nous arrivons au briefing de course le vendredi soir.

Et là, force est de constater, que le maître des lieux est un vrai personnage, complètement atypique. On adhère ou pas sur le bonhomme, mais il  a fait de la présentation un vrai show, très droit sur la sécurité, à mourir de rire pour les choses moins graves, qui a pour but de détendre tout le monde et redonner le sourire aux visages déjà crispés en pensant à ce qui nous attend le lendemain.

Après la pasta party une petite balade digestive sur la digue et les derniers conseils sur la natation.

21h direction dodo, mais morphée n'a pas envie de me prendre dans ses bras, arff je sens que la nuit va être longue très longue.

3h30 réveil pour manger puis tentative de sommeil jusqu'à 4h45, le réveil re-sonne direction la douche, puis le parc où l'on retrouve les copains.

6h15 les bus nous emmènent de l'autre coté du lac, la tension est palpable même si j'essaye de détendre l'atmosphère.

7h sur la plage le soleil se lève , c'est une belle journée qui se prépare. Pan c'est parti pour cette longue ligne droite de 3 kilomètres avant de prendre direction le chenal du port et sortir sur l'île aux enfants. La nat se passe sans trop d'encombre, je me concentre et  j'arrive presque à terminer mes gestes jusqu'à la fin, sortie de l'eau en 1h14, pas très content de moi sur le coup.
J'espérais 1h08 1h10, mais après le débriefing avec mon pote max (très bon nageur) qui m'indique que le vent était défavorable, et que comme beaucoup j'avais 200 m de plus à la montre (soit 3min30 pour moi) , d'autant plus que ceux qui avaient annonçaient sortir en 44min ont mis 7 min de plus, donc ça restera une natation honorable.

Direction la transition qui se passe en moins de 2 minutes, et c'est parti pour boucler les 3 tours de 60 km, et  j'espère en moins de 5h.


Pas de perte de temps à la sortie de l'eau

Je pars assez bien avec pas mal de vitesse même si je sens que les jambes ne sont pas au mieux et après un premier demi tour je comprends mieux pourquoi.
Le vent s'est levé, et nous allons luter contre lui une bonne partie de la matinée, pas grave c'est pour tout le monde pareil, mais avec ce déficit du jour dans les jambes il va falloir doser pour éviter de  taper dans les réserves et les jambes, je me cale entre 220 et 230 watts de puissance moyenne.
jambes il va falloir doser pour éviter de  taper dans les réserves et les jambes, je me cale entre 220 et 230 watts de puissance moyenne.

1er tour terminé, 60 km 1h36 j'annonce à la famille que les jambes ne sont pas là, mais je sais aussi que sur une épreuve aussi longue tout peut changer, donc je prends mon mal en patience et décide quand même de "brusquer" un peu le moteur, dès le début du 2eme tour et changer de rythme afin de me débloquer.

Bien m'en a pris les jambes reviennent, vraiment difficile de trouver le juste compromis, mais ça avance et je récupère mes petits camarades du jeu et à mi course mes copains de club avec qui je vais faire une partie de la route en restant à distance réglementaire (10m). fin du deuxième tour les 120km en 3h11 soit 1h35 pour la seconde boucle.

C'est parti pour la 3eme boucle, ce ne sont pas des jambes de feu mais ça "avoine pas mal". nous tournons toujours à distance réglementaires avec mon collègue de club Gael ainsi qu'un athlète de Parthenay.
Un petit coup de moins bien au 140km quelques étirements du dos et mon collègue devant qui en fait autant je me retrouve d'après l'arbitre dans la zone d'aspiration du triathlète devant moi, je m'écarte pour ne pas rester dans le sillage j'entends un moteur arriver, du coup je me re-décale pour laisser passer la moto et ne pas la gêner, mais je rentre dans le rectangle d'aspiration  et là sanction sans sommation carton noir j'en suis bon pour 5 minutes de pénalités. grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Là je suis écoeuré moi qui ne supporte pas l'injustice en faisant preuve de bonne courtoisie, je me retrouve piéger. écoeuré! je reprends 5 minutes pour me remobiliser et décides de finir les 30 derniers kilomètres un peu plus vite vu que je vais avoir le temps de récupérer dans la prison.
pfffffffffffffffffffffffffff temps final du vélo 4h51 et 1h40 sur la 3eme boucle..


fin du vélo passablement énervé lol

J'arrive au parc dans le top 10. transition et direction "la prison" 5 min à attendre debout, faire quelques étirements boire mon ravito. c'est long .. et voilà 5 gars qui j'avais doublé qui me repasse devant pendant la transition.

