vendredi 31 octobre 2014

Coulée verte par François DE MORAS (Octobre 2014)

L'an passé suite à blessure, peu d'entrainement, 1h55 à l'arrivée.
Cette année, bonne forme, entraînement insuffisant mais plus que l'an passé, 2h03 à l'arrivée, soit 10' de plus que ce que j'étais en droit d'espérer compte tenu de la chaleur.
Bref, j'aurais mieux fait d'aller à la plage.

Dans la balance:
Côté moins:

  • j'avais déjà trop chaud avant le départ, au repos. Plein d'espoir mais moyennement confiant.
  • j'étais bien jusqu'au 6 ou 7ème km (le km en 5', tranquille car je faisais à l'entrainement en fractionné le km en 4'20 voir 4'15), puis ensuite coup de faiblesse dont j'espérais que çà aille mieux en m'alimentant, mais non. Je courrais à l'ombre et au vent, mais dès qu'il y avait du soleil, rien ne répondait, comme quand on appuie sur l'accélérateur et que cela ne répond pas; je marchais (j'ai eu une Ami 6 puis une 2CV comme çà, par forte chaleur il fallait s'arrêter pour faire refroidir le moteur...). Les pulsations cardiaques étaient au max de façon anormale par rapport à ma vitesse, j'ai préféré prendre zéro risque. Imaginer ma veuve dans les bras d'une carte bleue qui ne soit pas banque MACIF m'était insupportable -;).

Bref, la forte chaleur n'est pas faite pour moi, je l'avais déjà ressenti le 9 juin au trail des vignes.
Le dépassement à  4 km de l'arrivée par le drapeau des 2h00 m'a fait l'effet d'une balle dans la nuque: le coup de grâce.

Côté plus:

  • acquisition d'une meilleure condition physique sur les 6 dernières semaines. Presque moins 2 kg: à continuer. Encore moins 2kg pour retrouver mon corps de jeune fille ;-)
  • jamais vu autant de coureur ni autant de public.
  • les encouragements des bénévoles aux stands
  • est ce grâce à la pincée de sel? j'ai pourtant moins transpiré que les années précédentes (malgré - 2kg entre le début et la fin de la course)
  • c'est quand même fait, et j'en tire l'expérience.
  • une participation record des salariés du groupe MACIF.


Merci à tous.

Merci à Serge de continuer à s'investir pour nous alors qu'il pourrait se la couler douce au lieu de se la Coulée Verte...

Photos de la Coulée verte (Octobre 2014)





Trail de GERMOND ROUVRE par Serge MIHALA (Octobre 2014)

Dimanche dernier nous étions quelques un(e)s de l'amcf  de Mutavie  de la SMIP à courir en duo les 16 (petits kms) du trail de GERMOND ROUVRE.

Sébastien BOUTROIS/ Christophe MORONVAL 1'08"43 Mutavie

Laure NADEAU MAURIN (loin devant moi)  avec Stéphane GUYON  1'16"53 Mutavie

François MARSAULT avec Jean-Lou ROY (adhérent de son club du Spiridon)   1'12"10

Hervé GUERANDEL/Serge MIHALA  1'35"47 Macif

Hugues JAGUENEAU en dilettante  1'18"35 SMIP


La veille, le samedi  il tombait des cordes.

Dimanche matin, miracle, c'était le "grand bleu" il faisait frais mais il faisait beau. Le temps idéal pour une course ou l'on sait que malgré tout
on va transpirer....plus pour certain que d'autres d'ailleurs n'est ce pas Hervé !!!

9h30 c'est le départ. Le soleil est là mais on ne peut pas dire qu'il chauffe très fort. 300m de route puis on entre dans les chemins de terre. En fait 90%
des 16km seront des sentiers environnants à la commune.

Le spectacle est magnifique à cette époque de l'année la végétation change de couleur, les feuilles ne sont pas encore tombées.

Même si on regarde ou on met les pieds quand çà descend quand çà remonte on a le temps d'admirer le paysage ... enfin je ne parle pas des premiers,
je parle de ceux qui comme moi iraient bien plus vite .... mais ils ne peuvent pas !! alors "on visite" on échange des mots avec les bénévoles aux ravitaillements,
aux croisements des chemins .

J'avais fais ce trail en 2003 avec mon beau frère, je m'étais baladé !!! dimanche les côtes m'ont parues plus raides, comme mes jambes toutes la semaine d'ailleurs !!!

