mardi 17 novembre 2015

Diagonale des Fous par Christian VANNIER (Octobre 2015)

Me voici de retour en métropole après mon séjour sur l'ile de La Réunion.
 
Comme convenu, voici le récit de mon périple de 57h sur le parcours de la Diagonale des Fous.
 
Jeudi 22, me voici au contrôle des sacs.
Encore 4h et le départ sera donné.
 
L'aire de départ se remplit petit à petit.
Pour faire patienter les coureurs, des groupes de musiciens locaux se succèdent sur scène.
 
A 10mn du départ, grosse averse.
Pour moi, les seules gouttes de pluie pour toute la durée de la course.
 
A 5mn du départ, gros mouvement de foule, il vaut mieux de pas tomber.........
 
22h00, le départ est donné. 3km à courir sur le front de mer.
Une foule ininterrompue sur ces 3km.
De la musique, des encouragements, un feu d'artifice tiré au dessus de l'océan indien.
Une ambiance comme je n'en ai jamais vue au départ d'une course.
 
Peu avant le 20ème km, traversées des premières ravines.
Et là, bouchon.
Faire passer 2400 coureurs sur des chemins très étroits, très pentus et glissants si près du départ garantissait des ralentissements mais ce sera pour moi 45mn de perdues dans l'affaire.
Seuls les 300 premiers seront passés sans problème et pour les derniers se sera plus d'une heure de perdue.
 
40ème km, arrivée à Piton Textor (2165m d'alt), 9h20 de course, 2600m de D+ depuis le départ.
Pour le moment tout va bien. La première nuit est passée, la météo idéale et le corps ne semble pas souffrir.
 
Mare à boue (1594m d'alt), 50ème km. Valérie est là. Nous discutons quelques minutes. Je me restaure. Au menu, poulet grillé-Riz.
Il faut maintenant attaquer les 10km de montée vers le coteau Kergueven (2200m d'alt).
Cette année la montée se fait sur un terrain quasiment sec, pas de boue.
 
Arrivée au sommet, il faut attaquer la descente sans doute la plus impressionnante du parcours: 800 de dénivelé négatif sur 2km.
Chute interdite car la marche est très haute....
 
66 ème km, Cilaos, première base de vie.
Je retrouve Valérie.
Grosse pause, 1h00.
Douche, changement de tenue, repas (poulet, pâtes, Yop).
 
Sortie de ravitaillement, une descente puis montée vers le Col du Taïbit à 2080m d'alt.
Montée entrecoupée de descentes puis on remonte...
Au total, 1300m d'ascension en 10km.
 
Sommet du col, la 2ème nuit commence.
Courte descente vers Marlat (1580m d'alt), 79ème km, il est presque 20h00.
Nouveau repas. Raviolis cette fois..... Les menus sont variés... Je n'aurais aucun soucis d'alimentation pendant la course.
 
22h00 de course, je voulais faire un somme mais pas de place, je repart direction le Col des Boeufs (84ème km, 1950m d'alt).
Physiquement et mentalement tout va bien, juste un peu sommeil.
La mi course est atteinte.
 
Passage du col, il est environ 22h00, il fait frais, je sors la veste pour la première fois. Cela fait 24h00 que je suis parti.
Passage au ravito de la plaine des Merles (86ème km) et direction le sentier scout (alt 1640m) et sa descente de 7km vers l'Ilet à Bourse.
Pour info, en créole, un Ilet est un hameau isolé.
Au départ du sentier scout, un médecin nous interroge afin de vérifier que nous sommes aptes à nous engager sur le sentier qui est parfois un "peu aérien"...
Avant mon arrivée à l'Ilet à Bourse, je m'allonge 20mn dans la forêt mais ne pourrais dormir que 10mn.
 
Ilet à Bourse, Grand place les hauts, Roche plate, les ravitaillements s’enchaînent avant la montée que tout le monde redoute pour sortir du Cirque de Mafate.
6km de montée, 1000m d'ascension.
Il est 8h00 et il fait déjà 30 degrés.
 
Il me faudra 2h00 pour parcourir ces 6km.
 
Après une bonne pause au ravitaillement du  Maïdo (112èm km), restent 52km, j'entame les 14km de descente vers la seconde base de vie située à Sans Soucis.
Et c'est dans cette descente que je vais connaître mes premiers....soucis physiques.
Une douleur apparaît dans la jambe gauche le long du tibia et remonte dans la cuisse. Impossible de courir et même marcher est parfois difficile.
Arrivé à la base de vie, Valérie est là. Je lui explique le problème et lui dit que faire 38km dans ces conditions risque d'être difficile.
De plus cela fait 41h que je suis parti et je n'ai dormi que 10mn.
Donc maintenant le but est de ralier l'arrivée, peu importe le chrono.
Le programme: la douche, le kiné, dormir et manger.
Verdict de la kiné, contracture musculaire. Elle me fait un massage, comment dire...vigoureux.
Puis 20mn de sommeil.
Le repas et je repars.
Plus d'une heure d'arrêt mais cela était nécessaire.
 
Au bout d'une demi heure de marche, la douleur à la jambe a totalement disparue, merci à la kiné.
 
Malheureusement, après la cuisse ce sont maintenant des douleurs sous les pieds qui me font souffrir, elle m'accompagneront jusqu'à l'arrivée.
Tant que le terrain est à peu près régulier, ça va sinon cela ne va pas du tout....
 
La Possession, 144ème km, début du célèbre chemin des anglais.
Un chemin pavé de roches volcaniques.
Enfin, pavés...Ça s'était il y a quelques siècles. Aujourd'hui c'est plutôt un chemin sur lequel on aurait déversé des dizaines de tonnes de roches...
Donc pour les pieds ce n'est pas le pied justement.
De plus, j'attaque ma troisième nuit de course mais le moral est toujours là, 20km et ce sera le passage de la ligne d'arrivée.
 
Fin du chemin des anglais, montée vers Colorado.
La dernière montée qui se fera dans le brouillard.
Le chemin est glissant, il a plu ici dans les heures précédentes.
 
4h50, arrivée au ravitaillement de Colorado.
Là le chef de poste nous demande de ne pas repartir avant que le jour ne soit levé.
Les 4km de descente vers l'arrivée ont été rendus très glissant par la pluie et des coureurs se sont blessés durant la nuit et ont dû abandonner à moins de 4km de l'arrivée!!!!
 
5h15, le jour se lève, je repars et effectivement la majeur partie de la descente est une vrai patinoire.
Je m'accroche aux branches, aux rochers et prends tout de même deux belles gamelles mais sans conséquence.
 
Ca y est, la descente se termine, j'entends le speaker, je vois Valérie à l'entrés du stade, j'oublie les douleurs aux pieds et me mets à courir.
 
Je franchi la ligne avec Valérie après 164km, 9900 m de D+ et 57h de course.........
 
C'est déjà fini, je n'ai pas vu le temps passé. 
 
Une bonne bière pour me rafraîchir, depuis le temps que j'en rêvais...
 
Deux jours après la course, les douleurs ont disparue et il ne reste que les bons moments de la course.
 
Pour celles et ceux qui voudraient tenter l'aventure, n'hésitez pas, l'ambiance sur et autour de la course sont extraordinaires, je n'ai jamais rien vu de comparable ailleurs.
 

Excusez moi, le récit est un peu long mais la course l'était aussi....

100 km de Millau par Valérie VANNIER (Octobre 2015)

Valérie VANNIER adhérente de l'amcf avec son conjoint Christian (actuellement à la Réunion pour la fameuse "Diagonale des Fous"165km 9920m D+) ) a accompagné en vélo une coureuse de son club sur le 100 km de Millau. Gaelle TEMPEREAU  a couru en 10h54 et fini 197ème sur 1421 arrivants.