Après ma pénalité c'est parti pour le marathon et 4 boucles de 10,5 km. tellement énervé, je pars un peu rapidement 4'30 4'45 au kilo, j'arrive à me stabiliser à 4'45 au kilo et passe le premier semi 1h36.
J'essaye de conserver cette allure mais ne suis pas trop entraîné en long à pied à cause de ce genou récalcitrant.


Début de la cap après la prison je ne décolère toujours pas lol

Le deuxième semi se complique et la vitesse baisse, mais hors de question de s'arrêter, toujours penser à avancer boire s'alimenter et avancer encore.
Mes parents sont là, hors de question de les décevoir alors même, que j'objectivais mon père pour être présent ce 28 mai avec moi après son triple pontage et le motiver à récupérer plus vite.

La douleur au genou est vive un peu de sophrologie ça vient ça repars, et la douleur musculaire que vous connaissez tous est bien présente, les jambes se durcissent.

Finalement j'arrive dans les deux derniers kilomètres de mon aventure et fais pour la première fois de l'épreuve le point sur mon chrono global, 9h35 rapide calcul je vais être aux alentours de 9h45, presque étonné, je mets les derniers forces et attaque le tour de l'île aux enfants afin de valider le marathon en moins de 3h30.

Les Niortais sont là, juste avant la ligne droite d'arrivée, une haie d'honneur aux couleurs jaune et noir, mes parents dans la meute mais j'avoue ne plus rien voir les yeux humidifiés par l'émotion qui m'envahit, virage à droite, la finish line, je boucle mon marathon en 3h29'54 (un vrai métronome je vous dis m'sieurs dames) et  mon Frenchman à la 12eme position sur 400 en  9h44 avec ma pénalité...

HEUREUX d'en avoir terminé et déjà des idées derrière la tête.

L'envie de travailler réellement  en Natation afin de gagner 5 min, perdre un peu de poids pour le Marathon détails et passer sous les 9h30 qui me raprocherait d'une qualification pour les championnats du monde d'Ironman à Hawaï.

à suivre....

Trail du canal de Rompsay (La Rochelle) par Valérie LENNE (Mai 2016)

J'ai boudé la Fressinature cette année pour retourner près de mes racines vu que c'était mon terrain de jeu des mes années lycée.
J'ai couru le 11km du trail du canal de Rompsay qui propose également un 20km.... Sûrement pour l'année prochaine car le 11 m'a laissé sur ma faim ;)
Un parcours trail avec quelques difficultés supplémentaires : un tunnel d'environ 1km dans le noir avec très peu de lumière et le canal à côté de nous, un passage commando à ramper sous un filet, une montée en utilisant des pneus pour grimper ... et un petit pont de bois flottant sur l'eau pour finir ... dans l'eau juste avant l'arrivée.
Quelques bouchons et ralentissement car il y a beaucoup de sentiers monotraces, un peu de boue évidemment (d'où le passage dans l'eau en fin de course, pour nettoyer les chaussures !). Et des descentes un peu glissantes, attention aux chutes !
Pour moi c'était à moitié la préparation de long trail et sur la préparation de la Castle Race de juillet ;)

En tout cas bonne ambiance, beau parcours, je ne cherchais pas le temps mais juste un entraînement pour un prochain trail à venir et avec ce beau temps c'était vraiment super !

Pour Jarnac, je crois qu'il y a pas mal de bitume attention, c'est pas du trail ;)

2-3 mots sur 3-4 courses... par Maud FONTENEAU (Mai 2016)

Comme Laure m'y encourage je vais mettre ma petite touche sur la fameuse Fressi'Nature de Dimanche où je me suis vraiment vraiment fait plaisir.

Comme l'a indiqué Laure, c'était ma 1ère course sur 15 Km donc un peu d'appréhension au départ et surtout aucune idée du chrono. En même temps en trail difficile de se donner un temps. J'avais testé le 7.5 km l'année dernière pour mon premier trail.

