mercredi 14 mai 2008

Pour changer de la course à pied - Jean-Baptiste ROSSIGNOL

Et bien que d'exploits à l'AMCF. Je ne résiste donc pas à faire, moi aussi mon petit compte rendu, même si notre aventure s'est faite en marchant plutôt qu'en courant.

Nous cherchions avec David, une aventure pas trop lointaine, mais toutefois engagée. Nous voila donc Mercredi 7 mai à 19h, David chollez, moi, Sylvie Gauvrit et Karim Meddhouri au parking de Rivedoux pour une marche à pieds non stop en nocturne avec pour objectif le tour de l'ile jusqu'au phare des baleines et retour.

Premier constat, c'est long puisque nous avons mis 14h pour faire la circonvolution de 65 km.

Deuxième constat c'est dur, épuisement de la durée, manque de sommeil, manque de flotte, ampoules aux pieds de 500W pour tout le monde, vent contraire au retour.

Troisième constat c'est trop bon, le sentiment d'être vivant, l'effort commun qui cimente le groupe, le levé de soleil à 5 heures du mat, le petit dej de fin face à la mer avec les croissants, et surtout, le retiré définitif de godasses après 14h de marche.

Spéciale dédicace à Sylvie qui lâche vraiment jamais l'affaire, à David qu'est increvable, à Karim qui reste de bonne humeur même sur la jante.

La prochaine fois on est tentés par une boucle de 100 km. parait que l'ile d'Oléron fait cette distance...avis donc aux amateurs de circonvolutions insulaires.

Sportivement

100 km de Vendée - Michel PALMOWSKI

Vendredi 2 mai, j’étais à Chavagnes-en-Paillers, belle bourgade vendéenne que l’on dit capitale de la brioche. D’ailleurs, le lendemain, jour de la course, c’était la 30ème fête de la brioche. Vendredi donc récupération du dossard (avec une brioche en prime), point sur l’organisation de la course avec mes 2 accompagnateurs, (nature des ravitos, passages de relais - puisque chacun de mes 2 complices a fait, sur son petit vélo, 2 des 4 grandes boucles que comportait le parcours), reconnaissance d’une partie du circuit, pasta party et coucher tôt pour un sommeil réparateur quoique un peu agité. Samedi matin, sonnez trompettes et buccins, réveil à 2 h 30.

Petit-déjeuner avec les autres coureurs (manque de bol j’avais oublié le gâteau que je m’étais amoureusement préparé l’avant-veille), préparation des ravitos et de l’équipement, dernier point avec mes suiveurs, et rendez-vous sur la ligne de départ pour 5 boucles, la première de 1,340 et

4 autres de 24.665 km au faible dénivelé (18 m par boucle). Je côtoie quelques personnalités du monde du fond (Benoît Laval, Régis Lacombe, par exemple, Henri Giraud, V4, Monsieur 100 bornes puisqu’il en affiche plus de 550 au compteur !!! ) et quelques autres amis fondus. A cinq heures pétantes on nous a lâché dans la nuit du bocage. Pour les 60 premiers km, pas de problème, rythme régulier et conforme à mon tableau de marche ( 5’50 au km), bref la confiance régnait. Mais après les choses se sont gâtées :

3è boucle en 2h51 et la dernière en 3h10 en alternant course et marche. Il faut dire que le bel Hélios nous est tombé sur la tête et a fait pas mal de dégâts (9 abandons dans le 2ème tour, mais surtout 42 dans le 3ème , tour, et 55 dans le dernier, avec des défaillances sévères : Régis Lacombe, en tête jusqu’au 99è km mais complètement « planté » et incapable d’avancer plus avant, Benoît Laval, 1ère boucle en 1h48’, la deuxième en 3h32’ !!!).

Comme ont écrit les organisateurs : « la chaleur est venue contrarier les performances ». Crois moi, si je n’avais pas été accompagné j’aurai été de ceux-là ! Mais je me devais de ne pas décevoir mes 2 camarades : ils avaient fait pas mal de bornes en voiture pour me retrouver et surtout ils m’avaient fait la joie de se joindre à moi en remplaçant au débotté mon « suiveur officiel ». Je leur dois d’avoir fini ce 100 bornes et d’avoir réalisé 11h00mn01sec, après un sprint complètement fou dans les 300 derniers mètres pour tenter de passer sous les 11 h. Au final je termine 82 ème sur 200 classés (le temps limite était de 15 heures) mais surtout, et cela a été ma surprise du lendemain en jetant un œil sur le site, 1er Vétéran 3. Toute modestie mise à part ça flatte un peu l'ego.

