samedi 1 octobre 2011

Les 100km de Millau par Patrick PAYA

Et oui je suis bien revenu vivant de cette aventure.

Je suis devenu un  "cent bonards".

J’ai mis 10h07' en prenant la 13ième place donc 10km/h. Je suis passé au marathon en 4h00.

Cela a été difficile dans la tête entre le 42ieme km et le 50ieme. On se  demande ce que l'on fait ici !!!! On n’est pas encore à la moitié et on  repart pour un marathon !!!!

Ensuite au 50ieme (j’y passe en 4h52 et c’était sous le viaduc de Millau) on se dit que l’on a déjà fait 50 et que c’est le décompte qui commence.

Donc petite euphorie passagère, malgré quelques muscles qui durcissent, et ce train-train de 10 km/h, j’arrive a le maintenir mais je commence a sentir le pied droit qui chauffe.

Dans les 2 montées qui vont à St Afrique, je double de nombreux coureurs  scotchés au bitume.

J’avais un suiveur, Gerard Cain, c’est l organisateur des 6 jours d’Antibes  et il m’a aidé pour gérer les ravitos entre sel et sucre, entre  coca, vichy et eau, etc.

Arrivé de retour sous le viaduc a 10 km de l’arrivée, j’ai eu une ampoule et je ne pouvais plus poser réellement à plat le pied droit donc je courais un peu le pied penché à l’intérieur.

J’avais oublié des compeed pour les ampoules et mon accompagnateur n’était  plus avec moi, on s’est aperçu de vue a un ravito.

Dans la descente sur Millau,  entre le 83eme km et le 85eme km, descente que j’ai marché car le pied frotte trop.

Puis la tête n’a plus rien cherché  à comprendre, j’étais si prêt du but, plus que 5 km et je peux terminer en 10h00.

La nuit commence à tomber et je remonte dans le parc de Millau avant de passer sous une olla de spectateurs sur 300 mètres et de rentrer dans le gymnase pour franchir sous les flashs des appareils photos la ligne des 100 kms.

Je suis hyper content, la joie est inexplicable, il y en a qui hurle en  franchissant cette ligne

Nous étions 3600 partants et je crois 2700 seulement arrivants.

Je termine 130eme

Voila pour ma grande aventure dans le monde de l’ultra sur route.

mercredi 17 août 2011

Sortie AMCF 2011 : Marvejol - Mende par Serge Mihala

Comme vous le saviez déjà la sortie Amcf a eu lieu les 24 et 25 juillet en Lozère à l’occasion du semi marathon au départ de Marvejol vers Mende, en vérité 22,4 km.

Nous sommes retrouvés la veille à la  « Ferme de Saltel » à Rieutort de Randon, (18km de Mende) notre hébergement ou nous étions en ½ pension !. Nous étions 15 dont 6 à courir.

Le dîner de la veille, « spécial coureur » ne pouvait que nous mettre en condition pour le lendemain.

7h45 départ de la ferme pour Marvejol  (environ 18km), dehors il fait 6°, bon d’accord on est à 1200m d’altitude mais ce n’est quand même pas le Galibier….

Plus on se rapproche de Marvejol et plus la température augmente comme la pression d’ailleurs pour certain(e)s.

La veille Christian Batut et moi-même qui connaissions la course pour l’avoir déjà  pratiquée, Christian plusieurs fois et moi en 2006, avions donné quelques recommandations de prudence par rapport à la difficulté.

9h le pistolet donne le départ. Les « Kenyans » s’envolent. Nous on suit mais de loin.

La température est idéale et il ne pleut pas contrairement aux autres jours, on aura même droit au soleil par moment et surtout à l’arrivée. En 2006, il faisait plus de 30° aussi j’apprécie.

Après quelques petits kms de plat on attaque le col du Goudard. Je ne m’en souvenais plus mais il est vrai qu’il est costaud le bougre et puis on enroulent les kms doucement mais surement . Christian nous avait rappelé la veille, qu’en haut après le village du même nom …. çà monte encore.

Puis c’est la 1ère grande descente. Quelques minutes avant le départ j’avais absorbé une boisson d’attente…. au ¾ du col elle m’impose un arrêt obligatoire. Je repars et c’est à ce moment que l’on se retrouve à 4 de l’amcf.  Hervé Guérandel, Patrick Bégout, Alain Montarant et moi.   Je vais les suivre quelques kms car « çà cogne » sur le bitume et on a tendance à rechercher l’herbe sur les bas côtés pour amortir un peu et soulager les articulations.

C’est calme on n’entend plus que les semelles taper sur le sol (hé on est pas tous des Kényans). Le Goudard a eu raison des plus loquaces….  On double les randonneurs.