Heureusement j'ai croisé Laure avant la course qui m'a donné quelques astuces et m'a dit de garder du jus pour la dernière côte qui coupe bien les pattes. J'ai mis un peu de temps à me mettre dans ma course et après 5km je me suis détendue et j'ai vraiment pris du plaisir. C'était top. Organisation parfaite, parcours sans faute, public qui encourage et redonne un peu de jus jusqu'au bout, et en plus un soleil magnifique.

Au final 1h29. J'aurai bien voulu 1h24 mais ça sera pour l'année prochaine. en tout cas ça m'a rassurée sur mes capacités à faire un 15.

PS: Laure est très modeste dans ses commentaires car compte tenu de son arrêt et de ses blessures, j'ai ét é bluffée de voir son chrono et une montée sur le podium: bravo à toi. Tu m'impressionnes. Comme quoi la persévérance, l'humilité et la passion pour la course peuvent faire des miracles. Je suis sure que tu pourras faire de belles choses sur du 10.

A bientôt sur de prochaines courses.
Moi je vais freiner un peu pour me consacrer à des entraînements longs car le 25 Juin et les 36 km approchent ( un peu trop vite à mon goût)

Quelques mots sur quelques courses par Laure NADEAU-MAURIN (Mai 2016)

Quelques mots sur les qq courses depuis ma reprise après un an et 1/2 d'arrêt en cumulé pour cause de fracture de fatigue tibiale :

- Muron (17), 10 km le 07.02, organisation très pro pour une première édition à l'initiative de l'Association de Parents d'élèves. Bcp de vent, de face sur 2 km en faux plat montant, il valait mieux se mettre dans la roue d'un coureur (balèze si possible).

- Trail de l'Auzance (85), le 17.04 : un 10 km également, et tout aussi bien organisé (un autre parcours de 20 km + course enfant en complément). Plus une course nature qu'un vrai Trail. Heureusement qu'il y avait un peu de boue dans le dernier km pour justifier la sortie des chaussures de trail (qui ne servent que 2 fois par an).

- Et la Fressi'Nature le 1er mai : je ne ferai pas de pub, ils n'en ont pas besoin, la course affiche toujours complet 15 jours avant. Mais quand même, il faut la faire au moins une fois. Même les spécialistes de la route comme moi trouvent le moyen de s'éclater : ambiance toujours aussi sympa, parcours vraiment nature, l'organisation au top, avec Mous Nakib aux commandes et Michel Dessaint au micro. Et cette année, le soleil était au RV, et après une semaine globalement sèche, le terrain très praticable. Je testais pour la 1ère fois la petite boucle (7.5 km), n'ayant pas encore l'entraînement pour de plus grandes distances : parcours bcp plus soft que celui de la grande boucle (15 km) dont Maud nous dira peut-être qq mots puisque c'était sa 1ère dimanche. Plusieurs autres AMCF au RV : Sylvain (et madame), Catherine, Muriel (et monsieur), Christine L, François M, Thomas J... j'en oublie.

Des résultats qui font plaisir dans l'ensemble (podium au scratch ou par catégorie sur les 3 courses), mais il ne faut pas s'y fier... les chronos ne sont plus ce qu'ils étaient, et un arrêt aussi long (plus un changement de technique complet avec une attaque médio-pied plutôt que par le talon pour préserver le tibia) = travail, humilité (il faut recommencer depuis le départ, déprimant ) et... PATIENCE  :-(
Sans espérer faire des exploits comme Christian ou Sébastien dernièrement, j'aimerais quand même bien revenir sur des distances qui me conviennent mieux : les 10 km, c'est vraiment trop violent !!!