Un 100 bornes, on s’en fait une montagne, on nous dit que c’est inutile, inhumain, fou, etc… ! J’acquiesce, 100 bornes c’est une montagne. Une montagne d’efforts physiques parfois intenses, une montagne de relances, de luttes contre soi pour ne pas renoncer, une montagne de luttes contre les conditions climatiques parfois difficiles. Mais passés les premiers instants de fatigue voire de déprime après l’arrivée qui nous font penser :

« celui-là c’était le dernier, j’en veux plus », passée la semaine de récupération qui vous remet les muscles et les idées en place, on se replonge dans le calendrier des courses pour choisir quel sera la prochain qui nous entraînera vers la montagne du bonheur.

Un cent bornes c’est pas de la tarte, mais on en reprend quand même !


A bientôt à la Pastourelle !

mardi 13 mai 2008

Belves - 100 & 50 km du Périgord noir - Christine MARSAULT

La plus grande fierté de BELVES, c'est le 100 km. Voilà déjà 32 ans que cette épreuve a lieu grâce aux bénévoles et aux élus qui sont fiers et heureux de donner de leur temps afin d'organiser cette journée.

Et nous, coureurs, malgré la difficulté, sommes charmés par la beauté du paysage et l'accueil toujours très chaleureux.

Le départ des 2 courses est donné à 8H. Il fait 8°. Comment se vêtir ? Je choisis de mettre un tee-shirt sous le débardeur du club et un coupe-vent que je quitterai rapidement au bout de 2 km. Il en sera de même pour le tee-shirt au 30ème ... et j'arrêterais là ! la météo ne s'étant effectivement pas trompé, la chaleur monte...

Je pars tranquillement avec ma copine de club à 10,5 km/h, tout en bavardant de choses et d'autres, ce qui ne manque pas de surprendre quelques coureurs, lesquels décident de rester en notre compagnie.

Nous avons tenu ensemble jusqu'au 35ème km que l'on passe en 3H20'. Mais les difficultés du parcours arrivent : un premier petit raidillon au 36ème où ma copine me demande de continuer ma route (blessure au pied, le kiné lui avait interdit de faire la course !...) , un second au 38ème, un troisième au 40ème et, pour finir, 8 km de faux plat sur une ancienne voie de chemin de fer aménagée.

Je passe le marathon en 4H00, ce qui m'encourage dans la tête (idem au marathon de CHAVAGNES l'année dernière), mais est-ce que les jambes vont suivre pour les 8 kms restants. Je m'accroche à un centbornard avec qui je reprends la causette (le temps passe plus vite). C'était son 1er 100 km, tout comme moi mon 1er 50 km. Nous nous encourageons l'un l'autre.

Mais, au 49ème, une dernière côte me casse le moral. Je décide alors de marcher. Puis, je regarde mon chrono et vois que je peux terminer en moins de 5 H. Je ne me pose plus de questions et décide de repartir sachant qu'un spectateur me dit que l'arrivée est en descente sur 300 m.

Chrono : 4H58'25 - 40ème sur 237 arrivants. La surprise : 5ème féminine et 3ème V1.

Aussitôt arrivée, aussitôt montée sur le podium. Une organisation rondement menée !

Une pensée pour ceux qui continue leur chemin car, par moment, on approche les 30°.

Une bonne douche et retour sur BELVES pour voir l'arrivée des coureurs sur le 100 km :

1er - BUQUET Christophe - 7H11'

1ère féminine et 5ème au général - BEC Brigitte - 8H34. Impressionnante !...

Quant à mon homme, à ma grande surprise (car moins d'entrainement et de la fatigue suite à sa méningite virale en fin d'année dernière), il arrive en 10H39.

Un week-end super où nous gardons un excellent souvenir des villages traversés. Une manifestation qui concourt de belle manière à la notoriété du Périgord Noir.

Amitiés sportives à tous.

jeudi 1 mai 2008

Course de TERCE dans la Vienne - Thierry JEROCHE

A sa 5ème édition l'an dernier, la clef des champs comptabilisait déjà tout prêt de 500 coureurs...
Un chiffre qui parle de lui même et qui ne trompe pas.