Bon maintenant on va récupérer pour la Coulée Verte. ( car cette semaine c'était métro à PARIS  et muscu avec valise de tee shirts)

UTMB 2014 par Vincent DECENEUX (Octobre 2014)

Trente minutes avant le départ vendredi (17h30), nous apercevions la noirceur du ciel au dessus des Houches. La pluie nous a accompagné une bonne partie de la soirée et de la nuit.  Heureusement, le froid n'était pas de la partie. La douceur était toutefois toute relative en altitude et nécessitait, lors des passages de col ou des arrêts prolongés, de bien se couvrir.

L'eau, la boue, les chemins glissants ont gâché les premières heures de course, imposant essorage des chaussettes,  vidange des chaussures et entraînant de nombreuses chutes. Je n'y échappe pas, heureusement sans gravité. Au ravitaillement de Vallorcine, rencontre avec Sébastien Chaigneau (un des meilleurs trailer français) qui était présent pour encourager les coureurs. Après quelques mots échangés, je repars.
J'ai pu constater combien il était facile de perdre du temps aux ravitaillements. Tout au long de la course, la technique est simple pour la gestion de l'alimentaire et des ravitaillements :  remplissage des bidons, dévorer rapidement (soupe, coca, fruits, pain, saucisson, tuc, orange....) et emporter des barres ou autres produits. Il faut dire qu'à ce sujet, j'ai de la chance, mon épouse travaille chez un façonnier qui fabrique notamment les barres d'overstim, décathlon, stc nutrition  etc .... J'avais donc un fournisseur et une réserve importante dans le sac.

Le samedi matin, à partir du lever soleil,  nous pouvons commencer à profiter des paysages sur le versan italien.  Le temps restera sec, soleil, du matin au soir
Arrivée à Courmayeur, après une descente vertigineuse (que Christian et David ont parcouru en sens inverse lors du départ de la TDS) : la présence d'un sac d'allègement déposé par l'organisation permet de se changer complètement et de repartir avec des affaires sèches. J'en profite également pour discuter avec mon frère qui est venu me supporter. Courmayeur marque le début des choses sérieuses après 77 km de course.

Petit à petit je gagne du temps sur les barrières horaires. L'objectif est d'avoir au moins deux heures d'avance sur ces barrières couperets, mais je ne veux pas aller trop vite pour éviter une fin de course difficile.

Régulièrement, toutes les 10-12heures, je dois recharger ma montre gps qui m'est très utile pour suivre l'altitude et les kilomètres parcourus (surtout la nuit, la distance parcourue est difficile à évaluer).

Au ravitaillement d'Arnuva (95 ème km) j'ai de légers vertiges. Je prévois de m'octroyer 30 mn de sommeil, mais je suis réveillé après 12 mn par de la musique de Plastic Bertrand (à priori les micro-siestes sont vraiment efficaces pour récupérer )! Repos à Trient également (139 ème km) : avec 2 heures d'avances sur les barrières horaires, je décide, avec un compagnon de marche, de griller une heure  pour un faire un solide repas puis 15 minutes de sommeil (sur 20 de prévues) et remise en état des pieds (tartine de pommade pour éviter les ampoules).

Tout au long du parcours, apparaissent des douleurs musculaires, aux tendons et articulations. Heureusement, elles repartent (cheville notamment) mais pas toujours aussi vite qu'elles arrivent . Au final, pas de crampes, tendinites et autres pépins du coureur.

L'arrivée sur Chamonix  est grandiose.  L'émotion à l'approche de l'arrivée monte crescendo et je pense que je ne saurai la retranscrire pleinement. Très forte, elle balaye tout. Les difficultés rencontrées sont vite effacées. Les encouragements du public vous portent. Il faut dire que j'ai de la chance de ne pas arriver de nuit mais en tout début d'après-midi. Les terrasses des cafés, restaurants sont remplies et chacun y va de son petit mot. Le fait d'avoir son prénom écrit en gros sur le dossard permet à beaucoup de vous appeler par votre prénom, ce qui renforce les encouragements. Le public est vraiment fantastique, tous les coureurs sont encouragés.

En dehors du parcours, de la distance, les courses de l'utmb font parties d'un événement fantastique. On peut certes reprocher l'aspect imposant de l'organisation, le coté commercial, mais cela contribue aussi à créer un événement hors norme. Par exemple, toutes les courses n'offrent pas le suivi en temps réel de votre progression : passer un col en pleine montagne, être pointé par un contrôleur et dans les 10 mn qui suivent, votre épouse reçoit un sms indiquant votre passage est quelque chose d'exceptionnel. Sur le même principe, la progression du coureur peut également être suivie sur internet en temps quasi réel. Cela permet à vos proches de vivre cette course à vos côté même s'ils ne sont pas présents.