A bientôt,

Laure


PS ; j'ai oublié de parler de l'APF, pour les Paralysés de France le 20.03.16 : très bonne cause. Par contre, je n'ai fait que 500 m, puis je suis rentrée soigner une belle contracture (20 jours d'arrêt, et toujours un petit noeud dans le mollet à ce jour). Non, il ne faut pas vieillir....

dimanche 1 mai 2016

Mes 4 dernières courses - avec photos - par Sébastien SEILLE (Avril 2016)















Mes 4 dernières courses par Sébastien SEILLE (Avril 2016)

Gruissan (11) - Phoebus Trail - 14 février 

50km 1550m D+
Résultat: 6h51
Classement : 292/367 (133 abandons/barrière horaire)

Une course façon Templiers dans le Massif de la Clape, roulante et exigeante car beaucoup de cailloux (donc pas si roulante en fait)...falaises, pinèdes, zones désertiques et un premier ravitaillement au 28ème km (terriblement loin du départ)...magnifique soleil avec des rafales de vent, le Canigou au loin et Gruissan plus bas superbe...fini très fatigué


Mervent (85) - 1000D - 28 février 

19km  1000m D+
Résultat: 2h10
Classement : 89 / 226 (23 abandons)

Un intéressant terrain de jeu pour des trailers voulant travailler le dénivellé pas loin de Niort.


Saint Jean des Ollières (63) - Trail des Piqueurs - 27 mars 

52km  2250m D+
Résultat: 7h54
Classement : 103 / 175 (25 abandons/barrière horaire)

Trail originel, intense, plein de surprises et sans pitié...ce petit village de 300 âmes et ses bénévoles méritent vraiment le détour...je sais désormais ce qu'est un chaos basaltique, ce fut effectivement hors normes et loin des sentiers battus.


Madeira (Portugal) - Madeira Island Ultra Trail - 23 avril 

115km 7066m D+
Abandon (70,7 km 5848m D+)

Une île magnifique, verdoyante, mystérieuse par moments et ressemblant à la Réunion...Un endroit idéal pour la randonnée, pas pour se faire dorer à la plage (il y'en a pas). Les pics partent directement du niveau de la mer, d'où des dénivelés incroyables...je me suis arr té au CP7 Pico Ruivo après une intense promenade de 70km et 5900m D+, la faute à un état de forme pas en phase avec cette difficile épreuve et à des barrières horaires impitoyables (pas au niveau quoi). Difficile de décrire toute cette diversité, cela passe par des vues au dessus des nuages, des montées d'escaliers entourées de vide, des passages en forêt, de nombreux ruisseaux tombant des hauteurs, c'est extraordinaire mais quelle difficulté. Aucune déception quant à l'abandon, continuer ne m'aurait rien apporté (il me restait 1h pour atteindre un checkpoint là où les meilleurs mettent 1h15, une deuxième nuit commençait, et j'étais seul à 1800m d'altitude), j'ai vu les plus beaux paysages de Madère et j'ai une revanche à prendre donc ce n'est pas une fin en soi.


Prochaine aventure Les Dolomites Italie fin juin.

Ultra du Pas du Diable par Christian VANNIER (Avril 2016)

Un petit retour sur l'Ultra du Pas du Diable auquel j'ai participé ce week end.

Au programme 120km pour 6500m de D+.

Départ le samedi à 4h00 sous une pluie fine avec musique, fumigènes et laser.

Un super parcours entre l'Aveyron et le Gard.

Très peu de route, beaucoup de chemins mono trace.

Des montées et descentes très raides, droit dans la pente (surtout les 3 "bosses" dans les 15 derniers km).

A noter deux passages très originaux: une grotte (entrée et sortie à l'aide de cordes) et passage par l'abîme de Bramabiau.

La traversée des gorges de la Dourbie est superbe.

J'ai eu très froid la nuit avec la totale: le vent, le brouillard, la pluie et la grêle.

Nous étions 330 au départ et seulement 240 à l'arrivée.

Je boucle le parcours en 28h56.

Une course à faire avec des bénévoles au top, des ravitos copieux (les soupes sont les bienvenue la nuit)...

En plus du 120km il y a aussi un 60km, un 30km et un 15km.

Récup cette semaine puis ce sera l'Euskal Trail (2 X 40km) le week end de l'ascension.

jeudi 24 mars 2016

Foulées de l'assurance par Serge MIHALA (mars 2016)

Comme les 5 années précédentes et oui déjà la 6ème édition. Nous nous sommes retrouvés devant le stand Macif. Adrien SERVETTO toujours fidèle au poste depuis

2014, nous a accueilli, toujours avec le sourire, car il faisait frisquet. Il nous a remis un tee shirt vert fluo du plus bel effet....ah il y en a eu des verts (au moins 300) ce matin là. Allez les verts (ça me rappelle quelque chose).