En effet, on ne peut que tarir d'éloges cette course nature qui se veut aussi pro qu'elle est conviviale...

Un exemple au niveau de l'accueil entre café de bienvenue, apéritif champêtre aux abords du terrain de foot lors de sa généreuse remise des prix...
Et que dire de cette mousse réparatrice offerte à tous les coureurs après le passage de la ligne d'arrivée....

Un parcours varié composé à 90% de sentiers dans les sous bois, de chemins ou encore de pelouse... pour seulement quelques petites portions de route...
Le tout superbement bien balisé.

Une course nature qu'ont découverts les JAG Brothers l'an dernier et qu'ils recommandent à toutes et à tous...
Elle est vraiment dans la lignée de ce que notre assoc défend : QUE DU BONHEUR...

Marathon de Nantes - Frédéric BRUNO

Un petit coucou de Vendée...

Pour ma part, le dimanche 20, j'ai participé au marathon de Nantes. Environ 1600 coureurs au départ. Sur un nouveau parcours, avec un temps assez agréable pas de pluie!... Vent légèrement défavorable sur le retour.

Départ 9h avec pour objectif 3h15..... par rapport à mon âge....mais chemin faisant, j'étais dans un groupe de 15, et plus les kilos passaient plus notre temps d'arrivée se situait vers 3h.... 3h15 un petit coup de blues au 35eme, un verre d'eau et hop!!! résultat 3h03m11 et 108 au classement.

Voila pour ce marathon.

Mes 84 km du Mellois - Serge MIHALA

Cher(e)s Collègues,

Pour la 2ème année consécutive j'ai participé au relais des 84 km du Mellois.

j'ai couru cette fois encore sur le 3ème relais sauf que le départ et l'arrivée étaient à Melle et non plus à Exoudun, de tel sorte que je changeais de circuit.
J'étais inscrit avec le même club que l'année dernière, "le Spiridon Créchois". Club de Christine (trésorière AMCF) et François MARSAULT.
Christine et François ne participaient pas car ils préparent respectivement un 50 et un 100 bornes....à Chavagne je pense. Ils vont y retrouver Michel PALMOWSKI.
Mes équipiers étaient uniquement des Membres du Spiridon

a- Jean-Loup prenait le 1er relais, MELLE/EXOUDUN 26km, c'est un bon et s'il ne sétait pas perdu en cours de course, il finissait dans les 5 premiers au lieu des 10.

b- Gilles prenait le 2ème relais EXOUDUN/SOUVIGNE. 17km mais je pense que c'est le circuit le plus "hard". Il assurait également un super temps, surtout pour quelqu'un qui avait couru le marathon de DOUARNENEZ le 6 avril dernier.

c- enfin c’est mon tour je prends donc le 3ème relais, 19km mais 2ème circuit le plus "accidenté".

Les conseils de mes co-équipiers avant de partir. " si tu vois une flaque ne la contourne pas, tu perds du temps et de l'énergie.
Il faut dire qu'avec la pluie qui était tombée ces derniers jours les flaques ressemblaient plus à des mares. En plus, à un moment, on traverse même la Sèvre, après la boue, çà vous lave jusqu'aux genoux...et après les chaussures font "floquefloque" pendant quelque temps...çà handicape surtout qu'en sortant de la Sèvre on attaque une bonne côte !!! mais bon je vous rassure à ce moment là j’étais bien accompagné !!

Départ en bas de côte. Tout de suite on est dans le rythme (plus tard je pourrais même dire « dans le bain ». Je pars donc sur une bonne allure.
La preuve elle me permet même de doubler plusieurs concurrents, bof on verra bien. Quatre km plus loin à travers bois, pour le coup, j'ai rien vu !!! je fais le mauvais choix et suis un groupe qui ne prend pas le bon chemin.

Dans le doute 5 coureurs font demi-tour. Moi je suis encore persuadé avec 6 autres coureurs, que je suis du bon côté. On débouche sur une route.
Pas d'indications...on est mal parti !!! on doute.
Un coureur prend la route par la droite les deux autres partent à gauche.... j'ai pas compris.... Avec les trois autres je rebrousse chemin.
On finit pas retrouver le bon circuit et quelques coureurs de la fin de course qui arrivaient.