14ème féminine...chapeau.


Cholette Surimeau par Serge MIHALA (Septembre 2015)

Dimanche avait lieu la course de CHOLETTE SURIMEAU quartier Nord de Niort.
C'était un  petit 10 km limite trail puisque le bitume alternait avec quelques chemins de terre, mais surtout avec plusieurs belles côtes, celles qui font mal aux jambes et peuvent faire passer
de la course à pied à la marche forcée... et vous essouffler, mais aussi quelques descentes pour récupérer;

On a eu la chance d'avoir une météo idéale en plus, temps frais et soleil.

J'avais déjà participé à cette course il y a quelques années lors de l'ancien circuit, j'allais plus vite, si c'est possible, mais j'étais plus jeune aussi... et plus léger.
J'avais pratiqué sur ce nouveau circuit il y a 2 ans. Je l'avais fait sans entraînement juste pour accompagner un copain... n'importe quoi, heureusement j'étais plus à l'aise hier. J'ai trouvé mon rythme et m'y suis tenu (merci les jambes et mes ishios fragiles) cette fois j'ai finis en même temps que Muriel même.
De l'amcf ont participé :
Christine LARGEAU
Muriel MAHLER
Vincent PREVIT
Bruno COGNON (le plus rapide de nous tous voir article NR)
et moi
En conclusion je confirme une belle course dans la campagne.

Course des Vignes par Serge MIHALA (Septembre 2015)

Samedi dernier c'étaient les 15 km et 6,5km de GRANZAY-GRIPT
ont participé

Valérie LENNE (DIT) sans ses oreilles de loup mais avec ses bout'chou
Catherine RAPIN (DIT) également sans ses oreilles de loup
Catherine RAVELEAU (DIT) sans les stands
Christine LARGEAU (Macif Mut)
Maud FONTENEAU (IDF)
Christian BATUT (COA)
François QUINTRAULT (Siège)
Bernard GERMAIN (retraité)
Sébastien BOUTROIS (Mutavie)
Serge MIHALA (retruc)


Notre collègue Patrick BEGOUT (DIT) au micro pour l'animation.
Les deux courses partaient en même temps à 16h30. Même circuit qu'en 2014 la canicule en moins.
Pour plusieurs éditions précédentes c'était à chaque fois la grosse châleur. A telle point qu'une année notre collègue Joël LAHMANI a du abandonner mais, il a quand été classé ... 2 fois en plus,
ah Patrick celle là tu n'as pas fini de l'entendre...

Pour cette année 2015 (en principe dernière édition) on a eu enfin la bonne température.
On était plusieurs sur le 15km. Toujours passage dans les bois puis chemins de terre et route. Ce sont toujours pour le 15 deux boucles. Cette année
on a eu droit à 2x2 passages de rivière. Au 1er passage mes pompes (de trail pourtant)  faisaient des bruits bizarre. Au 2ème tour comme il restait 200 m avant l'arrivée
elles m'ont fait comprendre qu'elles étaient comme moi "rincées". Bon et puis l'eau était claire on a vu pire.
Cette manifestation est vraiment sympa le petit village de GRANZAY est joli et les habitant(e)s vraiment accueillant (Patrick et Valérie ,  Maud) un grand merci à tous ses bénévoles.
On a vraiment passé un bon après-midi. Pour récupérer de mon "grand effort" j'ai bu une " glutte" à la buvette et mangé un "muffin" maison (made in Granzay)
le 2ème j'lai emporté pour "maman".
Désolé Patrick je ne suis pas resté pour la distribution des prix... mais mes "cannes" avaient leur compte. Je n'ai pas regardé les résultats mais à mon chrono 1h"33 en gros.


CCC - UTMB et Ultra Trail du Puy Mary par Sébastien SEILLE

CCC - UTMB - vendredi 28 août 

102km  6200m D+/D-
Résultat: 24h58
Classement : 1110/2129 (dont 659 abandons/BH)

Aucun mot ne peut remplacer les images... https://youtu.be/St8P2CUzNO0


Ultra Trail du Puy Mary - samedi 20 juin 

109km  5600m D+/D-
Résultat: 25h21
Classement : 317 / 484 (dont 144 abandons/BH)

Un trail hallucinant rempli d'anecdotes:
* Un premier ravitaillement (Velzic - 17ème km) à 2h15 avec des bénévoles en tenue de nuit comme dans une crèche aux lumières tamisées.
* Entre le 20ème km et le 28ème km, une grosse envie de dormir, un orteil très douloureux, une mauvaise digestion, beaucoup de doutes et je n’étais qu’au début.
* Le froid du 30ème km en haut du col de Legal vers 5h-6h.
* Le ravitaillement de Mandailles (40ème km) et les paroles échangées avec un ami qui font un bien fou.
* La montée du puy de Chavaroche et son km vertical (44ème km) partagés avec des tourangeaux (Team Trail Touraine) avec qui la montée sera facilitée.
* Le Puy Mary (54ème km), et la pause pour apprécier la vue somptueuse.
* Le ravitaillement du Lioran tant espéré ( 60ème km), sauf qu’il faut monter la piste de ski jusqu’à super Lioran (50 abandons d’un coup).
* Le Puy Griou (66ème km) en forme de dôme conique à escalader, un truc dingue.
* De grands passages en forêt, la crampe dans les 20 derniers kms, le face à face avec un taureau (gentil quand même), l’ovation du dernier ravitaillement à Saint Simon (97ème km).
* Les 9 derniers km qui se transformeront en 13km seul dans le noir, avant la montée du Puy Courny et le bruit de la sono qui annoncent le nombre de traileurs encore en course.
* Les rues d’Aurillac avec les applaudissements des bénévoles qui encouragent et annoncent les derniers mètres, il est 1h20 du matin.

Trail d'Aigonnay par Valérie LENNE (Septembre 2015)

un ptit mot sur mon blog pour le trail d'Aigonnay : Sur la trace des derniers loups.
l'AMC était bien représentée ;) 3 podiums ! rien que ça !!

Catherine Rapin et moi sur le 9, et François Marsault sur le 21

Il faisait bon, nikel pour une soirée dans les bois à la lumière de la frontale :)

dimanche 15 novembre 2015

Christian et sa diagonale des fous à la Réunion

A son retour de la diagonale des fous, Christian Vannier nous envoie son récit. Encore bravo à lui pour ce challenge de fou qu'il a su relever une nouvelle fois !

Me voici de retour en métropole après mon séjour sur l'ile de La Réunion.

Comme convenu, voici le récit de mon périple de 57h sur le parcours de la Diagonale des Fous.

Jeudi 22, me voici au contrôle des sacs.
Encore 4h et le départ sera donné.

L'aire de départ se remplit petit à petit.
Pour faire patienter les coureurs, des groupes de musiciens locaux se succèdent sur scène.

A 10mn du départ, grosse averse.
Pour moi, les seules goutes de pluie pour toute la durée de la course.

A 5mn du départ, gros mouvement de foule, il vaut mieux de pas tomber.........

22h00, le départ est donné. 3km à courir sur le front de mer.
Une foule ininterrompue sur ces 3km.
De la musique, des encouragements, un feu d'artifice tiré au dessus de l'océan indien.
Une ambiance comme je n'en ai jamais vue au départ d'une course.

Peu avant le 20ème km, traversées des premières ravines.
Et là, bouchon.
Faire passer 2400 coureurs sur des chemins très étroits, très pentus et glissants si près du départ garantissait des ralentissements mais ce sera pour moi 45mn de perdues dans l'affaire.
Seuls les 300 premiers seront passés sans problème et pour les derniers se sera plus d'une heure de perdue.