On a eu le plaisir d'y retrouver 2 de nos grands supporters et pas les moindre Gérard ANDRECK et Alain MONTARAND. Tous les 2 blessés ils n'ont malheureusement pas pu courir avec nous. Bon, heureusement il restait 1 président valide et oui le vôtre celui de l'AMCF qui vous écris en ce moment. Il est vrai qu'il y a 2 semaines il était un peu "bloqué du dos" mais heureusement tout était rentré dans l'ordre pour le jour "J".

Comme l'année passée j'ai raté la photo de groupe que notre photographe "pro" de l'AMCF Michel CROCHARD a prise. Je faisais la queue comme d'autres verts d'ailleurs pour la consigne ....dommage, là c'est un peu long mais les bénévoles (des p'tites et p'tis jeunes), sont adorables et ils font ce qu'ils peuvent.

Bon à part ceux qui font la queue (encore) pour oeuvrer dans les sanisettes style "José BEAUVAIS" les autres se placent dans les sas.

Malgré encore une fois une météo à rester au lit au chaud, il y a du monde.

Nos rapides comme Bruno COGNON, François MARSAULT vont prendre place devant.
Christine MARSAULT, Brigitte HERVOUET, Michel CROCHARD, moi, et d'autres verts on se place loin derrière le meneur d'allure "1h".
10h et des "Brésiliens" plus tard c'est enfin le départ ... pour les premiers sas. Puis vient notre tour, on va pouvoir se réchauffer.

L'avantage de notre placement est que l'on va doubler des coureurs jusqu'à l'arrivée. L'inconvénient est que l'on est obligé de zigzaguer ...je me demande si on ne se rajoute pas des km, d'ailleurs. A un moment on a doublé GROUPAMA je ne sais pas si c'était "cerise" mais elle avait les petits pois vert.

Nous autres "les pois cassés" on l'a laissé sur place et paf !!

Michel comme d'habitude se "baladait" il prenait des photos se renseignait auprès des "coureuses" qui avaient un tee shirt de marque "concurrentes". Et quand elles expliquaient les termes de leur sigle lui répondait "qu'il était un mauvais risque" ... ce que l'on savait déjà, mais pas son assureur !!!

Le circuit, l'ambiance valent vraiment la peine de venir participer à cette course même si ce n'est pas un week-end reposant.

Maintenant il va falloir penser à motiver d'ores et déjà vos collègues Niortais pour la Coulée Verte" (encore du vert) chez nous à NIORT la capitale des mutuelles, en octobre !!!

Leur inscription sera prise en charge comme pour 2015 et auront le même tee shirt vert que nous aux Foulées de l'assurance.

De mon côté je vais faire un message aux inscrits de 2015 et peut-être 2014 pour que déjà je constitue mon fichier pour les tailles de tee shirt.

vendredi 19 février 2016

Résumé du trail "les sentiers bressuirais" du samedi 6 février par Eric Mahler

4 adhérents de l'AMCF sur les deux lignes de départ, répartis équitablement :  Muriel Mahler et François Marsault  sur le 21km, et Laurence Payet et moi-même sur le 10.5 km.

Parcours vraiment joli à travers la campagne bressuiraise ainsi qu'autour et à travers le château de Bressuire. Le vent sur le plateau des sicaudières et dans l'enceinte du château s'ajoute à la difficulté du dénivelé (560 m sur le 21). Il restera quand même malgré tout un peu moins raide que le trail de l'abbaye de Celles de la semaine précédente. Le 21km voit François prendre la 1ère place en V3 avec 1h47, Muriel termine ses 2 boucles en 2h17 et se positionne 4ème féminine.
Quant au 10.5, qui empruntait le même parcours que le 21, la difficulté est 2 fois moins longue mais tout aussi présente. Le temps dégagé et agréable nous a permis de faire une belle course même si les marches du château nous ont bien cassé le rythme tout comme le vent de face dans la dernière montée vers la ligne d'arrivée. Laurence termine en 1 h et 11 minutes, 2 minutes devant moi.

