mercredi 20 avril 2011

Marathon de Paris par Christine Zerbib, Alain Montarant et Antoine Wintrebert

Christine

Dimanche 10/04/11, me voilà sur les champs Elysée, pour un départ imminent du marathon de PARIS.

Je suis toute excitée, je me sens prête à affronter ces 42kms195.  Nous voilà parti, tout va bien, je me sens en forme, les kms défilent les uns derrière les autres. Du monde partout, il faut éviter les gens, slalomer pour pouvoir avancer correctement.

Tiens, je me retrouve sans ma chaussure droite, un coureur est monté sur ma pompe et me l'a enlevé. Je m'arrête pour la remettre et repars.

Je fais 5, 10, 15,20,25,30, et là je commence à sentir un peu de fatigue puis au 32ème kms le "MUR" plus envie d'avancer, plus de jus.  Je me dis j'arrête, puis non avoir fait tous ces mois d'entrainements pour abandonner, ce n'est pas mon tempérament. Je me pousse, je me motive mais c'est dur.

J'avance km par km et je vois que le temps que je mettais mise en tête ne pourra être réalisé. Une envie de pleurer de me voir ainsi. Entre le 32ème et le 36ème kms, plus de punch. les crampes commencent à monter, il faut gérer en plus cela.

Je me motive en me disant que je n'ai pas de crampes, je ne suis pas fatiguée, je dois finir, mon but "FINIR".

Me voilà sur les derniers kms, et là je ressens une grande joie, je me dis me voilà au bout. L'arche est au bout, je retrouve des ailes.

Voilà mes 42kms195 sont finis. Un grand sentiment de bonheur et en même temps de déception.

Je dis que le marathon ne devrait faire que 35kms, car mon corps peu courir sur le bithume cette distance mais au delà il me dis le bithume s'est trop dur et le kilométrage  trop long. Aujourd'hui, après du recul, je suis contente mais je persiste à dire que les courses nature font moins mal aux jambes et sont plus interessantes.

Alain

Comme il est de bon ton de donner des nouvelles des coureurs de l'AMCF, le novice que je suis est toujours debout... après le marathon de Paris.

Debout... mais perclus de douleurs (cuisses, mollets, genoux... et j'en passe).

Pour une première (pas très envie de recommencer !!!) je finis en 4 h 27' 15", (les quinze secondes ayant été bien longues !!!)

Coach Christian dit que je suis parti trop vite (1 h 56' au semi) mais comme je suis têtu et que je voulais passer sous les 4 h, je suis resté sur mon rythme... jusqu'au 32ème même si j'avais mal au mollet droit depuis le 2ème km.

Sur 30 kms, je suis donc maintenant compétitif... sur 42, il faudra attendre.  A noter qu'après avoir abondamment marché dans les 7 derniers kms (couverts dans l'excellent temps de 59'), j'ai bien sûr été en plus victime de la chaleur (un comble alors qu'il pleuvait sur Cognac au même moment),

Tu l'as bien compris, sans douleur, sans chaleur, sans faire 42 kms, il est clair que j'étais au niveau des kenyans... mais ils ont bien fait de ne pas m'attendre.

Prochaine étape, Marvejols-Mende, ...seulement 22 kms et en plus, Coach Christian dit que c'est tout en descente... ou presque.

Antoine

J'ai réussi de mon côté à battre le record d'Alain. J'ai réalisé mon 1er Marathon en 4h35, malgré des intentions identiques : passer en dessous des 4h !

C'est aussi la barre des 30 km qui a été fatidique : des crampes foudroyantes m'ont stoppé net ! J'ai du finir les 12 derniers kms en marchant. En effet, chaque tentative de recourir provoquait le réveil des crampes.

Pour ma part, il est hors de question d'en rester là. J'ai adoré l'ambiance entre coureurs et sur le parcours avec tous les spectateurs. Même si j'ai fini la course, je considère cette course comme un demi échec.

Pour le moment, je m'accorde quelques semaines de repos avant de repartir vers d'autres objectifs.

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