dimanche 29 août 2010

La montée du col de l'Aubisque par Simon Bouron

Dimanche 22 août avait lieu la 23ème édition de la montée du col de l'Aubisque.
Comme chaque année, je profite des vacances pour découvrir une nouvelle course. Cette année, pour mon changement de dizaine, j'avais choisi une course qui sort de l'ordinaire.
Sans doute influencé par les compte-rendus de la course de La Bonette, je me suis lancé dans une course de montagne.
Peu préparé, j'ai débuté prudemment les 18,7kms avec 1200m de dénivelé qui mènent en haut de ce col mythique.
Après 1km d'échauffement à la sortie de Laruns, on attaque les premiers lacets. Au début, la pente ne dépasse pas 5% et la route est entièrement ombragée.
Après les Eaux-Bonnes (6ème km), l'exercice devient plus difficile avec une pente entre 8 et 10% (et même un passage à 13%). L'ombre devient plus rare, le rythme cardiaque augmente et on a l'impression d'avoir les jambes en feu. Les foulées rasantes deviennent des trottinements, avec des passages de marche pour éviter de passer dans le rouge.
Les graffitis au nom de Contador rappellent le dernier passage du Tour de France. Pour ma part, je ressemble plutôt à un coureur du Groupetto qui lutte pour arriver avant le temps éliminatoire. D'ailleurs, c'est le même principe puisqu'il faut passer en moins de 2 heures à Gourette (14ème km), sinon on vous retire le dossard. Après une énième épingle, j'aperçois enfin les immeubles de la station et je passe en 1H48', ce qui me donne donc le droit de continuer.
La dernière partie s'apparente à un calvaire. En plein cagnard, sans un brin d'air, toujours avec une pente à 10% et pour finir de saper le moral on croise les cars qui redescendent les coureurs déjà arrivés. "Que la montagne est belle..." dit la chanson, et c'est vrai que la beauté du paysage aide à surmonter la souffrance. Les passages de marche sont de plus en plus fréquents et les jambes sont complètement raides. Mais on aperçoit bientôt le sommet, encore quelques épingles pour y arriver et c'est la délivrance. Au bout de 2H27', j'ai franchis la ligne en courant, l'objectif d'arriver au bout étant atteint.
Le premier est arrivé en 1H17', avec à la clé une qualification pour les championnats du monde en Slovénie. J'ai apprécié la qualité de l'organisation mais aussi la convivialité, la cérémonie de récompenses étant ponctuée par le chant de l'hymne de l'Aubisque. Une course que je conseille autant aux champions de la grimpette qu'aux amateurs de nouveaux défis.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

vendredi 20 août 2010

La course des Cimes par Patrick PAYA

Après avoir fait l’ascension du col de la Bonette fin juillet, j’ai participé ce week-end (15/08) à la course des cimes. Départ de la station de skis d’Auron à 1600 m d’altitude. On était 150 inscrits.

12 kms et 800 mètres de dénivelés positifs cumulés.

Après une centaine de mètres dans le village, on attaque les sentiers rocailleux des pistes de skis sur 3 kms, on va monter vers la cime d’Auron à 1900 m d’altitude.

Il y a un premier groupe de 7 coureurs qui se détachent rapidement. J’essaye de rester dans le second groupe.

Après cette première montée sur piste bleue, on attaque sur 2 kms une longue descente dans des chemins étroits et rocailleux. Il avait beaucoup plu la veille et cette descente était assez dangereuse. Je n’ai pris aucun risque, ne voulant pas me blesser a 1 mois du marathon de Berlin.

On franchit une rivière et on arrive dans les 5 derniers kms. C’est l’ascension de las donnas 2200 m d’altitude, donc 1 dénivelé de 500 mètres, avec des passages sous le téléphérique à plus de 20%.

Pour attaquer ce mur, je prends un gel « respilibre energie chez fenioux ». Je vous le conseille car c’est un coup de fouet avec de l’eucalyptus et du sapin pour respirer et se reoxygéner. De plus, il a un gout menthe pour mieux digérer

En fait, c’est une piste rouge. C’est avec les jambes mais aussi avec la tête qu’il faut faire cette montée et cela n’en finit pas.

A 2 kms de l’arrivée, les jeux sont faits et les places restent inchangées.

Il y a trop d’écart entre les coureurs, les pulsations cardiaques montent dans les derniers mètres. Faut tenir.

Je franchis la ligne d’arrivée en 1h07 et je prends la 11ème place au général (2eme v1)

Quel panorama à 2200 m d’altitude !!!!!!! C’est féerique et en l’espace de quelques minutes, on a l’impression d’être ailleurs on ne pense plus a la souffrance mais on admire le paysage.

La descente se fait par le télésiège et la remise des prix a lieu sur la place du village d’Auron.

Si un été, vous êtes dans le région, venez faire soit la Bonette soit la course d’Auron.