Trail à recommander pour chacun l'an prochain.

mardi 16 février 2016

Le trail de l'Abbaye de Celle sur Belle par Régis Adam (janvier 2016)

Jusqu'au départ, je n'ai pas d'objectif ou de stratégie en tête. Au coup de feu, je pars assez rapidement histoire de ne pas me retrouver dans les bouchons. C'est un peu par hasard que je me retrouve dans le groupe de tête : nous sommes 5-6 coureurs à être partis assez vite (3mn45 à peu près pour le 1er km). Assez rapidement certains décrochent et nous nous retrouvons à 4 coureurs devant.

Les premiers kilomètres sont sur chemin assez roulant, avec quelques petites côtes. Petit à petit le 1er et le 2è partent devant, j'essaie de rester proche du 3è. Habituellement je ne pars pas si vite et je ne sais pas trop dans quoi je me suis engagé, mais bon ça ne risque rien de continuer.

Au premier ravitaillement vers le 8è km, je ralentis pour boire et laisse filer un peu le 3è qui n'a fait qu'un arrêt "éclair". Je continue de l'avoir de temps en temps en vue, il doit être 50 mètres devant moi. J'essaie de maintenir l'écart constant et pense le rattraper sur la fin. Je commence à avoir chaud : vu la météo prévue je me suis bien couvert, mais en courant à ce rythme c'est inutile, en plus il ne pleut pas. Je vais donc faire tout la fin de la course avec ma veste à la taille, pas très pratique…

Un peu plus loin, au détour d'un virage, un bénévole m'annonce 3è ??! J'en déduis qu'un des trois devant a dû abandonner ou se tromper de chemin (en fait, soit le bénévole s'est trompé, soit j'ai mal compris ce qu'il m'a dit). Me pensant 3è je décide donc de changer de stratégie et de gérer jusqu'à la fin de course, ce serait bête de tomber maintenant.

La deuxième partie de la course est moins propice à la vitesse. Après un chemin en plein vent, nous traversons un champ à vaches plein de boue (je n'imagine même pas ce que ça a du être pour les suivants), puis un tunnel, quelques passages à gué, un petit passage “grimpette” avec une corde, des courtes descentes techniques... C'est beaucoup moins monotone que la première partie, mais aussi plus difficile pour conserver un bon rythme. Je ne vois plus personne ni devant (enfin si mais loin) ni derrière et maintiens mon allure même si les jambes commencent à être un peu dures.

La fin du parcours est commune avec le 8km, et je repasse en quelques secondes de la solitude à la foule. Les chemins ne sont pas très larges et il n'est pas simple de doubler. Le plus souvent, les coureurs se rangent d'eux même, c'est sympa ! A 3km de la fin, un autre bénévole m'annonce de nouveau à la 4è place : désormais il sera difficile de remonter le 3è, je vais donc essayer de maintenir cette place. Je double quelques têtes connues mais pas le temps de s'arrêter pour papoter.

Sur la fin, le parcours redevient roulant, et après un passage dans l'Abbaye c'est l'arrivée en 1:14:44 à la 4è place.

Bilan : un très beau trail avec des paysages variés, et en prime un classement inespéré. Il n'y a plus qu'à tenter un podium l'an prochain.

Bike and run de Niort par Anne Bussière (février 2016)

Le 14 février 2016 se tenait le bike and run de Niort organisé par le Stade niortais triathlon. Après des doutes quant à la tenue de l'évènement (en raison de l'alerte orange au vent), nous avons pu accueillir une vingtaine d'enfants sur les épreuves jeunes et environ 85 équipes sur les épreuves adultes.

Il est important de préciser que Macif Prévention (le Stade niortais est sociétaire Macif depuis 1991) a été notre partenaire sécurité sur les épreuves jeunes avec la remise de casques, de gilets fluos - en taille enfants -, de cahiers de coloriage sur la sécurité routière...  . Par ailleurs, des salariés de la Macif ont été présents à mes cotés et à ceux de mon compagnon, Nicolas Dupeux, pour organiser l'épreuve : David Morgeau, Philippe Naccache, Stephane Vallaud, Matthieu Hipeau, Dominique Neau...