40ème km, arrivée à Piton Textor (2165m d'alt), 9h20 de course, 2600m de D+ depuis le départ.
Pour le moment tout va bien. La première nuit est passée, la météo idéale et le corps ne semble pas souffrir.

Mare à boue (1594m d'alt), 50ème km. Valérie est là. Nous discutons quelques minutes. Je me restaure. Au menu, poulet grillé-Riz.
Il faut maintenant attaquer les 10km de montée vers le coteau Kergueven (2200m d'alt).
Cette année la montée se fait sur un terrain quasiment sec, pas de boue.

Arrivée au sommet, il faut attaquer la descente sans doute la plus impressionnante du parcours: 800 de dénivelé négatif sur 2km.
Chute interdite car la marche est très haute....

66 ème km, Cilaos, première base de vie.
Je retrouve Valérie.
Grosse pause, 1h00.
Douche, changement de tenue, repas (poulet, pâtes, Yop).

Sortie de ravitaillement, une descente puis montée vers le Col du Taïbit à 2080m d'alt.
Montée entrecoupée de descentes puis on remonte...
Au total, 1300m d'ascension en 10km.

Sommet du col, la 2ème nuit commence.
Courte descente vers Marlat (1580m d'alt), 79ème km, il est presque 20h00.
Nouveau repas. Raviolis cette fois..... Les menus sont variés... Je n'aurais aucun soucis d'alimentation pendant la course.

22h00 de course, je voulais faire un somme mais pas de place, je repart direction le Col des Boeufs (84ème km, 1950m d'alt).
Physiquement et mentalement tout va bien, juste un peu sommeil.
La mi course est atteinte.

Passage du col, il est environ 22h00, il fait frais, je sors la veste pour la première fois. Cela fait 24h00 que je suis parti.
Passage au ravito de la plaine des Merles (86ème km) et direction le sentier scout (alt 1640m) et sa descente de 7km vers l'Ilet à Bourse.
Pour info, en créole, un Ilet est un hameau isolé.
Au départ du sentier scout, un médecin nous interroge afin de vérifier que nous sommes aptes à nous engager sur le sentier qui est parfois un "peu aérien"...
Avant mon arrivée à l'Ilet à Bourse, je m'allonge 20mn dans la forêt mais ne pourrais dormir que 10mn.

Ilet à Bourse, Grand place les hauts, Roche plate, les ravitaillements s'enchainent avant la montée que tout le monde redoute pour sortir du Cirque de Mafate.
6km de montée, 1000m d'ascension.
Il est 8h00 et il fait déjà 30 degrés.

Il me faudra 2h00 pour parcourir ces 6km.

Après une bonne pause au ravitaillement du  Maïdo (112èm km), restent 52km, j'entame les 14km de descente vers la seconde base de vie située à Sans Soucis.
Et c'est dans cette descente que je vais connaître mes premiers....soucis physiques.
Une douleur apparaît dans la jambe gauche le long du tibia et remonte dans la cuisse. Impossible de courir et même marcher est parfois difficile.
Arrivé à la base de vie, Valérie est là. Je lui explique le problème et lui dit que faire 38km dans ces conditions risque d'être difficile.
De plus cela fait 41h que je suis parti et je n'ai dormi que 10mn.
Donc maintenant le but est de ralier l'arrivée, peu importe le chrono.
Le programme: la douche, le kiné, dormir et manger.
Verdict de la kiné, contracture musculaire. Elle me fait un massage, comment dire...vigoureux.
Puis 20mn de sommeil.
Le repas et je repars.
Plus d'une heure d'arrêt mais cela était nécessaire.

Au bout d'une demi heure de marche, la douleur à la jambe a totalement disparue, merci à la kiné.

Malheureusement, après la cuisse ce sont maintenant des douleurs sous les pieds qui me font souffrir, elle m'accompagneront jusqu'à l'arrivée.
Tant que le terrain est à peu près régulier, ça va sinon cela ne va pas du tout....

La Possession, 144ème km, début du célèbre chemin des anglais.
Un chemin pavé de roches volcaniques.
Enfin, pavés...Ca s'était il y a quelques siècles. Aujourd'hui c'est plutôt un chemin sur lequel on aurait déversé des dizaines de tonnes de roches...
Donc pour les pieds ce n'est pas le pied justement.
De plus, j'attaque ma troisième nuit de course mais le moral est toujours là, 20km et ce sera le passage de la ligne d'arrivée.

Fin du chemin des anglais, montée vers Colorado.
La dernière montée qui se fera dans le brouillard.
Le chemin est glissant, il a plu ici dans les heures précédentes.

4h50, arrivée au ravitaillement de Colorado.
Là le chef de poste nous demande de ne pas repartir avant que le jour ne soit levé.
Les 4km de descente vers l'arrivée ont été rendus très glissant par la pluie et des coureurs se sont blessés durant la nuit et ont dû abandonner à moins de 4km de l'arrivée!!!!

5h15, le jour se lève, je repars et effectivement la majeur partie de la descente est une vrai patinoire.
Je m'accroche aux branches, aux rochers et prends tout de même deux belles gamelles mais sans conséquence.

Ca y est, la descente se termine, j'entends le speaker, je vois Valérie à l'entrés du stade, j'oublie les douleurs aux pieds et me mets à courir.

Je franchi la ligne avec Valérie après 164km, 9900 m de D+ et 57h de course.........

C'est déjà fini, je n'ai pas vu le temps passé.

Une bonne bière pour me rafraîchir, depuis le temps que j'en rêvais...

Deux jours après la course, les douleurs ont disparue et il ne reste que les bons moments de la course.

Pour celles et ceux qui voudraient tenter l'aventure, n'hésitez pas, l'ambiance sur et autour de la course sont extraordinaires, je n'ai jamais rien vu de comparable ailleurs.

Excusez moi, le récit est un peu long mais la course l'était aussi....

mardi 20 octobre 2015

Coulée verte 2015

Les photos et vidéos de la course : Ici

Egalement à droite du site où se trouvent les liens des différents albums.

mardi 8 septembre 2015

Ironman de Vichy par David MORGEAU (08/2015)

Après  l'Embruman  en  2012  j'ai  décidé de retenter la distance ultime en triathlon,  (3,8km  de  natation,  180km  de  Vélo  et  pour finir un petit marathon) donc  me voilà inscrit sur l'Ironman de Vichy le 30/08 et espérer secrètement  passer  sous  la barre des 10h malgré une préparation tronquée
cette année par divers déménagements et changements perso.

Arrivée  sur place le mercredi soir, une petite sortie vélo le jeudi matin, puis  nous  avons récupéré avec  mes collègues Niortais le packtage complet (dossard,  tatouage, les différents sacs pour les transitions)  le jeudi am au village "Ironman".
Vendredi matin reconnaissance du circuit vélo en voiture puis l'am un petit tour  à  la  piscine  de Vichy, les sensations sont bonnes dans ce superbe bassin.

Le stress monte peu à peu et l'envie d'en découdre aussi.
Samedi  matin  un peu de vélo, là, les sensations ne sont pas au beau fixe, le  doute  s'installe un peu mais je me dis que la veille d'Embrun c'était pareil pour finalement avoir de très bonnes jambes le jour J. Samedi  19h il est l'heure d'emmener mon fidèle destrier, et les différents sacs  transitions  au  parc vélo et récupérer la puce, la pression monte un peu.

Dimanche  matin debout 4h repas, et vers 5h direction le parc Vélo en plein cœur du parc Coulon à Vichy.
Je décide de changer de matériel le matin même pour mettre des roues moins hautes, un peu plus "passe  partout" car le vent prévu me fait un peu peur.