Puis après, ce seront quelques km de plat (c’est reposant, je ne sens même plus mes jambes, je suis surpris qu’elles arrivent encore à me porter et à avancer). Enfin, on attaque le 2ème col, le col de  « Chabrit ». Il est moins dur que le Goudard mais c’est le 2ème et le Goudard est toujours présent … dans les jambes. Les coureurs sont concentrés, çà souffle de tous les côtés.
Certains marchent, d’autres comme moi courent, enfin on croit…puisqu’on double les marcheurs.

On arrive au petit village de Chabrit que l’on traverse. Plus loin c’est le dernier ravitaillement et 100 m plus loin on aperçoit enfin Mende que l’on domine. Là on redescend à nouveau c’est cool finalement les descentes (à moins de les descendre comme les kenyans à au moins 36km/h …).

Tout en bas après le rond point, direction centre ville, cela va encore monter jusqu’à l’arrivée. Quand on connaît cela passe mieux surtout que l’arrivée n’est pas sous la banderole du même nom placée bien avant !!!
Finalement on se retrouve tous les 4 à l’arrivée à quelques mn d’intervalle. Christian l’habitué de l’épreuve, cool, nous rejoint , suit Christine Zerbib, notre « féminine » qui était en repérage cette année (voir ses appréciations ci–dessous).

Christine
« Tout d'abord, merci à tous pour cet excellent week-end.
En ce qui concerne la récupération, je pense que pour ceux qui sont en vacances, cela n'a pas été trop difficile avec grasse mat., apéro et sieste.
Pour moi, je ne peux pas dire que j'ai eu de grosses courbatures, un peu au niveau du bas du mollet. Vous allez me dire que je n'ai pas assez forcé. Et bien oui, j'ai fait cette course en découverte.
L'année prochaine, je ferais mieux maintenant que je sais comment aborder cette course. »


Place    Nom    Prénom                     Temps        Cat    Cl/Cat    Temps réel
1819    BEGOUT    PATRICK        . 02:13:49    VH1    605    02:11:52
2037    GUERANDEL    HERVE    . 02:18:23    VH1    671    02:16:25
2097    MIHALA    SERGE             . 02:19:29    VH2    410    02:17:33
2368    MONTARANT    ALAIN    . 02:24:54    VH2    479    02:22:59
2505    BATUT    CHRISTIAN        . 02:28:51    VH3    159    02:26:55
2868    ZERBIB    CHRISTINE        . 02:41:00    VF2    131    02:39:08

Et les « extra terrestres »  …..
Résultats pour les hommes :
1 : Luka Kanda – Kenya – 1h 10min et 09sec
2 : John Kyui – Kenya – 1h 10min et 46sec
3 : Laurence Rotich – Kenya – 1h 11min et 45sec
4 : Gervais Hakizimana – Rwanda- 1h 11min et 59sec
5 : Abdelhadi El Mouaziz – Maroc – 1h 12min et 19sec
6 : Ezechiel Nizigiyimana – Burundi – 1h 12min et 44sec
7 : Adellatif Meftah – France – 1h 13min et 32sec
8 : Chikua Megersa Bacha – Ethiopie – 1h 15min et 24sec
9 : Gudisa Shentema – Ethiopie – 1h 15min et 31sec
10 : Simon Munyutu – France – 1h 15min et 49sec
11 : David Munyutu – France – 1h 16min et 53sec
12 : Martin Toirotich – Ouganda – 1h 17min et 13sec
13 : Igor Olefirenko – Ukraine – 1h 17min et 25sec
14 : Rachid Boulahdid -  France – 1h 17min et 34sec
15 : Mustapha Benacer – Algérie – 1h 18min et 13sec
16 : Kevin Begnis – France – 1h 18min et 22sec
17 : Ken Chareil – France – 1h 18min et 31sec
18 : Hassane El Ahmadi – France – 1h 18min et 49sec
19 : Larbi Zeroual – France – 1h 18min et 49sec
20 : Eric Mazimpaka – Rwanda – 1h 19min et 16sec
Résultats pour les femmes :
1 : Yeshan Bhirane Ababel – Ethiopie – 1h 23min et 42sec
2 : Yebrgual Arage – Ethiopie – 1h 24min et 12sec
3 : Alice Serser – Kenya – 1h 25min et 12sec
4 : Martha Komu – Kenya – 1h 28min et 39sec
5 : Gloria Marconi – Italie – 1h 28min et 51sec
6 : Patricia Laubertie – France – 1h 31min et 18sec
7 : Godelieve Nizigiyimana – Burundi – 1h 31min et 57sec
8 : Tatiana Menzentseva – Ukraine – 1h 32min et 18sec
9 : Petra Kaminkova – République Tchèque – 1h 32min et 45sec
10 : Delphine Py Bilot – France – 1h 33min et 07sec



jeudi 7 juillet 2011

Les Chemins du Roy par Serge Mihala

Dimanche 3 juillet avait lieu les "Chemins du Roy" à Ste Néomaye à quelques encâblures de Niort.