Avec un plateau assez relevé et un terrain rendu difficile suite aux averses de la veille, voici les resultats Macif  :
-  4ème place au scratch de Nicolas Dupeux - qui avait représenté la Macif à la Coulée verte - et David Helis Article de la NR
-  victoire, en ce qui me concerne en équipe avec une amie, en catégorie vétérane  et un beau trophée "maison" fabriqué par la Canam (les voisins du siège Macif sur Niort)
- Jean-Philippe Felix termine 43 ème.

Je vous invite à consulter la page Facebook du Stade niortais triathlon

Les retours des participants et des arbitres sont très positifs et non entendons solliciter pour l'an prochain l'organisation du championnat régional l'an prochain.

Bien sportivement

mardi 12 janvier 2016

Saintélyon par Vincent DECENEUX (Décembre 2015)

Ce week-end, j'ai participé à la Saintélyon. C'est une belle course (72 km, 1700m de D+ et départ à minuit). Du fait de la météo clémente cette année (pas de neige et pas de gel, sauf un peu de gelée blanche au petit matin) j'ai pu bien en profiter : le spectacle des villes de St Etienne et de Lyon éclairées est magnifique.

Une course qui est assez rapide pour un trail car le dénivelé s'étale bien sur tout le parcours : donc les montées sont beaucoup moins rude que lors d'un trail de montagne.

Même si c'est assez rapide, j'ai terminé en 10h39.

Seul bémol, les ravitaillements mals dimensionnés par rapport à la foule. Petite anecdote qui reflète l'organisation des ravitos : pour ceux qui aiment prendre un verre de coca pour faire un plein rapide de glucose, nous avions droit à du coca....zéro.

Marathon de Cognac par Sébastien SEILLE (Novembre 2015)




Dans un coin de ma tête chaque année je me dis qu'il faut que je laisse une petite place à un marathon, cette année cela sera celui du Cognac, après le Mont-Saint-Michel en 2014, un autre joli coin de nature s'offre à moi. Beaucoup de monde au départ de Jarnac, 3200 coureurs sur les trois courses: 10,5 km, semi et marathon.

Le départ commun au 10,5 km (le semi est parti 1/4h avant) provoque beaucoup d'engorgements, slaloms et montées sur les trottoirs sont obligatoires. Mais au bout de quelques kms et le premier faux plat, la vue s'éclaircit, enfin c'est vite dit, nous sommes partis avec le brouillard, le temps est assez frais et le soleil a bien du mal à apparaître.

Vers le 7ème km, j'aperçois une silhouette svelte à l'allure facile, c'est bien Robert en route pour son 49ème marathon, respect :).
Le golf de Cognac m'accueille au 10 ème km (49 min), puis c'est le retour vers Jarnac par la traversée de magnifiques hameaux charentais. Beaucoup d'encouragements dans la ville à notre passage cela sera le cas également sur l'ensemble du parcours.

Les passages dans les chaix sont sympas, on peut même déguster....du cognac. Après Jarnac, de grandes lignes droites nous emmènent vers les bords de la  Charente, je boucle le semi en 1h46 et tous les voyants sont au vert. J'ai adoré le passage au bord de l'eau, un endroit paisible et calme, un vrai bonheur de courir  dans ces conditions surtout que le soleil est désormais de la partie.

De nombreux ravitaillements festifs sont proposés aux abords de grandes bâtisses et châteaux, cela permet d'apprécier encore plus ces lieux verdoyants qui me sont  inconnus, je passe au 30ème km en 2h33, et je sens bien que l'allure n'est plus la même. Arrive la fameuse côte du 32ème km de Foussignac, elle vient après de nombreux faux plats, c'est sûr que le rythme moyen va en prendre un coup et que je vais avoir  beaucoup de mal à relancer, mais dans ces cas là on s'accroche et on finit :)

Fin de marathon dans la campagne charentaise, avec le passage chez Courvoisier (odeurs d'eaux de vie et anciennes voitures exposées), à noter de nombreux artistes  musicaux se produisent tout au long du parcours. La dernière ligne droite se fait sur les quais, le public est là et nous porte sous les applaudissements vers la ligne d'arrivée.
Marathon terminé en 3h47 (132ème / 424), Robert finira en 3h52 (156ème / 424).

Contents, nous avons bien mérités notre verre de Cognac offert .