-6h  les  arbitres  annoncent  la  température  de  l'eau, 23,6 combinaison autorisée  OUF!!, il faut savoir qu'au delà de 24 degrés la combinaison est interdite pour des raisons de sécurité, et là ce n'est plus du tout la même "chanson"  moins  de  flottabilité, plus de jambes à mettre en nageant donc
débauche d'énergie et forcement du temps en plus au chrono.

-6h45 je suis prêt, échauffé, les pros vont bientôt partir, je pars dans la
première  vague des non pros à 7h et je rentre donc dans le bassin d'aviron
de l'Allier à 6h50.

-7h  coup  de  pistolet,  le  départ  est  donné  et contrairement à ce que j'imaginais  par  rapport  à  l'expérience  d'Embrun,  c'est déjà la grosse bagarre,  "la machine à lavé" position essorage 1000 t/min, ça bouscule, on prend  des  baffes,  ça pousse, en gros compliqué d'arriver à poser sa nage
pendant plus de 500m.
33  min  plus  tard  je  sors de l'eau pour la "sortie à l'australienne" je termine  ma  première boucle et replonge dans l'eau pour la seconde boucle, suis un peu en retard par rapport au timing prévu.
Finalement  je  termine  la  nat  en  1h10  c'est  déjà  au  moins  5min de perdues  ...  Arffff  (visiblement  il  y avait quasiment 4000m au lieu des 3800).



Transition  faite je pars pour les 180km de vélo, le cœur est un peu haut et oscillera  sur  toute  la partie  vélo entre 160 et 178 bpm/m, mais les jambes  sont bonnes donc on continue sur ce rythme, première boucle de 90km faite  en  2h25  à 37 de moyenne avec de magnifiques paysage dont le Puy de Dôme à quelques kilomètres.
Je décide  sur  la  seconde  boucle d'en garder sous la pédale car le vent s'est  bien  levé, la température  aussi et gène la progression de tout le monde,  pas  envie  de  me  mettre  dans le dur alors qu'il nous attends un Marathon très très chaud.

Finalement  j'arrive  au  parc  en  5h et quelques secondes quasiment 36 de moyenne  pour les 182 kilomètres au compteur sans avoir l'impression d'être trop entamé donc plutôt content de moi.



Direction  la  transition et hop je pars pour mon marathon, 4 tours à faire sur les rives de l'Allier.
Je pars au rythme sur lequel je me suis habitué à courir après le vélo soit entre 11,5 et 12,5 sur ce type de distance.
1er  tour  check!,  en  fréquence, comme dis un ami "ce n'est pas joli mais c'est efficace"
2eme  tour  check! , je me sens bien donc je continue sur ma fréquence tout en  prenant le temps de m'asperger, de boire et de m'alimenter, je commence à  faire mes calculs en  me disant qu'en continuant sur ce rythme solide je peux encore aller chercher mon objectif "secret" du SUB 10..
3eme tour check! mais mon genou récalcitrant (suite à Embrun) me chatouille un  peu,  mais  cela avance toujours pas mal à la montre il me reste un peu moins d'1h si je veux faire moins de 10h pour boucler le derniers tour.
4eme  tour  les  jambes commencent à fatiguer mais le moral et toujours là, même si l'allure faiblît aux données de la montre.



Le  dernier kilomètres arrivent mes amis me disent d'accélérer je dois être limite  des  10h,  un  dernier  coup  de  collier  et  j'arrive dans l'aire d'arrivée.

We  are  an  Ironman  hurle  le  speaker!!!!!!!!!!!!!!  en  passant sous le portique affichant un temps de 9h59'05"

Ca y est je l'ai fait! je l'ai eu mon "moins de 10h sur la distance" malgré cette année vraiment compliquée à gérer.

Content  de  cette  expérience  sur  le label Ironman et avec des marges de progression dans les 3 disciplines ça donne des idées pour la suite….

Grand Raid des Pyrénées par Christian VANNIER (08/2015)

Un retour sur mes 80km de ce week-end.
J'espère que tes vacances perpétuelles se passent toujours bien ;-)
A bientôt,

Grand Raid des Pyrénées 80km, enfin presque.........

En cette fin du mois d'août, direction les Pyrénées afin de participer au Grand Raid des Pyrénées version 80km.

Au briefing du vendredi, il est annoncé du beau temps pouvant virer à l'orage à partir du milieu de l'après midi.
Ces prévisions allaient s'avérer exactes.

Le samedi réveil à 3h15 pour un départ à 5h00, la nuit a été courte.

Sur la ligne de départ, l'ambiance est bonne, il fait doux, départ en short et tee-shirt.

Les 1400 coureurs sont prêts à affronter le parcours.

1,5 km de goudron pour se mettre en jambes avant d'entamer la première montée de la journée en direction du col du Portet 1400m plus haut.

L'ascension se passe bien mais au moment d'entamer la descente, des crampes dans les deux cuisses après seulement 13.5 km de course !!!

A ce moment là, je me dit que la journée va être bien longue.

1.5 km de descente jusqu'au premier ravitaillement parcouru doucement afin de gérer les crampes qui menacent toujours.

Les 500m de montées suivants en 4km se feront avec une demi douzaine d'arrêt à cause des crampes.

Ensuite, elles me laisseront à peu près tranquille jusqu'à La Mongie au 31èm km où je me restaure avant d'entamer la montée au Pic du Midi (alt 2876m) en passant par le Col du Sencours à 2378m.

Sur la seconde moitié de l'ascension vers le Sencours, nous sommes obligés d'enfiler nos vestes de pluie à cause des premières averses.

Arrivé au Sencours, mauvaise nouvelle, la montée au Pic du Midi est annulée à cause des risques d'orages, la course sera donc amputée de 7km....

Donc direction le ravitaillement de Tounaboup 900m d'altitude plus bas.

Arrivé à Tournaboup, les crampes ne sont plus qu'un mauvais souvenir, les jambes vont bien et l'arrivée ne se trouve plus qu'à 30km.

Mais avant de passer la ligne, il reste à franchir la dernière grosse difficulté, la Hourquette Néré, à 2500m d'altitude.

J'avance, la météo se maintient.

Près de l'arrivée au col, un coureur est sous sa couverture de survie, en larmes, les secours nous informe qu'il n'est pas blessé mais épuisé.

Après le col, suivent 600m de dénivelé de descente dans les rochers et la forêt.

Et c'est à ce moment que les orages éclatent, les vestes sont remises, la descentes est glissante mais je me fais plaisir et se sont une cinquantaine de coureurs que je dépasserais dans cette descente de 5km.

Arrive le dernier ravitaillement, la pluie a cessé, encore 200m à montr et et se sera la dernière descente de 12km vers l'arrivée.

Et à peine 5mn après être sortie du ravitaillement, un orage comme j'en ai rarement vu éclate, il est juste au dessus de nos têtes, éclaires et tonnerre en simultané, la pluie tombe suivi de la grêle.

Je ne traîne pas, être sous cet orage n'est pas très rassurant.

La pluie, les éclaires et le tonnerre m'accompagneront jusqu'à la ligne d'arrivée que je franchis à 21h31 en 459 ème position sur 1038 coureurs classés.

Au final, un début de course difficile à cause des crampes et puis une fin de course en (relative) bonne forme.

A noter qu' à cause des conditions météo, l'organisation a pris la décision d'arrêter plusieurs dizaines de coureurs au 51ème km et de les rapatrier en bus afin de ne pas les laisser partir en altitude sous les violents orages.

D'autres attendront le feu vert des bénévoles pour repartir du dernier ravitaillement après l'orage.

Maintenant, le prochain rendez vous est le 22 octobre pour le Grand Raid de La Réunion et ses 163 km et 10000m de dénivélés...