Entre le 12 et le 23 km, Hervé (Guérandel) et moi avions opté pour le 12.

9h le départ est donné pour les 2 distances.

Hervé et moi avons fait la course ensemble du début à la fin. Celle-ci devant nous servir d'entraînement pour le 24 prochain (Marvejol/Mende)

Temps au beau fixe et température fraîche, l'idéal quoi. Le circuit est composé pour petite partie de bitume et surtout de chemins de terre avec passage dans des bois. La difficulté en matière de côtes à grimper est tout à fait normale pour un trail (attention on n'a pas vu le terrain après 8km puisque après avoir fait route commune, les coureurs des 12 et 23 se sont séparés) et puis le terrain était sec.

Sur le 23 km couraient le couple Valérie et Christian Vannier, ainsi qu'un collègue de la DIT Philippe Naccache (triathlète).

Quand à notre trésorière Christine et son mari François Marsault qui étaient dans l'organisation, ils ont bien couru aussi....d'un stand à l'autre....mais eux avaient pris le départ plus tôt ......et je ne connais pas leur heure d'arrivée !!!

Avec Hervé nous avons fait 1h10 et le 1er du 23km .... 1h29'47  bof !!!! et du 12 km 44'26

C'est une belle course et l'année prochaine j'essaierai bien le 23km. Je vous la recommande. Il n'y a que la date car pour les juillettistes..pas facile.

Merci à notre sympathique organisateurset aux nombreux bénévoles.

mercredi 20 avril 2011

Marathon de Paris par Christine Zerbib, Alain Montarant et Antoine Wintrebert

Christine

Dimanche 10/04/11, me voilà sur les champs Elysée, pour un départ imminent du marathon de PARIS.

Je suis toute excitée, je me sens prête à affronter ces 42kms195.  Nous voilà parti, tout va bien, je me sens en forme, les kms défilent les uns derrière les autres. Du monde partout, il faut éviter les gens, slalomer pour pouvoir avancer correctement.

Tiens, je me retrouve sans ma chaussure droite, un coureur est monté sur ma pompe et me l'a enlevé. Je m'arrête pour la remettre et repars.

Je fais 5, 10, 15,20,25,30, et là je commence à sentir un peu de fatigue puis au 32ème kms le "MUR" plus envie d'avancer, plus de jus.  Je me dis j'arrête, puis non avoir fait tous ces mois d'entrainements pour abandonner, ce n'est pas mon tempérament. Je me pousse, je me motive mais c'est dur.

J'avance km par km et je vois que le temps que je mettais mise en tête ne pourra être réalisé. Une envie de pleurer de me voir ainsi. Entre le 32ème et le 36ème kms, plus de punch. les crampes commencent à monter, il faut gérer en plus cela.

Je me motive en me disant que je n'ai pas de crampes, je ne suis pas fatiguée, je dois finir, mon but "FINIR".

Me voilà sur les derniers kms, et là je ressens une grande joie, je me dis me voilà au bout. L'arche est au bout, je retrouve des ailes.

Voilà mes 42kms195 sont finis. Un grand sentiment de bonheur et en même temps de déception.

Je dis que le marathon ne devrait faire que 35kms, car mon corps peu courir sur le bithume cette distance mais au delà il me dis le bithume s'est trop dur et le kilométrage  trop long. Aujourd'hui, après du recul, je suis contente mais je persiste à dire que les courses nature font moins mal aux jambes et sont plus interessantes.

Alain

Comme il est de bon ton de donner des nouvelles des coureurs de l'AMCF, le novice que je suis est toujours debout... après le marathon de Paris.

Debout... mais perclus de douleurs (cuisses, mollets, genoux... et j'en passe).

Pour une première (pas très envie de recommencer !!!) je finis en 4 h 27' 15", (les quinze secondes ayant été bien longues !!!)

Coach Christian dit que je suis parti trop vite (1 h 56' au semi) mais comme je suis têtu et que je voulais passer sous les 4 h, je suis resté sur mon rythme... jusqu'au 32ème même si j'avais mal au mollet droit depuis le 2ème km.

