jeudi 16 avril 2009

Trail des Citadelles - Christian VANNIER



Me voici rentré de l'Ariège avec quelques courbatures.

Ce fut un week-end pluvieux.
Nous sommes partis samedi matin sous la pluie et il n'a pas arrêté de pleuvoir jusqu'au dimanche soir.
Dimanche levé à 6h15 pour prendre notre petit déjà et prendre la route vers Lavelanet, départ de la course à une cinquantaine de kilomètres.
Nous arrivons sur place à peine 3 minutes avant le départ.
Et c'est parti pour 40KM sous la pluie.........

Nous finissons la première grosse ascension vers la citadelle de Montségur (9ème km) sous la neige et il faut faire attention car la montée et la descente se font par le même sentier.
Nous attaquons ensuite la descente vers le 1er ravito (14em kilo), pour le moment les chemins sont boueux mais encore praticables.
Par contre ensuite les flaques d'eaux et de boues se succèdent, il est quasiment impossible de courir dans certaines descentes et même les ascensions sont rendues glissantes par la boue qui dévale les pentes.

Nous arrivons ensuite au château de Roquefixade, le vent souffle et il fait plus que frais.
Ensuite nous attaquons une longue descente toujours aussi glissante vers le second ravito (j'aurais dû amener mes skis).
Encore deux ascensions et se sera l'arrivée mais la dernière montée à 20% environ me semble bien longue.
Après une chemin de crête rocailleux, dernière descente et dernières chutes (5 au total) c'est l'arrivée après 6h30 de course (photo jointe avec profil de la course).
Malgré les difficultés, je pense revenir pour tenter le 73km cette fois ci.

Chapeau aux bénévoles et à l'organisation pour la qualité de accueil (un seul bémol, m'être égaré à une intersection pas assez balisée).
Une course que je conseilel à ceux qui aiment courir en pleine nature.

Trail des Citadelles - Joël POTIRON

Avec Bernard GERMAIN, nous avons participé également au Trail des Citadelles; nous avons échangé avec Valérie VANNIER (qui a participé au 20 km) à l'arrivée mais nous n'avons pas vu Christian (certainement pressé d'aller à la douche...).

Effectivement le 10ème anniversaire du Trail des Citadelles fut beaucoup trop arrosé....
Nous sommes arrivés en ARIEGE le vendredi soir dans un hébergement situé à 8 km de LAVELANET et après un samedi entièrement pluvieux on savait que le terrain allait être très gras.
Un départ avec la pluie et une température de 4° ne nous laisse pas beaucoup d'alternative sur l'équipement à prendre.

Dans la montée au Château de Montségur (1200 m) on a la neige à partir de 1000m mais la descente se passe plutôt bien, même si montée et descente sont faites par le même sentier qui est pentu mais praticable car aménagé avec des marches en pierre;

Ensuite hormis qq passages en sous bois, tous les chemins sont boueux au maximum avec effectivement certaines ascensions où la boue dévale les pentes; nous sommes constamment en recherche d'appuis sur les montées et en majeure partie "glissade" sur les descentes raides....

La montée vers le Château de ROQUEFIXADE se déroule jusqu'à une erreur de parcours (je suppose la même que signale Christian) où nous avons descendu complètement un sentier et débouché sur un chemin où aucun balisage n'était présent, nous avons donc remonté le même sentier, arrêté environ 25 autres coureurs avant de retrouver le balisage qui sur ce point de passage précis était insuffisant => bilan de l'erreur de parcours = 20' ......

Après plusieurs belles "gamelles" de mon copain Bernard que j'ai apprécié en direct (mais il était absolument impossible de ne pas tomber durant ce trail) , on se retrouve au ravito du 29ème km où on sait qu'il reste 2 grosses difficultés avant l'arrivée.

On repart du ravito en "empruntant" un chemin qui durant 500 m ressemble à un petit ruisseau....mais à ce stade, les pieds trempés et boueux ne sont plus un évènement....on gère nos descentes en alternant course, glissade, recherche d'équilibre....
Après le passage des dernières difficultés, la dernière descente très pentue permet d'entretenir notre entrainement sur les chutes...et nous bouclons ce trail en 6h46'.

Nous avons participé à une quinzaine de trails mais jamais ds les conditions de dimanche dernier qui ont fait que l'édition 2009 a été considérée (par les organisateurs) plus dure que l'édition 2008 qui s'était déroulé sous la neige (le vainqueur du 40 km a mis 42' de plus que l'an dernier)
Après la récupération, nous allons penser au prochain qui devrait être le trail du Pertuis (Ile Oléron)....

