mardi 8 septembre 2015

Ironman de Vichy par David MORGEAU (08/2015)

Après  l'Embruman  en  2012  j'ai  décidé de retenter la distance ultime en triathlon,  (3,8km  de  natation,  180km  de  Vélo  et  pour finir un petit marathon) donc  me voilà inscrit sur l'Ironman de Vichy le 30/08 et espérer secrètement  passer  sous  la barre des 10h malgré une préparation tronquée
cette année par divers déménagements et changements perso.

Arrivée  sur place le mercredi soir, une petite sortie vélo le jeudi matin, puis  nous  avons récupéré avec  mes collègues Niortais le packtage complet (dossard,  tatouage, les différents sacs pour les transitions)  le jeudi am au village "Ironman".
Vendredi matin reconnaissance du circuit vélo en voiture puis l'am un petit tour  à  la  piscine  de Vichy, les sensations sont bonnes dans ce superbe bassin.

Le stress monte peu à peu et l'envie d'en découdre aussi.
Samedi  matin  un peu de vélo, là, les sensations ne sont pas au beau fixe, le  doute  s'installe un peu mais je me dis que la veille d'Embrun c'était pareil pour finalement avoir de très bonnes jambes le jour J. Samedi  19h il est l'heure d'emmener mon fidèle destrier, et les différents sacs  transitions  au  parc vélo et récupérer la puce, la pression monte un peu.

Dimanche  matin debout 4h repas, et vers 5h direction le parc Vélo en plein cœur du parc Coulon à Vichy.
Je décide de changer de matériel le matin même pour mettre des roues moins hautes, un peu plus "passe  partout" car le vent prévu me fait un peu peur.

-6h  les  arbitres  annoncent  la  température  de  l'eau, 23,6 combinaison autorisée  OUF!!, il faut savoir qu'au delà de 24 degrés la combinaison est interdite pour des raisons de sécurité, et là ce n'est plus du tout la même "chanson"  moins  de  flottabilité, plus de jambes à mettre en nageant donc
débauche d'énergie et forcement du temps en plus au chrono.

-6h45 je suis prêt, échauffé, les pros vont bientôt partir, je pars dans la
première  vague des non pros à 7h et je rentre donc dans le bassin d'aviron
de l'Allier à 6h50.

-7h  coup  de  pistolet,  le  départ  est  donné  et contrairement à ce que j'imaginais  par  rapport  à  l'expérience  d'Embrun,  c'est déjà la grosse bagarre,  "la machine à lavé" position essorage 1000 t/min, ça bouscule, on prend  des  baffes,  ça pousse, en gros compliqué d'arriver à poser sa nage
pendant plus de 500m.
33  min  plus  tard  je  sors de l'eau pour la "sortie à l'australienne" je termine  ma  première boucle et replonge dans l'eau pour la seconde boucle, suis un peu en retard par rapport au timing prévu.
Finalement  je  termine  la  nat  en  1h10  c'est  déjà  au  moins  5min de perdues  ...  Arffff  (visiblement  il  y avait quasiment 4000m au lieu des 3800).



Transition  faite je pars pour les 180km de vélo, le cœur est un peu haut et oscillera  sur  toute  la partie  vélo entre 160 et 178 bpm/m, mais les jambes  sont bonnes donc on continue sur ce rythme, première boucle de 90km faite  en  2h25  à 37 de moyenne avec de magnifiques paysage dont le Puy de Dôme à quelques kilomètres.
Je décide  sur  la  seconde  boucle d'en garder sous la pédale car le vent s'est  bien  levé, la température  aussi et gène la progression de tout le monde,  pas  envie  de  me  mettre  dans le dur alors qu'il nous attends un Marathon très très chaud.

Finalement  j'arrive  au  parc  en  5h et quelques secondes quasiment 36 de moyenne  pour les 182 kilomètres au compteur sans avoir l'impression d'être trop entamé donc plutôt content de moi.



Direction  la  transition et hop je pars pour mon marathon, 4 tours à faire sur les rives de l'Allier.
Je pars au rythme sur lequel je me suis habitué à courir après le vélo soit entre 11,5 et 12,5 sur ce type de distance.
1er  tour  check!,  en  fréquence, comme dis un ami "ce n'est pas joli mais c'est efficace"
2eme  tour  check! , je me sens bien donc je continue sur ma fréquence tout en  prenant le temps de m'asperger, de boire et de m'alimenter, je commence à  faire mes calculs en  me disant qu'en continuant sur ce rythme solide je peux encore aller chercher mon objectif "secret" du SUB 10..
3eme tour check! mais mon genou récalcitrant (suite à Embrun) me chatouille un  peu,  mais  cela avance toujours pas mal à la montre il me reste un peu moins d'1h si je veux faire moins de 10h pour boucler le derniers tour.
4eme  tour  les  jambes commencent à fatiguer mais le moral et toujours là, même si l'allure faiblît aux données de la montre.