Ce n'est plus un trail c'est une course d'orientation !!! la plaisanterie me fait perdre facilement 10mn. Le moral en prend un coup.
Petit à petit je rattrape des concurrents et double, double, double. Le moral revient mais le problème c'est qu'on "y laisse de l'énergie" c’est le début de la course quand même !!! Au 10 ème km environ je rattrape encore 3 coureurs. J'en double 2 le groupe s’étire sur 50m.

Un supporter nous signale que nous avons 3 féminines devant nous...(j’ai l’impression qu’il se moque de nous et s'en prends à "notre
égo") Je ne sais pas pourquoi mais çà me motive....j'ai même l'impression d'avoir accéléré.

Quelques km plus loin je retrouve ce supporter et lui signale qu'il y en a plus qu'une devant moi !!! çà l’épate et il acquiesce. 3km avant l'arrivée je redouble le coureur de la SMACL, je l'avais doublé au départ, (avant de me perdre).

Au bord du lac du LAMBON, je retrouve, Serge P, mon équipier, c’est lui qui doit prendre le dernier relais, il est venu au devant de moi c’est sympa.)
Avec lui à 1km 500 de l'arrivée je double ..."ma" 3ème féminine. Elle a donné le maximum, elle n'en peut plus quel courage !!!

L'arrivée est en haut d'une côte interminable on a l'impression de faire du sur place. Un concurrent est juste devant moi, Serge P m'encourage et me dit que je dois pouvoir le rattraper. Avec tous les spectateurs qui nous encouragent, çà porte. Alors pourquoi pas. J'accélère, me mets à sa hauteur et y reste.... pour que l'on passe la ligne ensemble. C’est plus sympa et les organisateurs aussi ont aimé, si ils l’ont dit...tant pis pour la qualif aux jeux Olympiques...
Une bonne douche pour les chaussures et les chaussettes... puis pour moi ...çà requinque mine de rien.

d - Serge P prends le départ pour 22km.
Comme pour les précédents circuits le groupe ira encourager en chemin ses co-équipiers.

On file directement à Melle. On se remet en tenue pour courir (j'avais eu la bonne idée de prévoir un 2ème short et surtout une 2ème paire de chaussure) on part en courant rejoindre le point de relais situé à 2 km. Mes co-équipiers foncent car ils ont peur que l'on soit en retard. Je rappelle que ce sont des bons....Moi j'ai du mal à suivre j'ai les "cannes" qui sont raides !!! il faut laisser le temps à la machine de se remettre en marche. J’ai l’impression d’être le maillon faible à ce moment là.

En fait on va attendre au moins 10 mn avant que Serge P arrive....et on redémarre à quatre. Au passage il faut sourire pour la photo de "famille" je me demande la tête que l'on va avoir. Pourtant il me semble que j'ai essayé de sourire !! et encore là c'est plat.
On attaque la côte (je la connais que trop bien pour l’avoir fait l'année d'avant, j’étais au 20ème km et m'en souviens encore) je doute de plus en plus...pour la photo. Serge P a du mal Serge M n'est pas mieux ....on double quand même une équipe, bon d'accord ils marchent...mais moi aussi, j’avais marché au même endroit l'année d'avant.

On arrive enfin, quel soulagement. Je me dis "l'année prochaine ils ne me verront pas c'est trop dur". Aujourd'hui, je me dis "tu vas te préparer" pour y aller et faire pourquoi pas, le circuit le plus dur !!!
c'est tellement beau.

Je remercie mes équipiers pour leur gentillesse, leurs bons conseils.
Super organisation très bonne ambiance.
Conclusion :

Cette année encore il n'y avait pas d'équipe AMCF. Plusieurs Membres couraient comme moi sous d'autres couleurs. Il y avait Valérie et Christian VANNIER. Bernard GERMAIN, Joël POTIRON. Gérard VITALLY ex AMCF, 12/14 maintenant. Laurent CHEVALLIER ex ALTIMA, maintenant à SERENA.

On a eu droit à notre petit sac de produits régionaux. Tourteau fromager, fougace, pot de rillettes, fromage (qui pue) ...

Bon alors à l'année prochaine.
En attendant, je vous donne rendez vous pour notre sortie AMCF à SALERS pour la course de la "PASTOURELLE".

Dès que j'ai les résultats de Melle je vous les ferais passer.

Sportivement