La dimension internationale de la course contribue également à en faire une course à part et permet des rencontres tout au long du parcours, parfois surprenantes : juste avant de rentrer dans Chamonix, j' aperçois un attroupement de coureurs. Ce sont des japonais qui, en groupe, se refont une beauté à une rivière, se nettoient, enlèvent les traces de boue, se rafraîchissent le visage, des femmes mettent un t-shirt propre, une casquette plus tendance que course avant la ligne d'arrivée

Au final, je dirai que c'est une aventure qui se prépare longtemps à l'avance, qui nécessite de se connaître physiquement, mentalement et d'être totalement confiant dans son matériel.


Bref, je pense que vous l'aurez deviné, l'an prochain, je vais ressigner. L'occasion peut être de faire une équipe MACIF avec Christian Charrier et David Hamelin.

Paris-Versailles par David PITON (Septembre 2014)

Dimanche 28/09/2014 se déroulait la 37ème édition de la Grande Classique. Le Paris-Versailles. 16km
25000 dossards, 21919 participants, une belle météo.

Départ de Paris, au pied de la Tour Eiffel,
Issy Les Moulineaux, par les quais de la Seine,
Meudon, avec la célèbre "Côte des Gardes" et son parcours forestier,
Chaville, en bas de la descente des fonds de la chapelle,
Vélizy et Viroflay, une longue ligne droite vallonnée et en sous-bois,
Arrivée à Versailles, avenue de Paris, face au Château de Versailles

Voici mon résultat :

Temps réalisé : 1h21min19sec.
Déjà victorieux l'an passé, l'Ethiopien Mule WASIHUN LAKEWU a conservé sa couronne à Versailles avec un chrono de 47m42s.

Classement général : 4698ème sur 21929 classés 25000 inscrits

Classement catégorie Senior : 2493ème sur 7759 classés

Classement Homme : 4419ème sur 16032 classés


Je suis très très content de mon chrono. Ma préparation physique régulière (run avec du dénivelé, fitness) plusieurs fois par semaine m'a donné de la force et de la résistance pendant l'épreuve. Sachant, je voulais la terminer en 1h30min max.

C'était ma première participation à l'épreuve et dès à présent, je ferais de nouveau parti des inscrits pour la cuvée 2015.

Prochaine sortie me concernant, le 16/11/2014, pour le Even'Trail de Monts (37) 13km ou 22km. Cela sera ma dernière sortie de l'année.

Trail des Vignes de Granzay Gript par Serge MIHALA (Septembre 2014)

Samedi 20 septembre nous étions 5 de l'amcf à courir le trail des vignes à GRANZY-GRIPT "chez Patrick BEGOUT"

Je n'avais pas eu le temps avant de faire un petit topo sur ce trail sympa;
Départ sous la canicule, heureusement  2 passages dans les bois à l'ombre très appréciés, nous permettent de refroidir un peu, mais trop court, car il faisait très chaud, trop chaud.
Dommage, car comme en 2013 la châleur fatigue le corps et plombe les chronos, enfin pas pour tout le monde...pour ma part je reprenais juste après 2 entraînements les 2 semaines d'avant course...un peu juste, pour faire 15 bornes je le savais mais à l'inscription Patrick m'a poussé vers le stand des 15 !!!!
 En 2013 je n'avais pas couru j'étais supporter...et déjà j'avais chaud !

L'ambiance de ce trail des Vignes est festive, les bénévoles se décarcassent pour faire plaisir et après les parents et grands-parents, ce sont les enfants qui courent.
Notez la date pour l'année prochaine.

sur le 6,5 km
Valérie LENNE du Siège S = 41:47

sur le 15km
Thomas JACQUES Siège S  =  1:06.31
Muriel MAHLER de COA  = 1:29:.26
François QUINTREAU = 1:29.29
Serge MIHALA = 1:32.51
Christine LARGEAU de MM = 1:46.19

et hors amcf
 Loïc GOSSE du Siège S = 1:32.00

Hugues JAGUENEAU SMIP : 1:07.15

Pascal MARCHANT que je connais depuis ....plus de 40 ans est encore dans les meilleurs  1er V3 (à partir de 60 ans) = 1:11.25
Claude PLOQUIN  2ème V3 . 1:21.28

En course le principal est de se faire plaisir car on est bien sûr pas toutes et tous au même niveau. Au 8ème km j'ai fait équipe avec Sophie une jeune V1
elle marchait et on s'est motivé ... enfin à l'arrivée, elle m'a mis 100m au moins !!! ah les jeunes il n'y a plus de respect pour les anciens !!