6000D - Au sommet d'un glacier par Stéphane BERNARD (08/2015)


mercredi 29 juillet 2015

Frappadingue du Nord par Nathanael GAUMETON





Génial!!!! Inoubliable!!!! et un peu de folie..

Il y a quelques jours, c’était la 1ère Frappadingue du Nord et je l’avoue… tout y était!
une ambiance de folie, de l’entraide dans les épreuves, des encouragements, du beau temps et même si les obstacles sont de plus en plus techniques… on est arrivé au bout et ça c’est bon!
Le parcours, certes un peu court, était très sympa, seul petit bémol c’est que comme nous étions vague 19 au point de ravitaillement il restait que de l’eau et un peu de Bord'eaux!
Heureusement  plus loin, ils se sont organisés pour nous offrir de quoi nous ravitailler comme il le fallait …. ça aurait été dommage que quelqu’un se sente mal avant la fin…
en gros j’ai adoré et résigné sans problème pour l’année prochaine - les places limitées partent trop vite - !

A faire même sans entraînement mais surtout en équipe… ça crée de la cohésion ! Et bravo aux organisateurs !




mardi 7 juillet 2015

Kilian's Classik à Font Romeu par Vincent DECENEUX (Juillet 2015)

Ce week-end, j'ai participé à la Kilian's Classik à Font Romeu : 45 km et environ 1900 m de D+.

J'ai fini 156 ème en 7h36 sur 352  arrivants et environ 410 partants.

Une bonne sortie longue de préparation pour l'utmb fin août

Nous n'avons pas trop souffert de la chaleur : tout d'abord nous étions entre 1800 et 2600 m, ensuite pendant une grande partie du parcours, le ciel était couvert et le vent soufflait assez fort.

Le plus difficile était l'arrivée dans Font Romeu en milieu d'après midi.

Une petite photo pour apprécier les paysages de montagne


lundi 6 juillet 2015

Castle Race par Valérie LENNE (Juillet 2015)

Une super course cette Castle Race !

Au soleil avec une eau à la bonne température, une boue/vase odorante à souhait, une organisation sur la course au top, par contre l'arrivée est un peu abrupte, aucun accueil et seulement quelques bouteilles d'eau comme ravitaillement.

En tout cas à refaire ! pour l'ambiance avec son équipe et avec les autres. L'entraide est au rendez vous pour passer les obstacles.

Le chambrage à fond, la bataille dans la boue, bref au top !

La course n'est pas chronométré, mais on a mis moins d'1h30 pour faire nos 9km, en équipe de 6 on multiplie les risques de lacets défaits, enlisement, accrochage, glissade ..... :)

pour voir les photos je vous laisse suivre le lien ....
https://goo.gl/photos/X5kpeB3zAe1cksqs7

Il y aura d'autres photos de la course puisqu'un groupe de 10 membres d'une asso de photographie étaient là pour nous suivre !

Bref à quand l'équipe MACIF ?!!

J'espère vous donner envie avec ces quelques photos .....

Maraisthon .... sur 10 kms par Valérie LENNE (Juin 2015)

Avant qu'il ne soit trop tard ... un petit résumé des 10kms du maraisthon disputé le 21 juin sous un beau soleil !
Nous étions quelques macifiennes sur le départ et je pars avec Catherine et Delphine (maif et macif par alliance) tranquillement pour titiller le bitume coulonnais.
Parce qu'à part un début dans les chemins blancs, la course se passe beaucoup sur la route, et au soleil....

Je tire les copines, un peu fatiguées de leur entraînement de fractionnés du vendredi, et au bout de 4kms je me fais la belle ;)
J'ai pris mes marques et je continue à accélérer jusqu'à la fin de la course.
D'ailleurs ça m'a fait plaisir de te voir (Serge NDLR) au ravitaillement !
Sur le dernier km on sent la fin approcher, il est temps d'appuyer encore un peu sur l'accélérateur !
Sur les derniers 500m notre coach Patrice qui nous a préparé pour la Sarabande est là et m'accompagne presque jusqu'à la ligne, il m'aide à accélérer encore !
L'ambiance est là aussi sur cette arrivée ! il y a du monde et il faut avouer que l'installation de la course est top dans ce coin de verdure !
Je finis la course avec mon deuxième meilleur chrono sur 10km (après les foulées de l'assurance 2015) en 56'14.
Donc contente de moi pour une course tranquille sans trop d'entraînement :p
Mais dis donc c'est drôlement plat ! ça change des trails ;)
Je lorgne un peu sur le marathon ....... un jour ............. un jour !!!!

Ce week-end RDV sur l'île d'Oléron pour la castle race !!! 9km de course et 28 obstacles ... récit des "même pas peur !" (c'est le nom de notre équipe) la semaine prochaine ! avec je l'espère quelques photos à l'appui ;)

Info pour le site des courses : bientôt une mise à jour du site pour pouvoir écrire des commentaires sur les courses.
Et déjà 26 personnes ont liké notre page facebook !

mardi 9 juin 2015

Trail des Vignes par François DE MORAS (Juin 2015)

Très belle journée pour cette 6è édition du trail des vignes hier (07/06) sur les communes de Ste Marie de Ré et de Rivedoux.
Record de participation avec plus de 700 coureurs contre un peu plus de 500 l'an passé.
Au choix: 7 féminin, 7 masculin, 10 mixte, 19 mixte, 33 mixte, 33 en duo (16 +17).

Moins chaud et plus venteux que l'an passé, donc plus agréable.
Les organisateurs se sont un peu planté au niveau des marées. La mer était haute au lieu de basse les années précédentes. Le sable mouillé était donc rare et l'effort pour courir dans du sable sec, ... sympathique.
La partie boisée du parcours est très améliorée par rapport à l'an passé. Il y avait même une reporter photographe en la personne de Christelle Guillemet dont le fils s'essayait en 33 km seul, dans la catégorie "espoir". C'est très sympathique d'avoir les encouragements d'une collègue MACIF, d'autant que je n'ai pas vu beaucoup de tee shirt MACIF pendant la course.
Très bonne ambiance. Beaucoup de bénévoles pour que tout se passe au mieux.

Mon partenaire pour un duo 33 m'a abandonné la veille pour le lendemain pour cause de match de tennis. J'ai vu le spectre du 33 seul se profiler avec un entraînement passablement inadapté.
Aux inscriptions, une gente dame s'est vue  refuser l'inscription au 7 féminin pour cause de complétude. Elle, a vu le spectre des 19 km se profiler pour elle.
Bref on a formé un duo de dernière heure où elle a bouclé ses 16 km en 1h32 (elle n'en avait jamais aligné autant d'affilé) et moi mes 17 en 1h42. Hip pi pi: 3h14 !!

Cà m'a donné envie de refaire un 33 seul l'an prochain et elle aussi !

Y a pu qu'à.... s’entraîner.

mardi 2 juin 2015

Raidillon du val d'Autize - Faye sur Ardin (Deux Sèvres) - 31 mai 2015 par Sébastien SEILLE

23,6km - 350 D+

Afin de compléter un week-end sportif en Deux-Sèvres, je m'étais inscrit sur le 23km du « Raidillon du Val d'Autize ».
Une bonne organisation, environ 400 coureurs sur les trois courses, un speaker au top et des têtes connues hein Valérie et Christophe.

Un temps parfait pour courir, pas trop chaud pas trop froid, à noter des passages de gué pour se rafraîchir (si on loupe les pierres :)).
J'ai adoré le passage en forêt entre le 8ème et le 10ème km (descente et côte techniques), quelques longues et belles côtes, beaucoup de chemins où l'on peut  relancer assez souvent.

Ce fut une belle course nature qui m'a permis de connaître ce côté de Béceleuf, sortie dominicale appréciable.

