mercredi 8 juillet 2009

24h00 d'Antibes - Patrick PAYA

Les coureurs de l’ultra avaient rendez vous ce weekend à Antibes pour faire soit les 6 jours -soit les 48h00 et soit les 24h00.

Pour la première fois j’ai pris le départ d une course horaire, c’était mon premier 24h00.

Sur une boucle de 1km500 autour du stade et du Fort carré à Antibes

Nous étions une cinquantaine pour les 24h00. Le départ fut donné à 16h00 le vendredi 12 juin sous une température de plus de 30°c. D’entrée, je m’obligeais à faire du 7 à 8 km/h et il fallait tourner, tourner, courir et courir.

Ravitaillement à chaque tour donc pas la peine de porter des sacs, des pochettes, des gourdes. On avait même un coin pour nous, pour mettre notre propre ravitaillement.

J’étais le seul régional, sinon les gens venaient de partout ; Espagne, Italie, Amérique, Belgique, etc., etc.

Vivement la nuit, et c’était là qu’on courait le mieux. Température de 20°, fallait tenir et c’est aux alentours de la 13eme heure de course, c’est à dire à 5h du matin que je passais le cap des 100 bornes.

C’était un moment merveilleux, très fort en soi, même inoubliable : passer le cap des 100 bornes pour la première fois.

Je changeais de chaussures et de chaussettes avec massage anti frottement toutes les 4 heures. Rien de spécial, pas d’ampoules, pas de contractures, pas de fatigue. Faut dire qu’à chaque tour, je prenais un verre de coca avec de l’eau.

Des collègues de mon club Asoa Antibes, de mon travail, des amis sont venus m’encourager pendant ces 24h00, voire même faire quelques tours avec moi. C’était sympa.

8h00 du matin. Le soleil réchauffe et les foulées sont de plus en plus rasantes. Je commence à sentir des douleurs au genou droit : tendinite ou pas ????

J’alterne entre course pendant 4 kms et marche sur 1 km tout en buvant. Objectif de faire 3 marathons en 24h00. C’est fait car je franchis les 128 kms vers les 10h00.
Il fait de plus en plus chaud. Je suis 7eme au classement et il faut tenir. Je vais voir le kiné qui est sur place pour mon genou.

12h00, tout en marchant je mange ma purée jambon, mais mes douleurs sont de plus en plus fortes. J’essaye de tenir car je vois que mes concurrents directs sont au même rythme. 22h00 de course. Il est 14h00 de l’après midi. C’est la canicule. Epaules en feu. Je suis toujours 7eme avec 145 kms. Je retourne voir le kiné. Après une bonne demi-heure, il me conseille d arrêter sinon de marcher la dernière heure pour faire 2 ou 3 kms.

Je préfère jeter l’éponge avec 145 kms dans les jambes, et pour 3 petits kms je perds 2 places et me retrouve 9eme au final.

Le premier est un italien avec 207 kms.

En tous cas j’ai passé un moment merveilleux, milieu où la joie et la douleur règnent.

Refaire cette course, pourquoi pas, mais avant j’ai la montée du col de la Bonette dans 1 mois et demi, et d’ici là, récup et kiné.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

superbe !
pouvez vous prendre contact avec moi .
alvaropatrick@hotmail.fr
merci d avance