Course d'Usseau - Serge MIHALA

Samedi donc, nous étions 8 coureuses et coureurs "Macif" à participer au 10km700 d'USSEAU.

C'était une 1ère, aussi, lorsque la veille les organisateurs ne comptabilisèrent que 30 inscrits...ils eurent quelques craintes.

Heureusement le lendemain, jour de l'épreuve 100 inscrits supplémentaires sont venus compléter la liste.

Départ 14h45 pour la course enfants....c'est aussi important car c'est la relève pour demain.
puis
Départ 15h30 pour un circuit en forme de 8, uniquement sur route. Température idéale même si le soleil n'était pas au rendez vous....et surtout la pluie, abondante le matin, s'était abstenue...

Tout au long du parcours des supporters. On traversera 3 petits villages et 2 fois le petit bourg d'Usseau. On était vraiment à la campagne. La vraie, celle avec ses odeurs naturelles !!! on est dans les champs. Seul le ciel était triste. Beaucoup de faux plats et de relances. Pour ma part, j'ai pu m'assurer un temps honorable pour ma 1ère course de l'année, puisque j'ai dû faire un chrono de 51'20 environ....c'est 10km 700 et pas 10...presque 11 !!!

A la remise des prix, ambiance "village". Pas de gros sous à gagner (donc pas de kenyans...) coupe vent pour les premiers. Au tirage des dossards, le gros lot un VTT, mais aussi 1 micro-onde, coupe vent (pour moi) pourtant je "visais" la cagette de salades, jambon, ... des laisser passer pour 2 entrées au Futuroscope et.... le plus drôle 2 bons pour une coupe de cheveux....l'un était chauve et l'autre sortait de chez le coiffeur il avait "la boule à ras"....et enfin trophée au meilleur déguisement.

J'espère pouvoir la refaire l'année prochaine, car ces petites courses ont une âme. Mi-avril on a eu le temps de s'entraîner un peu......et en plus on a eu deux jours pour récupérer. Le circuit est plaisant. Les habitants "supporters bénévoles" authentiques et sympathiques...L'organisation irréprochable.

Un seul (petit) reproche, compte tenu de la situation géographique un peu de sentiers ou chemins de terre auraient apportés un petit plus.
Demain je vous ferais suivre l'article du journal.

Pour ma part j'ai appris l'existence de cette course par un copain de mon fils Rodolphe Pelletier dont les parents habitent Usseau.
L'année prochaine on sera au moins ...130 à la promouvoir.

Course nature de Fressines le 1er Mai






Course nature de Fressines, organisée par Sport Attitude (Mous NAKIB)
5 imp du lison
79370 FRESSINES
06 47 26 33 96

7 ou 15 km
Dossards : de 08:00 à 09:15 salle des fêtes de Fressines départ 09:30

Sur routes campagnardes et chemins

Remise des prix à partir de 11:45 salle des fêtes tarif : 5 € (+1,5 le jour mm)

Bulletins d'inscription à demander chez Sport Attitude ou à récupérer soit au
1214 soit à l'ASPTT

dimanche 5 avril 2009

Ecotrail IDF du 14 mars 2009 par Damien REVAULT

Je ne regrette pas du tout mon inscription à l’Ecotrail, une distance nouvelle pour moi qui m’a permis de découvrir de nouvelles sensations …

Alors que mes 2 derniers marathons me conduisaient à finir lamentablement en marchant et dans la souffrance (avec notamment le mémorable La Baule 2008), j’ai décidé de varier les plaisirs avec une année trail.

Beaucoup de chance dans cette course, tout d’abord pour mon inscription, tirée au sort parmi 250 retardataires, et aussi pour être arrivé au bout de ces 80 km …

J’ai vraiment retrouvé les sensations de mes premiers semi, quand j’ignorais ce que ça donnerait après 10 km, sauf que là c’était un peu plus long.