Résultat: 2h26

Trail des Citadelles - Lavelanet (Ariège) - 19 Avril 2015 par Sébastien SEILLE

72km – 3500 D+

Une première pour moi dans l'Ariège, et ce fameux trail des Citadelles que l'on dit authentique, local et boueux.
La pluie commence à tomber vers 20h et ne va pas s'arrêter jusqu'à 6h du matin (heure du départ), ça promet.
Départ tranquille pour moi, j'ai beaucoup de mal à me réchauffer et les 10kms vers les crêtes de Madoual et le premier ravito de Belesta, vont être assez durs dans le brouillard et le froid.
La boue j'en parle plus, elle nous accompagnera jusqu'à la fin avec parfois des torrents, où l'on est obligé de s'agripper aux  arbres le long des chemins.

La suite du parcours jusqu'à Fougax (second ravito sous les halles) est assez roulante et vallonnée.
Vient la montée vers la citadelle de Montségur, du genre 600mD+ en 5km, cette citadelle est haute, on l'aperçoit souvent en grimpant, c'est une impression de château collé au ciel, où l'on se dit qu'il faut l'atteindre et que ce n’est pas gagné.

Au pied de celle-ci, des marches où l'on croise ceux qui redescendent, la vue est magnifique sur les
Pyrénées enneigées (vidéo).
Nous sommes au 45ème km autant dire loin de l'arrivée, le ravito de Montferrier arrive et sera une bénédiction. Je suis en retard sur mes objectifs de temps de passage mais bon, le principal est bien de finir avec ces conditions.

Montée vers Roquefixade, il fait très froid, de là-haut nous sommes dans un décor de film, une vue sur un pic rocheux avec une citadelle perchée dessus (à se demander), autour de laquelle des rapaces volent, c'est magnifique mais il fait froid j'en profite à peine, et redescend comme je peux (la boue :)) vers les cascades de Roquefort et son ravito.

C'est reparti avec les pieds secs, il reste environ une dizaine de km, le mur de Raissac en dernière difficulté, et effectivement un véritable mur.
Il ne reste plus qu'une longue traversée sur la crête, parsemée de lames calcaires, très rude pour les muscles, je me sens relativement bien, assurément j'ai gagné quelques places sur cette dernière partie.

L'arrivée est une descente boueuse (encore!) où il y'a même des cordes pour s'agripper, mais l'important est bien là: la ligne d'arrivée et le statut de finisher.
Les bénévoles sont formidables, ils vivent pour ce trail, cela ressemble à une grande manifestation familiale, plusieurs distances sont proposées, je recommande, c'est un véritable bol d'air.

Résultat: 234 / 320 (dont 40 abandons/BH) - 12h48

jeudi 28 mai 2015

Trail de Molineuf par Serge MIHALA (24 mai 2015)

Ce week-end c'était la sortie de l'amcf à MOLINEUF au trail des Moulins.

Distances 29km ou 15km ou 8 km et marche de 14km.

Nous étions 7 sur le trail de 15km et 3 sur la marche de 14km.

Hébergement possible (imposé) à partir du vendredi jusqu'au lundi.

Dimanche : départs  à 9h pour la marche de 14km et 9h20 pour le 15km.
C'est bien comme horaire vu la météo.

Le temps était frais mais à courir, nous nous sommes vite réchauffés.
Puis dès que le soleil a commencé a chauffé il a fallu (pour ma part) en enlever une couche. Les premiers kms ont été assez laborieux ( décrassage) mais heureusement pour moi Christine Z. m'a entraîné sur les 3/4 du parcours. Les 5 derniers kms j'ai pris la relève mais les sentiers étant étroits Christine s'est retrouvé bloquée derrière moi et n'a pu me suivre.
J'en ai profité pour doubler 2 concurrentes dans le passage du cours d'eau, spectacle prisé par les supporters. A la sortie sur la terre ferme elles m'ont regratté et doublé... ah la jeunesse !!

Le circuit était super sympa beaucoup de forêts traversées, on vous le recommande tous. C'est une belle course, bien organisée. On est bien accueilli.
A la récupération des dossards on avait droit à un palmier... il n'y a plus qu'à le planter maintenant.

On peut faire le 15km sans beaucoup d'entraînement ... comme moi mais à mon avis pas le 29. Il suffit de comparer les dénivelés.

L'après-midi nous sommes tous allés visiter une champignonnière à "Bourré" à 30km de la ferme de PRUNAY où nous logions."

Bon aujourd'hui j'ai encore "mal aux cannes" donc c'est signe que :
a/ je n'avais qu'à mieux m'entraîner
b/ il y avait de belles côtes à gravir
c/ je n'ai plus 20 ans

Si vous avez des courses à faire dans le secteur vous pouvez loger où nous étions (voir sur feuilles de résultats)

Maintenant on va attendre les photos sur le blog !

Trail de Molineuf par Christine MARSAULT (24 mai 2015)

C’est en recherchant une course pour le week-end de la Pentecôte que j’avais repéré l’année dernière le Trail des Moulins à MOLINEUF.
D’une part, parce qu’il y avait plusieurs distances et donc accessibles à tous, et deux randonnées pour ceux qui ne peuvent pas ou plus courir.
D’autre part, course située non loin de chez nous puisqu’il s’agit du LOIR & CHER à 2H15 de route, très belle région avec ses nombreux châteaux.

Par la suite, il fallait trouver un hébergement. En faisant des recherches sur internet, je suis tombée sur la « Ferme de Prunay » à SEILLAC, ferme pédagogique avec des roulottes et cabanes de pêcheurs, ce qui me paraissait original.
Nous n’avons pas été déçu une fois arrivé sur place. Installations récentes et accueil vraiment très sympathique des propriétaires.

Arrivés dès le vendredi soir pour certains d’entres nous, nous avons rempli les réfrigérateurs
des courses que j’avais faites pour 18 personnes pour les 3 jours !!!
Dans l’après-midi de samedi, une animation pour les enfants sur la fabrication du pain et une ballade en tracteur pour tous lors de laquelle nous sommes allés nourrir les animaux. Et là, j’en connais qui ont commencé la course avant l’heure ! Demandez à Bruno ce qu’il pense de la cochonne …. Par la suite, nous sommes allés chercher nos dossards à MOLINEUF où nous avons eu en souvenir un palmier « Trachycarpus » !  Au dîner, une bonne platée de spaghettis bolognaises et tout le petit monde au lit.

Le dimanche matin, c’était donc la course et la rando où chacun a fait du mieux qu’il pouvait. Certains vont certainement vous raconter.
L’après-midi a été consacrée, non au repos, mais à la visite à BOURRE, petit village troglodytique, d’une champignonnière et de la ville souterraine. A 50 m sous terre, c’est de cette ancienne carrière de Tuffeau qu’a été extrait la pierre qui a servi à bâtir les joyaux de la Renaissance : Chambord, Cheverny, Chenonceaux, etc… Des tailleurs ont sculpté des fresques en bas et hauts reliefs en représentant un village du 19ème siècle.
Une petite ballade le long de la Loire pour finir la journée avant le repas du soir : pizzas pour tous fabriquées au snack de la Ferme, exceptionnellement ouvert rien que pour nous !
Ayant eu l’autorisation de rester un peu plus longtemps, nous avons pu terminer les « restes » tous ensemble à midi avant que chacun reprenne la route.
Un week-end très conviviale à renouveler. Sommes à l’écoute de toutes propositions.