Le  dernier kilomètres arrivent mes amis me disent d'accélérer je dois être limite  des  10h,  un  dernier  coup  de  collier  et  j'arrive dans l'aire d'arrivée.

We  are  an  Ironman  hurle  le  speaker!!!!!!!!!!!!!!  en  passant sous le portique affichant un temps de 9h59'05"

Ca y est je l'ai fait! je l'ai eu mon "moins de 10h sur la distance" malgré cette année vraiment compliquée à gérer.

Content  de  cette  expérience  sur  le label Ironman et avec des marges de progression dans les 3 disciplines ça donne des idées pour la suite….

Grand Raid des Pyrénées par Christian VANNIER (08/2015)

Un retour sur mes 80km de ce week-end.
J'espère que tes vacances perpétuelles se passent toujours bien ;-)
A bientôt,

Grand Raid des Pyrénées 80km, enfin presque.........

En cette fin du mois d'août, direction les Pyrénées afin de participer au Grand Raid des Pyrénées version 80km.

Au briefing du vendredi, il est annoncé du beau temps pouvant virer à l'orage à partir du milieu de l'après midi.
Ces prévisions allaient s'avérer exactes.

Le samedi réveil à 3h15 pour un départ à 5h00, la nuit a été courte.

Sur la ligne de départ, l'ambiance est bonne, il fait doux, départ en short et tee-shirt.

Les 1400 coureurs sont prêts à affronter le parcours.

1,5 km de goudron pour se mettre en jambes avant d'entamer la première montée de la journée en direction du col du Portet 1400m plus haut.

L'ascension se passe bien mais au moment d'entamer la descente, des crampes dans les deux cuisses après seulement 13.5 km de course !!!

A ce moment là, je me dit que la journée va être bien longue.

1.5 km de descente jusqu'au premier ravitaillement parcouru doucement afin de gérer les crampes qui menacent toujours.

Les 500m de montées suivants en 4km se feront avec une demi douzaine d'arrêt à cause des crampes.

Ensuite, elles me laisseront à peu près tranquille jusqu'à La Mongie au 31èm km où je me restaure avant d'entamer la montée au Pic du Midi (alt 2876m) en passant par le Col du Sencours à 2378m.

Sur la seconde moitié de l'ascension vers le Sencours, nous sommes obligés d'enfiler nos vestes de pluie à cause des premières averses.

Arrivé au Sencours, mauvaise nouvelle, la montée au Pic du Midi est annulée à cause des risques d'orages, la course sera donc amputée de 7km....

Donc direction le ravitaillement de Tounaboup 900m d'altitude plus bas.

Arrivé à Tournaboup, les crampes ne sont plus qu'un mauvais souvenir, les jambes vont bien et l'arrivée ne se trouve plus qu'à 30km.

Mais avant de passer la ligne, il reste à franchir la dernière grosse difficulté, la Hourquette Néré, à 2500m d'altitude.

J'avance, la météo se maintient.

Près de l'arrivée au col, un coureur est sous sa couverture de survie, en larmes, les secours nous informe qu'il n'est pas blessé mais épuisé.

Après le col, suivent 600m de dénivelé de descente dans les rochers et la forêt.

Et c'est à ce moment que les orages éclatent, les vestes sont remises, la descentes est glissante mais je me fais plaisir et se sont une cinquantaine de coureurs que je dépasserais dans cette descente de 5km.

Arrive le dernier ravitaillement, la pluie a cessé, encore 200m à montr et et se sera la dernière descente de 12km vers l'arrivée.

Et à peine 5mn après être sortie du ravitaillement, un orage comme j'en ai rarement vu éclate, il est juste au dessus de nos têtes, éclaires et tonnerre en simultané, la pluie tombe suivi de la grêle.

Je ne traîne pas, être sous cet orage n'est pas très rassurant.

La pluie, les éclaires et le tonnerre m'accompagneront jusqu'à la ligne d'arrivée que je franchis à 21h31 en 459 ème position sur 1038 coureurs classés.

Au final, un début de course difficile à cause des crampes et puis une fin de course en (relative) bonne forme.

A noter qu' à cause des conditions météo, l'organisation a pris la décision d'arrêter plusieurs dizaines de coureurs au 51ème km et de les rapatrier en bus afin de ne pas les laisser partir en altitude sous les violents orages.

D'autres attendront le feu vert des bénévoles pour repartir du dernier ravitaillement après l'orage.

Maintenant, le prochain rendez vous est le 22 octobre pour le Grand Raid de La Réunion et ses 163 km et 10000m de dénivélés...

6000D - Au sommet d'un glacier par Stéphane BERNARD (08/2015)