Départ à 12h sous un temps plutôt clément avec 13 degrés sans soleil, je suis peut-être parti un peu vite avec une première partie assez roulante, j’ai même eu un peu chaud, alors que ce n'était pas forcément le cas à l'entrainement … A moins que ce ne soit mon sac trop chargé avec tous les sandwichs et l’eau que j’avais emporté. Bon, l’eau on était obligé d’avoir 2 litres mini, mais pour la nourriture j’ai misé sur le plaisir des papilles pour pouvoir continuer à manger après plusieurs heures, alors je me suis fait 7 sandwichs de charcuterie et pate à tartiner, un peu lourd et pas seulement pour les épaules …

Le premier ravitaillement à 21 km est arrivé assez vite, je n’avais presque pas utilisé mes réserves juste un sandwich jambon-beurre et un peu d’eau de mon camel back que j’ai fait remplir. Je ne me suis pas attardé, plutôt en forme après ces 1h53 d’échauffement …

J’aurais peut-être mieux fais de m’arrêter un peu plus, ou bien de ralentir un peu plus tôt, ou encore de prévoir autre chose que la charcuterie … bref, les douleurs musculaires sont arrivée assez vite, vers les 3 heures, et le 2 ème ravitaillement ( au 50 ème ) s’est fait attendre, ma réserve d’eau pure de 1l étant épuisée, j’ai du taper dans mes gourdes (eau+sucre).
J’ai donc pris plus de temps pour m’arrêter, mais par contre le buffet ne m’a pas franchement attiré, et mes sandwichs non plus, donc pas de gros repas, pas de fringale non plus ou de signe d’hypoglycémie, je repars donc vers l’inconnu ...

… J’ai commencé à voir quelques abandons, notamment ce type qui me paraissait plutôt bien portant mais complètement écœuré, il ne cherchait qu’une chose, la gare la plus proche, impossible de le motiver pour continuer, ni même pour discuter, il a sauté sur le premier bus qui arrivait, l’air de dire "il faut que je parte à tout pris de cette course !"

A partir de là j’ai réalisé que j’avais encore de la chance, les douleurs n’étaient pas seulement dans les jambes, mais aussi aux épaules, et aux pieds, ratatinés au bout des chaussures dans les descentes … Je n’arrivais pas à déterminer ce qui me gênais le plus, gros avantage, je n’ai donc pas focalisé sur un point précis … la diversification de la douleur, un bon "truc" !

Le 63 ème km fut bien long à terminer, pour arriver au ravitaillement du Haras de Jardy il fallait faire un demi tour de piste … c’est bien long de courir dans un espace vide, au moins dans les sentiers, on ne voit pas ce qui reste à faire …. Très bon ravitaillement néanmoins, ambiance conviviale et nourriture variée, j’ai pris un premier thé, les températures baissant avec la tombée du jour, c’était bien agréable.

Encore 7 km pour aller au prochain ravitaillement, ils étaient bien long ceux là aussi, la représentation que l’on s’en fait à l’entrainement, même après une sortie longue de 3h, c’est que c’est tout fait réalisable/court/facile, mais là j’avais quand même plus de 6 heures de course dans les jambes. Mais bon, c’était l’objectif « libérateur », qui annonçait la descente vers Paris et son sol plat jusqu’à la Tour Eiffel.
Dans ces moment là c’est sympa de pouvoir discuter, et là j’ai eu la chance de courir aux côtés d’un Italien jusqu’au parc de St Cloud, la discussion fut donc assez riche …

Ce dernier ravitaillement dans les hauteur du Parc de St Cloud m’a permis de goûter une bonne soupe de vermicelle et de reprendre du thé. Brassard et lampe frontale de rigueur, la nuit est tombée. Je ne refais pas l’explication : 10 km c’est court mais là c’était long …

Sauf à l’arrivée dans les 50 derniers mètre avant l’ascension de la Tour Eiffel, avec les acclamations de la foule en délire (enfin, après toutes ces heures en forêt ça faisait un peu cette impression), les jambes son revenues, tout d’abord stoppées dans leur élan pour la fouille des sacs à dos (au cas ou un kamikaze se serait tapé 80 bornes …), mais une pointe d’orgueil fait ensuite réaliser qu’il y a peut-être des places à prendre ou à perdre dans ces foutues marche alors c’est partie j’accélère et avale les marches, jusqu’à ce que ce concurrent qui marchait en s’accrochant à la rampe à tout à coup (c’est bizarre) décidé de marcher sur une largeur de 1 mètre, jouant des coude ( et même des genoux sans exagérer), c’en était trop, j’ai finis en marchant.

A l’arrivée, T-shirt, bière et cola, le grand luxe au 1 er étage de la Tour Eiffel, et 5 sandwichs à manger !!

2 jours de fortes courbatures et 12 jours plus tard, je me sens parfaitement motivé pour les crêtes d’Espelette le 4 juillet, ma première participation avec le maillot AMCF, et ensuite la 6000D le 25 juillet, qui doit aussi être assez particulière dans son genre.


Je ne regarderais jamais plus les distances et les chronos de la même façon …