CHRISTINE (Trésorière et « organisatrice » de la sortie)

lundi 11 mai 2015

Marathon de Bordeaux par Sylvain DESMIER (Avril 2015)

Pour ma part j'ai évité les chemins du Mellois pour fréquenter les rues de la métropole bordelaise pour le premier marathon nocturne de Bordeaux. Une belle expérience pour mon retour sur marathon après une expérience difficile à la Rochelle en 2013.

Et pour une première édition, ce fut une première arrosée. Point de grêle comme prévu mais après le beau temps lors de la récupération des dossards au village marathon, la pluie commence à tomber dès 18h (départ prévu à 20h). En se rapprochant de la ligne de départ et des sas, je suis toujours motivé mais je commence à prendre l'eau. 20 heures le départ est donné depuis la place des Quinconces en direction de la première difficulté, le pont Chaban Delmas, première côte du parcours...J'en profite pour me caler sur les meneurs d'allure 3h15 et discuter un peu avec eux, les jambes semblent là.. Au premier ravitaillement, juste avant le pont de Pierre pour rentrer sur le centre ville, je décide d’accélérer un peu le mouvement et je traverse le pont de Pierre au milieu d'une foule digne des plus grands cols du Tour de France. Après un passage dans le centre de bordeaux, commence une grande boucle en direction de Pessac et des vignobles de Bordeaux

La nuit commence à tomber et je profite visuellement du spectacle des châteaux de Pique Caillou et Pape Clement illuminés, même si les pieds apprécient beaucoup moins le passage dans les chemins de terre boueux et les gravillons. Je vais pouvoir aborder le retour sur le centre de ville de Bordeaux. Les spectateurs sont un peu plus clairsemés, la route est pas toujours facile avec beaucoup de faux plat, mais le rythme est maintenu et le passage au semi en 1h34 laisse présager un temps inférieur à mon objectif de 3h15, surtout que la pluie a cessé.. je décide de fixer le nouveau cap sur 3h10.Au 25 ème kilomètre on rentre dans le centre de ville de Bordeaux par la  place de la victoire et le marché des capucins. C'est ici que commence le défilé des monuments historiques et autres sites pittoresques de bordeaux. Il n'y a pas à dire mais 'C'est beau Bordeaux la nuit.."... Un petit point négatif cependant, les ravitaillements sont pas optimaux (eau et sucre, le solide arrivant assez tard sur le parcours..) donc il va falloir gérer l'alimentation jusqu'au bout

Après avoir rejoint le flux du semi marathon, qui est parti 1h30 plus tard, et après avoir passé 2-3 kms à slalomer entre les coureurs du semi qui profitent un peu trop du paysage, je peux relancer et m'attaquer au Jardin public de Bordeaux plongé dans la quasi obscurité. Les jambes commencent à etre dures mais les encouragements de la foule massée sur les côtés et le patrimoine architectural aident à supporter les douleurs qui apparaissent. Les derniers kilomètres défilent et voici la dernière ligne droite d'arrivée. Bon après c'est là que l'on va voir les petites défaillances de l'organisation, car le ravitaillement d'arrivée est à l'image de ceux du parcours eau, orange et un peu de compote mais c'est bien frugal.. pour ce qui concerne les chronos, ils vont mettre un certain temps à arriver ( et encore sans temps intermédiaires car l'eau a eu raison des capteurs intermédiaire jusqu'au 34e..) et selon les organisateurs ou les participants, on a une bonne minute d'écart...si les 3h09m52s temps officiel ne sont pas contestables, les 3h08m42s temps réel qui me sont affectés sont quand même bien inférieurs à ma montre, je vais donc retenir les 3h09m 22s de cette dernière, ca tombe bien c'ets mon record personnel.)

Pour résumer, un parcours exigeant, des ravitaillements pas hyper adaptés au marathon ( et encore j'étais dans les premiers coureurs), des petits problèmes sur le chronométrage,un marathon à faire plus pour l'ambiance que la performance mais un très beau marathon!! Et puis ça m'a donné envie d'aller me rapprocher des 3h, je crois que je vais m'inscrire à la Rochelle pour la fin d'année.. ET sinon pour l'année prochaine, je bloque le we du Mellois pour une équipe AMCF..

Chemins du Mellois par Laure NADEAU-MAURIN (Avril 2015)

Christophe oublie de dire qu'il a fait un très bon résultat au Mellois, on
ne dirait pas qu'il a été arrêté pendant qq temps l'an passé...
J'ajoute mon petit commentaire, puisque j'ai eu le grand plaisir de
participer à cette course également : 1ère compétition depuis le marathon
de la Rochelle en novembre dernier, couru avec une fracture de fatigue du
tibia, toujours pas résorbée à ce jour. Lassée de voir mes baskets moisir
dans leur armoire après 2 mois 1/2 d'arrêt, j'avais repris l'entraînement
fin février, en prévision de ce Mellois, course dont j'avais toujours
entendu le plus grand bien, sans jamais y participer : le concept  => 84
km, en relais de 4 coureurs, avec des circuits alternants chemins, forêt,
et qq traversées de villages. L'organisation est impeccable puisque chaque
équipe dispose d'une carte, qui permet de suivre (en voiture) et
d'encourager ses co-équipiers à différents points de rencontre. Pour peu
que l'on fasse cette course avec des habitués (ce qui fut mon cas), on peut
s'arrêter jusqu'à 5 ou 6 fois par étape pour réhydrater et encourager les
relayeurs. Ça donne droit à de beaux embouteillages parfois (même s'il
n'est recommandé qu'une seule voiture suiveuse par équipe, il y avait cette
année 90 équipes quand même), mais l'ambiance est vraiment au rendez-vous.

J'ai couru le 2nd relais de mon équipe, soit 20 km (270D+), sans grandes
ambitions compte tenu d'un entraînement trop light et de ce maudit tibia.
Quelques passages un peu techniques au départ ont confirmé mon inaptitude à
dévaler les chemins caillouteux et glissants et à escalader les reliefs.
Mais par la suite, le circuit s'est fait moins technique, avec des passages
en plat (ou faux-plat) et quelques épisodes bitumeux où j'ai retrouvé de
bonnes sensations et pu faire qq bonnes accélérations, quel plaisir ! J'ai
pu ainsi doubler un bon nombre de concurrents avant de retrouver les
chemins en monotrace. Les derniers km ont été plus durs (la marche s'est
imposée sur les 2-3 dernières côtes), mais avec l'aide d'un copain X-Men
que j'avais rejoint au 10 km, j'ai pu conclure mon relais en 1h52, avec un
classement correct (3ème féminine, mais 10 minutes après la 1ère, trop
forte) et surtout après avoir bien profité du super spectacle du parcours :
forêt magnifique, odeurs d'humus et de fleurs printanières, sol couvert de
violettes, et même un chevreuil dans un champ. J'ai omis de dire qu'entre
chaque étape, de petites dégustations de produits locaux attendent les
concurrents, ce qui est plutôt agréable car entre le départ à 8h30 et la
remise des prix à 19h30, la journée est longue.

Bon, maintenant, la punition est rude : 1 mois de béquilles, et quelques
temps avant de retrouver le chemin du stade... je confirme néanmoins les
propos de Christophe : c'est une course à recommander, et j'espère être au
départ l'an prochain !

A bientôt,

PS : d'autres adhérents AMCF croisés sur cette course : Christophe donc,
mais aussi Christine Zerbib, Thomas Jacques, François Marsault, Lucas Magni
et j'en oublie sûrement.