Sur 30 kms, je suis donc maintenant compétitif... sur 42, il faudra attendre.  A noter qu'après avoir abondamment marché dans les 7 derniers kms (couverts dans l'excellent temps de 59'), j'ai bien sûr été en plus victime de la chaleur (un comble alors qu'il pleuvait sur Cognac au même moment),

Tu l'as bien compris, sans douleur, sans chaleur, sans faire 42 kms, il est clair que j'étais au niveau des kenyans... mais ils ont bien fait de ne pas m'attendre.

Prochaine étape, Marvejols-Mende, ...seulement 22 kms et en plus, Coach Christian dit que c'est tout en descente... ou presque.

Antoine

J'ai réussi de mon côté à battre le record d'Alain. J'ai réalisé mon 1er Marathon en 4h35, malgré des intentions identiques : passer en dessous des 4h !

C'est aussi la barre des 30 km qui a été fatidique : des crampes foudroyantes m'ont stoppé net ! J'ai du finir les 12 derniers kms en marchant. En effet, chaque tentative de recourir provoquait le réveil des crampes.

Pour ma part, il est hors de question d'en rester là. J'ai adoré l'ambiance entre coureurs et sur le parcours avec tous les spectateurs. Même si j'ai fini la course, je considère cette course comme un demi échec.

Pour le moment, je m'accorde quelques semaines de repos avant de repartir vers d'autres objectifs.

Marathon d'Annecy par Eric Le Guilcher

La plume de mes confrères marathoniens et marathonienne de Paris me pousse à faire un petit résumé du WE dernier au Marathon d'ANNECY. Je n'étais pas très optimiste après mes derniers résultats. 42' aux Foulées de l'assurance (presque 2' de plus que l'an dernier) et un abandon au 5è Km de mon semi de préparation, peut-être par manque de récupération sur les sorties longues. J'avais décidé de revoir mes ambitions au marathon de 3h 10' à 3h 15'.

Le cadre du marathon est parfait (grand soleil, température fraîche, pas de vent) une ville magnifique ! Un parcours plat qui emprunte presque exclusivement la piste cyclable (bon revêtement) le long du lac puis retour au bout.

On est 4 de mon club sur les bases de 3h15. Nous partons ensemble et on perd un premier candidat rapidement de vue (17km). Le 1er semi fait 1h36' 36'' (à ma montre) avec la sensation que le parcours descend en permanence (comment gérer le retour ?).
Mes deux compères de club me prennent 50 mètres entre le 26 et le 33, puis je reviens sur eux et relance le groupe (finalement ça monte pas, c'est plutôt la même sensation qu'à l'aller !?). 1 km plus loin nous ne sommes plus que deux du club, mais malgré les jambes lourdes j'arrive à rester à peu près sous les 5' au kilo. Au 38 le meneur d'allure des 3h15' nous double (ça fait mal au moral et mon dernier camarade de club lâche prise, mais bon !). Dans les 3 derniers kilos je double encore pas mal de monde et finis en 3h16' 40'' à la puce.
Le chrono n'était pas celui attendu au départ, mais je reste assez satisfait de ma fin de course (le travail de long a peut-être payé) étant donné mon état physique et mental 3 semaines avant. Ça reste le mystère du marathon et c'est sûrement ça qui nous fait y revenir.

dimanche 10 avril 2011

Les Foulées de l'Assurance 2011 - Patrick Bégout



Le dimanche 20 mars se tenait la deuxième édition des Foulées de l'Assurance. A cette occasion, les coureurs de l'Amicale avaient répondu présents et avaient profité de cet évènement pour tenir leur AG dans les locaux de Pernet. Il faut rendre à César ce qui lui appartient, notre président bien-aimé avait tout organisé d'une main de maitre : les réservations d’hôtels pour certains, la possibilité de tenir la réunion dans les locaux de la Macif et de bénéficier de la salle du Conseil, le restaurant qui s'ensuivait.... Bref, tout était aux petits oignons !

Le lendemain, nous avions rendez-vous au stand pour récupérer le tee-shirt de la course aux couleurs de la Macif. Le beau temps était de la partie même si la température était un peu fraiche.  Tous les participants ont pu se réchauffer grâce à l'échauffement commun.
Au final, c'est plus de 50 coureurs du groupe qui se sont présentés sur la ligne de départ des 10 km et  également pour la marche de 5 km.
La course s'est effectués sur les chemins et routes du Bois de Boulogne, sans difficultés particulières et avec un relief très roulant.

Cela a été un moment très sympas et qui a permis de rencontrer et de faire connaissance de collègues. C'est une course à faire ou à refaire en espérant que nous serons encore plus nombreux l'année prochaine.

Les photos de la courses sont ici