Trail des Chemins de la Fée Mélusine par Christophe HEULIN (Avril 2015)

Le trail et la course nature sont à l'honneur ce printemps. J'ai eu l'occasion de participer à une très jolie course le 12 avril, le Trail des Chemins de la Fée Mélusine, à Lusignan. Le nom est prometteur, le cadre tient ses promesses : le tracé est un très joli parcours dans la forêt. Il n'y a pratiquement que du chemin, et pas mal de monotraces qui zigzaguent entre les arbres. Le tout au milieu des fleurs, des chants d'oiseau, des chevreuil, avec un parfum d'ail des ours. Tout cela est très bucolique. A noter quelques côtes cassantes, sur la fin ça brule les jambes, mais rien de technique : 20 km et environ 200D+ (concentrés). Au final, 1h45 de bonheur dans la nature. L'organisation est aussi très sympa, ce n'est pas cher avec une dotation en produits locaux : ça mérite d'être découvert. J'ai d'ailleurs croisé notre ami Christian.

Samedi 18 avril, toujours dans le même registre mais avec un état d'esprit différent, j'ai participé aux Chemins du Mellois. 1er relayeur, je me suis élancé sur 22km toujours dans la nature, beaucoup de forêt, et un dénivelé d'environ 250D+.1h50 plus tard, on partageait nos impressions au ravitaillement (sobre ?) d'arrivée. Il ne restait plus qu'à profiter de l'ambiance et d'encourager mes 3 autres équipiers sur leur relais respectif. C'est toujours une excellente journée, l'occasion de voir les copains courir et de bien rigoler tous ensemble ! Et là aussi, une superbe dotation en produits du terroir qui accompagne tous les souvenirs accumulés dans la journée. Je recommande !

Foulées de l'Assurance (Mars 2015)



Semi-Marathon de la Rochelle par Catherine RAVELEAU (Mars 2015)

bon pour moi, au 2ème km me suis demandée ce que je faisais là ... une semaine après ma première dernière place sur le semi de saint Pée sur Nivelle (1000m de dénivelé) dans le pays basque .. trail que je fais en 4h !
ok,...  je suis pas forte en c ôtes et nulle en descentes, pas beaucoup mieux dans le sable ! a se demander pourquoi je cours ... sans doute parce que j'aime trop le chocolat !
du coup au deuxième km, j'ai mal aux tibias ... et je tape des pieds, pas d'élasticité des chevilles ... la galère !
heureusement je croise les gazelles de la Rochelle et même une de Cognac (la ville bien sur :)
mais le pb de course en boucle, je me dis ... au 4ème km ... j'attend que les coureurs arrivent pour la seconde boucle ... :) ou, sur le mail ... je coupe là ?
et finalement au 6ème km ... ça va mieux .. je retrouve de meilleures sensations ... ouf ..
je termine donc .. pas dans un temps extra .. mais pour moi, pas trop mal ... 2h14
maintenant, quand on arrive dans les derniers ... faut pas espérer un tee shirt technique à sa taille  ! donc je prend un L ... bon j'espère ne jamais le remplir :)

Semi-Marathon de la Rochelle par Christian VANNIER (Mars 2015)

Un petit compte rendu du semi de La Rochelle qui s'est déroulé le 15/03.

"Le dernière fois que j'avais couru un semi c'était celui de La Rochelle il
y a 5 ou 6 ans dans un  temps d'1h33.

Depuis les courses sur route se fond rare pour moi et ce sont des 10km en
fin de saison (La Crèche et Cherveux).

Donc plein de bonnes intentions, je trouve une plan d'entrainement en huit
semaines pour faire un semi en 1h40.
Et là, c'est le drame, il faut faire des séances de fractionnés............
Ça, je n'aime vraiment pas.....
Mais bon, il faut suivre le plan.
Je vais donc respecter ce plan pendant.......bah en fait juste la première
séance.......
C'est déjà bien, une séance de fractionnés.

Pour le reste ce sera une préparation au feeling avec 3 ou 4 sorties par
semaine.

Je me dis qu'1h45mn serait déjà pas mal.

Dimanche 15 mars, levé 5h30, c'est vraiment tôt pour un dimanche.
Il fait 3° et la température sur la route va même descendre à 0°.
Il fera meilleurs au départ (7°) avec du soleil, les conditions sont
idéales.

500 mètres d'échauffement (c'est peu) et direction l'arche de départ.

Départ sur une ligne droite en descente, impeccable pour prendre son
rythme.

Ensuite premier des trois passages sur le mail.
Il y a du monde qui encourage les coureurs.....

46mn au 10km, il va falloir tenir et à ce rythme, ce n'est pas gagné.

Nous passerons deux fois sur le vieux port, toujours du monde pour nous
encourager.

La dernière montée du mail fait mal aux jambes.
Il ne reste plus que 2km, direction la piste du stade Boufenie et
l'arrivée.

Je passe la ligne en 1h40mn23s, inespéré vu ma préparation (578/2003
arrivants).

Maintenant retour au trail."

St Pee sur Nivelle par Christine ZERBIB (Mars 2015)

Pour moi j'étais à ST PEE SUR NIVELLE, un semi en montagne avec un dénivelé de 1050m.
 
Nous sommes partis sous un beau soleil, pas trop chaud pas trop froid, débardeur de rigueur. Nous étions 700 au départ et 450 marcheurs.
 
Départ en groupe, de bonnes sensations, les montées sont hard ainsi que les descentes mais un paysage tellement beau qu'on en oublie la douleur, on croise les marcheurs qui nous encouragent. Je prends des photos puis repart. Je croise notre équipe ASPTT de marcheurs au 13ème kms et suis bien heureuse de les voir.
 
Je me sens très bien. J'arrive au 21 ème kms avec encore des ressources.
 
Je conseille cette course à qui aime les trails. De plus une superbe ambiance, un repas du pays alléchant.
 
Je vous fais suivre un diaporama de photos.

Trail de St Maixent pour la journée de la femme par Valérie LENNE (Mars 2015)

Un petit résumé de la course de dimanche. J'ai retrouvé Muriel et Christian au départ, d'ailleurs j'ai remarqué sur les photos qu'ils avaient le même numéro de dossard ;)
Le soleil est au rendez-vous mais le départ est sacrément frisquet ! Le démarrage est un peu difficile pour moi (entraînements en côtes et 4*1000 dans la semaine ...), mais je m'accroche. Une fois passé le premier bouchon où les deux courses attendent leur passage sur un chemin étroit, nous sommes lâchés dans la nature pour notre plus grand bonheur :)
Des hauteurs, la vue sur Saint Maixent est magnifique, et tout le long du parcours on entend le chant de l'eau qui coule, c'est magique.
Par contre les descentes sont tellement difficile que je me surprend à être plus rapide dans les côtes ! Après je prend le rythme, les escaliers, les chemins avec des tonnes de racines en travers, les traverser de ruisseaux s'enchaînent facilement.

Dernière ligne droite pour l'arrivée et je termine en 1h02. Belle course, super promenade en forêt ! Je vous la conseille si vous chercher plus sec que le Val d'Egray






Trail Val d'Egray et Coaching Sarabande par Valérie LENNE (Février 2015)

Un petit mot sur le trail du Val d'Egray qui s'est déroulé le 22 février
sous un beau soleil mais une température frigorifique :)
Comme chaque année c'était un vrai plaisir, les cailloux, la gadoue, .....
mais aussi de belles rencontres avec les coureurs de cet épreuve.

J'ai réussi à améliorer mon temps de 12 min donc j'étais super contente !
Je raconte tout ça sur mon blog avec quelques photos de la course :
http://turtle-island-2.overblog.com/2015/02/trail-du-val-d-egray-edition-2015.html


Je voulais aussi parler du coaching de la Sarabande proposé par le CE du
Siège, nous avons débuté par un test VMA et on commence à attaquer le dur
avec du fractionné et des côtes en plus des sorties natures.
Pleins de bons conseils à prendre, nous ne sommes pas très nombreuses donc
il reste des places si des filles de la MACIF veulent se joindre à nous ;)